Bruxelles risque de condamner Facebook à 170 millions d'euros pour tromperie
Par Laurence - Publié le
Après Apple, Google, Starbucks et Fiat, Margrethe Vestager, la désormais célèbre Commissaire à la concurrence, s'attaque au réseau social. Le 20 décembre, elle lui a adressé une communication de griefs : elle lui reproche d'avoir communiqué des informations fausses ou trompeuses lors de l'acquisition de WhatsApp Messenger en 2014. Précisons que l'envoi d'un tel document ne préjuge pas de l'issue de l'enquête en cours et laisse l'opportunité à la société concernée de répondre.
Une telle cession requiert l'autorisation de la Commission Européenne qui estime aujourd'hui que celle-ci a reposé sur des informations viciées. De son côté, Facebook conteste ces accusation et soutient avoir
fourni des informations précises à propos de [leurs] capacités techniques et de [leurs] intentionset se dit confiant sur sa bonne foi.
Les fêtes s'annoncent plutôt mal pour le réseau, déjà mis sur la sellette avec l'affaire des fausses informations dans les élections présidentielles, le dossier sur les statistiques publicitaires erronés (pas de comptabilisation des iPhone) et iPad, et enfin l'enquête antitrust de l'Allemagne, sur ses pratiques de confidentialité et de gestion des contenus haineux.
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