Sheryl Sandberg, numéro deux de Facebook, est de passage en France, pour l’inauguration d'un programme pour les start-up à Station F et la création d'un incubateur dédié aux politiques publiques du numérique avec SciencesPo Paris.
A l'occasion d'une interview donnée au Figaro, elle est revenue sur les sujets chauds du moment : fausses informations, politique de modération ou publicités. Précisons qu'après la controverse liée aux élections américaines, le réseau a annoncé le lancement d'un filtre contre les articles trompeurs en Allemagne, dispositif actuellement en test aux États-Unis.
Elle rappelle l'intérêt de Facebook pour les start-ups technologiques, surtout de l'économie des données, en insistant sur la responsabilisation de leur développement, leur poids sur le marché du travail et leur impact sur l'économie en général. Même si elle précise que si Facebook ne possède pas toutes les réponses, un travail collectif permettrait de bâtir de meilleures solutions, pour que la technologie convienne au plus grand nombre.
Concernant leur politique de modération, elle précise que les personnes travaillant sur ce thème sont toutes aussi importantes que les règles d'utilisation du réseau.
Un décès est toujours quelque chose de terrible. Les contenus qui glorifient la violence, comme la propagande terroriste, n'ont pas leur place sur Facebook, et nous les retirons. Quand un contenu est violent mais qu'une personne l'a publié pour le dénoncer et pour attirer l'attention sur un sujet grave, nous le laissons, mais souvent avec un avertissement. Il y aura toujours des gens qui feront des choses qui déplaisent à d'autres. Mais la possibilité de partager des choses en ligne est primordiale.
