Le site Cuk.ch fermera ses portes le 1er mars
Par Didier Pulicani - Publié le
Au lendemain de Noël, François Cuneo -fondateur de Cuk.ch- fêtait les 15 ans de son site avec une certaine amertume.
Pour ceux qui découvrent aujourd'hui le nom de ce portail suisse, il s'agit en fait d'un des plus anciens sites Mac francophones, même si la ligne éditoriale a toujours été très variée (et aussi très locale). Ironiquement, la plupart des sites consacrés à Apple (Mac4Ever, MacGénération, MacBidouille, MacPlus...) sont nés à la même époque, alors qu'internet arrivait tout doucement dans les chaumières. Par la suite, certains se sont professionnalisés, d'autres ont carrément disparu ou on tenté de survivre, tant bien que mal.
Malgré la passion et une audience fidèle, cela ne suffit pas toujours à motiver les troupes et à trouver du temps pour écrire des articles. François se plaint d'ailleurs de la difficultés à gérer les commentaires, pas toujours très respectueux du travail fourni et qui peuvent décourager les plus braves au fil du temps. Mais comme il l'avoue à demi-mot après quelques semaines de réflexion, la lassitude semble plus profonde, et la motivation manifestement insuffisante pour poursuivre l'aventure.
C'est donc avec une certaine tristesse que nous saluons le travail de nos confrères suisses, qui avaient déjà perdu PommeA au début des années 2000, une source d'information importante à l'époque dès qu'il s'agissait des produits pommés. Maintenir un site internet demande effectivement beaucoup de travail, surtout lorsqu'il s'agit d'une activité secondaire : ces petits portails amateurs semblent avoir décidément bien du mal à survivre, à l'heure de YouTube et des réseaux sociaux.
http://www.cuk.ch
Pour ceux qui découvrent aujourd'hui le nom de ce portail suisse, il s'agit en fait d'un des plus anciens sites Mac francophones, même si la ligne éditoriale a toujours été très variée (et aussi très locale). Ironiquement, la plupart des sites consacrés à Apple (Mac4Ever, MacGénération, MacBidouille, MacPlus...) sont nés à la même époque, alors qu'internet arrivait tout doucement dans les chaumières. Par la suite, certains se sont professionnalisés, d'autres ont carrément disparu ou on tenté de survivre, tant bien que mal.
Malgré la passion et une audience fidèle, cela ne suffit pas toujours à motiver les troupes et à trouver du temps pour écrire des articles. François se plaint d'ailleurs de la difficultés à gérer les commentaires, pas toujours très respectueux du travail fourni et qui peuvent décourager les plus braves au fil du temps. Mais comme il l'avoue à demi-mot après quelques semaines de réflexion, la lassitude semble plus profonde, et la motivation manifestement insuffisante pour poursuivre l'aventure.
Que pouvions-nous faire pour continuer? Diminuer le rythme des articles? Écrire sans planning, quand on en avait envie? Continuer comme avant, encouragés par vos gentils messages? Ou carrément tout arrêter?
Nous avons choisi cette dernière option, tout simplement parce que nous pensons que n’importe quelle autre solution que celle qui visait à continuer comme avant, en assurant la quotidienneté hors week-ends, ne pourrait amener qu’une baisse de qualité.
Or aucun de nous n’a envie de voir Cuk.ch s’étioler. Et moi je n’ai plus la niaque pour continuer comme avant.
Nous allons donc nous arrêter.
Nous avons choisi cette dernière option, tout simplement parce que nous pensons que n’importe quelle autre solution que celle qui visait à continuer comme avant, en assurant la quotidienneté hors week-ends, ne pourrait amener qu’une baisse de qualité.
Or aucun de nous n’a envie de voir Cuk.ch s’étioler. Et moi je n’ai plus la niaque pour continuer comme avant.
Nous allons donc nous arrêter.
C'est donc avec une certaine tristesse que nous saluons le travail de nos confrères suisses, qui avaient déjà perdu PommeA au début des années 2000, une source d'information importante à l'époque dès qu'il s'agissait des produits pommés. Maintenir un site internet demande effectivement beaucoup de travail, surtout lorsqu'il s'agit d'une activité secondaire : ces petits portails amateurs semblent avoir décidément bien du mal à survivre, à l'heure de YouTube et des réseaux sociaux.
http://www.cuk.ch