L'explosion des déchets électroniques en Asie
Par Laurence - Publié le
Selon un rapport de l'Université des Nations Unies, la hausse des rémunérations et la baisse des prix du matériel informatique ont conduit à une augmentation exponentielle des déchets électroniques en Asie. L'étude sur cinq ans a constaté une augmentation moyenne de 63% de ces derniers, et ce, dans 12 pays.
Selon The Guardian, les niveaux ont atteint des proportions dramatiques :
- en Chine, la production a plus que doublé entre 2010 et 2015 (soit pendant la durée de l'étude).
- Hong Kong occupe la première place du classement, avec une moyenne de 21, 7 kg par personne en 2015 (contre 3,4 kg en moyenne), juste devant Singapour et Taiwan avec un peu plus de 19kg par personne.
- le Cambodge, le Vietnam et les Philippines figurent en queue de peloton avec 1 kg par personne.
Selon Ruediger Kuehr, co-auteur du rapport et directeur du programme des cycles durables de l'UNU, la situation pose un grave problème pour ces pays, qui ne sont pas équipés des infrastructures adaptées à une gestion écologique et rationnelle des déchets électroniques dont les volumes ne cessent d'augmenter.
A cela s'ajoute une autre problématique puisqu'on estime que seuls 10 % des déchets électroniques du monde sont légalement déversés -ce qui pose également la question de l'émergence d'un marché parallèle. On imagine alors sans peine les conséquences pour l'environnement ou les personnes qui sont au contact de ces derniers en dehors de toute protection adéquate.
Source
Selon The Guardian, les niveaux ont atteint des proportions dramatiques :
- en Chine, la production a plus que doublé entre 2010 et 2015 (soit pendant la durée de l'étude).
- Hong Kong occupe la première place du classement, avec une moyenne de 21, 7 kg par personne en 2015 (contre 3,4 kg en moyenne), juste devant Singapour et Taiwan avec un peu plus de 19kg par personne.
- le Cambodge, le Vietnam et les Philippines figurent en queue de peloton avec 1 kg par personne.
Selon Ruediger Kuehr, co-auteur du rapport et directeur du programme des cycles durables de l'UNU, la situation pose un grave problème pour ces pays, qui ne sont pas équipés des infrastructures adaptées à une gestion écologique et rationnelle des déchets électroniques dont les volumes ne cessent d'augmenter.
A cela s'ajoute une autre problématique puisqu'on estime que seuls 10 % des déchets électroniques du monde sont légalement déversés -ce qui pose également la question de l'émergence d'un marché parallèle. On imagine alors sans peine les conséquences pour l'environnement ou les personnes qui sont au contact de ces derniers en dehors de toute protection adéquate.
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