Pas de taxis volants aux JO de Paris ! (mais ce n'est pas fini...)
Par Laurence - Publié le
Voilà bien une des promesses des JO, qui n'a pas brillé pendant ces derniers ! En effet, l'ambitieux projets de faire évoluer des taxis volants dans le ciel de Paris pendant les Jeux n'a pas eu lieu et n'aura pas lieu d'ici dimanche (non Tom Cruise ne les utilisera pas pour sa super cascade de dimanche).
Certes la cérémonie d'ouverture a allumé la flamme par une magnifique référence aux frères Montgolfier, mais les taxis volants ne participeront pas au JO, faute de certification des moteurs dans les temps.
En effet, après des mois de négociations entre le gouvernement et la mairie de Paris, sur fonds de critiques politiques, le Groupe ADP et la start-up allemande Volocopter ont finalement renoncé à faire voler le Volocity au dessus de la ville.
Sur Franceinfo, Augustin de Romanet, le PDG du Groupe ADP, a précisé :
Aussi, ADP et Volocopter visent désormais un vol
Le but à terme était de démontrer la faisabilité d’un nouveau mode de transport en zone urbaine dense, en faisant circuler ces appareils à décollage et atterrissage vertical (VTOL en VO) entre plusieurs vertiports.
D'après un arrêté publié début juillet au Journal officiel, le gouvernement avait autorisé la création d’une plateforme flottante, qui devrait permettre le décollage et l’atterrissage des taxis volants. Il s'agissait toutefois d'un aval temporaire, puisque cette dernière -située sur la Seine au niveau d’Austerlitz (13e arrondissement)- pourra
En pratique, il s'agissait de simples vols de démonstration gratuits, uniquement pendant les Jeux olympiques, car les constructeurs n'ont pas pu obtenir dans les temps une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA).
Cette structure avait un
Mais le projet avait rapidement déclenché un tollé de critiques.Dans un contexte politique assez tendu, les réactions fusent, à commencer par la Mairie de Paris, qui entend contester en justice l’arrêté du gouvernement. Soutenu par la région Île-de-France, le projet rencontre une vive opposition de certains élus de la ville de Paris, qui dénoncent un mode de transport
Partie remise ?
Certes la cérémonie d'ouverture a allumé la flamme par une magnifique référence aux frères Montgolfier, mais les taxis volants ne participeront pas au JO, faute de certification des moteurs dans les temps.
En effet, après des mois de négociations entre le gouvernement et la mairie de Paris, sur fonds de critiques politiques, le Groupe ADP et la start-up allemande Volocopter ont finalement renoncé à faire voler le Volocity au dessus de la ville.
Sur Franceinfo, Augustin de Romanet, le PDG du Groupe ADP, a précisé :
Le coup de frein est réel. Mais nous conservons l’espoir de faire voler ces engins au-dessus de la Seine avant la réouverture de Notre-Dame.
Aussi, ADP et Volocopter visent désormais un vol
d’ici à la fin de l’annéedepuis une plate-forme flottant sur la Seine à Paris. Les deux entreprises prévoient d’organiser des démonstrations avec un prototype, sans passager, jeudi et dimanche à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’Ecole (Yvelines), à quelques centaines de mètres du parc du château de Versailles, lieu des épreuves équestres.
Le but à terme était de démontrer la faisabilité d’un nouveau mode de transport en zone urbaine dense, en faisant circuler ces appareils à décollage et atterrissage vertical (VTOL en VO) entre plusieurs vertiports.
Pour rappel
D'après un arrêté publié début juillet au Journal officiel, le gouvernement avait autorisé la création d’une plateforme flottante, qui devrait permettre le décollage et l’atterrissage des taxis volants. Il s'agissait toutefois d'un aval temporaire, puisque cette dernière -située sur la Seine au niveau d’Austerlitz (13e arrondissement)- pourra
être exploitée jusqu'au 31 décembre 2024 au plus tardpar le groupe Aéroports de Paris (ADP).
En pratique, il s'agissait de simples vols de démonstration gratuits, uniquement pendant les Jeux olympiques, car les constructeurs n'ont pas pu obtenir dans les temps une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA).
Cette structure avait un
caractère expérimental. Les taxis volants développés depuis plusieurs années par la startup allemande Volocopter auraient du s’y poser entre 8 heures et 17 heures. Les vols auraient été limités à deux mouvements par heure et à 900 vols sur la totalité de l'expérimentation.
Mais le projet avait rapidement déclenché un tollé de critiques.Dans un contexte politique assez tendu, les réactions fusent, à commencer par la Mairie de Paris, qui entend contester en justice l’arrêté du gouvernement. Soutenu par la région Île-de-France, le projet rencontre une vive opposition de certains élus de la ville de Paris, qui dénoncent un mode de transport
réservé aux riches. Le conseil de Paris avait d'ailleurs rendu un avis négatif sur le projet.