Amazon vient de refuser de coopérer avec la police concernant l'Echo d'un homme suspecté de meurtre. Il y a deux jours, on apprenait en effet que les autorités de l'Arkansas, fortes d'un mandat, avaient sollicité la société pour qu'elle leur remette tous les enregistrements d'un appareil appartenant à un certain James Andrew Bates, poursuivi dans une affaire d'homicide.
Sans grande surprise, le géant américain adopte indirectement la même ligne de conduite qu'Apple (dans l'affaire de l'iPhone du tireur de San Bernardino). En effet, invoquant un vice de forme, elle s'oppose catégoriquement à fournir la moindre donnée, pour des questions de confidentialité et de protection des données personnelles.
Loin de tourner à la psychose, le cas ne restera pas isolé. En effet, au delà du respect ou de l'opportunité des atteintes au 4ème amendement -ou des textes équivalents dans les autres pays-, il convient de s'interroger sur l'origine du problème, à savoir l'intrusion dans la vie privée des appareils connectés.
En effet, à partir du moment où les consommateurs activent le smart hub de leur Amazon Echo (ou toute autre fonction domotique de reconnaissance à distance), un certain nombre de problématique surgissent comme la surveillance à distance des foyers ou les risques de piratage.
