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Apple ne veut pas de backdoors dans ses logiciels

Par Didier Pulicani - Publié le - Brève

Le débat ne date pas d'hier et les tensions ont été ravivées depuis l'affaire Snowden : faut-il privilégier le respect de la vie privée ou la sécurité globale de nos concitoyens ? Le renseignement américain ayant de plus en plus de mal à décoder nos iPhone et autres données du Cloud, le législateur aimerait bien forcer les industriels high-tech a fournir les clefs de leurs programmes, c'est à dire, mettre en place des portes dérobées pour -par exemple- accéder au contenu d'un iPhone en cas de problème grave. Evidemment, les firmes sont majoritairement opposées à une telle décision, Apple -aux côté de Google et 140 sociétés- ont publié une lettre ouverte à Barack Obama pour renouveler leurs craintes face à une éventuelle modification de la loi. Car la mise en place de backdoors signifie aussi que ls éditeurs mettre en place des failles de sécurité, que d'éventuels pirates pourraient potentiellement exploiter. En face, certains sénateurs ne sont pas de cet avis, comme James Cole, qui avait récemment défrayé la chronique en affirmant que le chiffrement trop efficace d'iOS avait conduit au meurtre d'un enfant... Il se murmure d'ailleurs dans certains milieux policiers que l'iPhone serait devenu le téléphone idéal pour les criminels, surtout depuis iOS 8.