Paiement mobile : la Suisse se lance dans une course face aux géants de la Silicon Valley
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Si les smartwatches semblent mettre les exportations horlogères suisses à mal, en plus du franc fort et de la conjoncture économique, il y a un autre domaine dans lequel les géants de la Silicon Valley souhaitent s'imposer : le paiement mobile. De ce côté, Alexandre Zeller, président de Six, opérateur de la bourse suisse, souhaite fédérer les acteurs helvétiques pour imposer sa solution.
Alors que PostFinance a lancé Prepaid TWINT & autres banques et que des startups développent leur solution, Alexandre Zeller espère imposer , une application de paiement mobile lancée en partenariat avec UBS et la Banque Cantonale de Zurich :
Pour ce faire, l'homme compte sur l'appui d'autres établissements, tels que Raiffeisen, la Banque Cantonale de Lucerne, la BCGE et la BCV, qui devraient rejoindre Paymit prochainement, et a également conclu un partenariat avec Swisscom.
Face à Paymit, Google, Apple et Amazon développent également leur système de paiement,
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Alors que PostFinance a lancé Prepaid TWINT & autres banques et que des startups développent leur solution, Alexandre Zeller espère imposer , une application de paiement mobile lancée en partenariat avec UBS et la Banque Cantonale de Zurich :
il est évident que plus nous sommes fragmentés, plus il sera difficile d'imposer une solution suisse face aux géants de la technologie. Tout se jouera d'ici 18 à 24 moisexplique-t-il.
Pour ce faire, l'homme compte sur l'appui d'autres établissements, tels que Raiffeisen, la Banque Cantonale de Lucerne, la BCGE et la BCV, qui devraient rejoindre Paymit prochainement, et a également conclu un partenariat avec Swisscom.
C'est une course contre la montre si nous voulons mettre des barrières à l'entrée et éviter que des acteurs étrangers s'imposent. La place financière doit en être conscienteexplique-t-il.
Face à Paymit, Google, Apple et Amazon développent également leur système de paiement,
or, la place financière a tout intérêt à imposer le sien, pour maintenir le lien avec le client. Ce dernier aussi y gagnerait, car il pourrait ainsi s'assurer que ses données soient stockées en Suisse et non à l’étrangeraffirme Alexandre Zeller. Reste à savoir quelle solution s'imposera. Qu'en pensez-vous ?
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