Voiture électrique : les constructeurs supplient Trump de ne pas couper les subventions
Par Vincent Lautier - Publié le
Aux États-Unis, la possible fin du crédit d’impôt de 7 500 $ pour l’achat d’un véhicule électrique, promise par l’administration Trump, pourrait freiner la transition énergétique du pays. Cette affaire révèle les fortes inquiétudes des constructeurs automobiles présents sur le marché américain, qui rencontrent des défis similaires à ceux des Européens sur ces questions.
Le crédit d’impôt fédéral de 7 500 $ pour les véhicules électriques, instauré par l’Inflation Reduction Act sous l’administration Biden, a fortement stimulé les ventes de VE aux États-Unis. En 2023, ces ventes ont augmenté de 46 % pour atteindre 1,19 million de modèles. Cependant, le président élu Donald Trump a promis de supprimer cette mesure dans le cadre d’une réforme fiscale visant à financer des réductions d’impôts coûteuses. Selon une étude, l’abrogation de ce crédit pourrait entraîner une baisse des ventes de VE de 27 %, soit environ 317 000 véhicules en moins par an.
Les fabricants de VE, comme General Motors et Hyundai, estiment que la suppression du crédit d’impôt pourrait ralentir l’innovation et nuire à leur compétitivité, notamment face à la Chine, leader mondial du secteur. Les consommateurs, de leur côté, ressentent une certaine urgence à acheter un VE avant la fin de 2024, afin de profiter des incitations actuelles. Comme en France, beaucoup hésitent à investir dans un VE sans cette aide financière, ce qui rend l’avenir de ce marché émergent incertain.
Outre la question des crédits d’impôt, les constructeurs automobiles demandent des règles environnementales
Malgré ces obstacles, les experts s’accordent à dire que l’adoption des VE est inévitable à long terme, stimulée par les innovations technologiques et les économies d’échelle. Cependant, l’incertitude politique pourrait ralentir cette transition, avec des répercussions potentielles sur les emplois manufacturiers et les chaînes d’approvisionnement aux États-Unis. Les industriels espèrent que l’administration Trump préservera certains crédits favorisant les technologies propres afin de maintenir la compétitivité du pays dans un secteur en pleine transformation.
Les débats autour des crédits d’impôt et des réglementations environnementales illustrent bien les tensions, habituelles, entre croissance économique et transition énergétique. Le maintien de ces mesures pourrait être déterminant pour l’avenir des véhicules électriques et de l’industrie automobile américaine, tout comme il l’est en Europe, pour les mêmes raisons.
Le crédit d’impôt pour véhicules électriques en sursis
Le crédit d’impôt fédéral de 7 500 $ pour les véhicules électriques, instauré par l’Inflation Reduction Act sous l’administration Biden, a fortement stimulé les ventes de VE aux États-Unis. En 2023, ces ventes ont augmenté de 46 % pour atteindre 1,19 million de modèles. Cependant, le président élu Donald Trump a promis de supprimer cette mesure dans le cadre d’une réforme fiscale visant à financer des réductions d’impôts coûteuses. Selon une étude, l’abrogation de ce crédit pourrait entraîner une baisse des ventes de VE de 27 %, soit environ 317 000 véhicules en moins par an.
Impact sur les constructeurs et les consommateurs
Les fabricants de VE, comme General Motors et Hyundai, estiment que la suppression du crédit d’impôt pourrait ralentir l’innovation et nuire à leur compétitivité, notamment face à la Chine, leader mondial du secteur. Les consommateurs, de leur côté, ressentent une certaine urgence à acheter un VE avant la fin de 2024, afin de profiter des incitations actuelles. Comme en France, beaucoup hésitent à investir dans un VE sans cette aide financière, ce qui rend l’avenir de ce marché émergent incertain.
Les tensions autour des régulations environnementales
Outre la question des crédits d’impôt, les constructeurs automobiles demandent des règles environnementales
réalistes et atteignables. Ils critiquent, par exemple, les normes d’émissions en Californie, jugées trop coûteuses pour les consommateurs. L’industrie plaide également pour une réglementation nationale claire concernant les véhicules autonomes et leur sécurité, tout en appelant à un assouplissement des exigences sur le freinage d’urgence automatique prévues pour 2029. Selon les fabricants, ces ajustements permettraient de mieux aligner les politiques sur les réalités du marché.
Un avenir incertain pour la transition énergétique
Malgré ces obstacles, les experts s’accordent à dire que l’adoption des VE est inévitable à long terme, stimulée par les innovations technologiques et les économies d’échelle. Cependant, l’incertitude politique pourrait ralentir cette transition, avec des répercussions potentielles sur les emplois manufacturiers et les chaînes d’approvisionnement aux États-Unis. Les industriels espèrent que l’administration Trump préservera certains crédits favorisant les technologies propres afin de maintenir la compétitivité du pays dans un secteur en pleine transformation.
Les débats autour des crédits d’impôt et des réglementations environnementales illustrent bien les tensions, habituelles, entre croissance économique et transition énergétique. Le maintien de ces mesures pourrait être déterminant pour l’avenir des véhicules électriques et de l’industrie automobile américaine, tout comme il l’est en Europe, pour les mêmes raisons.