Google risque une amende pour avoir dit stop au droit à l'oubli et à la CNIL
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
En juin dernier, la Commission nationale de l'informatique et des libertés envoyait une mise en demeure à Google pour lui demander d'étendre le droit à l'oubli à son portail international.
En effet, lorsque des utilisateurs européens demandent à ce qu'une page soit déréférencée en raison de la présence d'informations
inadéquates, pas ou plus pertinentes ou excessives, les équipes de la firme étudient le cas, et font le nécessaire sur les extensions européennes de Google et non sur google.com, raison pour laquelle la CNIL lui avait envoyé une injonction avec un mois de délai pour se mettre en conformité avec sa demande.
Seulement Google ne voit pas les choses de cet oeil et a publié un billet de blog expliquant pourquoi.
Nous pensons qu'aucun pays ne devrait avoir le pouvoir de contrôler le contenu auquel un utilisateur peut avoir accès dans un autre paysexplique la firme, qui prend notamment pour exemple des cas où du contenu est illégal quelque part (critiques du roi en Thaïlande, critiques d'Ataturk en Turquie, propagande gay en Russie) mais pas ailleurs.
De son côté la CNIL affirme avoir pris note de cette décision et
regarder les argumentsafin de répondre
à ce recours dans le délai légal de deux mois, tout en se réservant la possibilité d'
une phase répressivequi pourrait mener à une amende de 150 000€. Qu'en pensez-vous ?
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