La nouvelle voiture du président est-elle enfin électrique ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Le 14 juillet est souvent l'occasion pour le Président de la République Française de dévoiler sa nouvelle voiture de fonction.
Cette année, la logique aurait voulu qu'Emmanuel Macron montre l'exemple de la voiture électrique, largement poussée par l'Europe et la France, n'est-ce pas ? Mais notre cher Président a-t-il vraiment opté pour un véhicule à batterie ?
Après des décennies de Citroën DS21 (Charles de Gaulle), Citroën 15, Citroën SM (Mitterand), on a vu apparaitre les DS5 (Hollande) et même quelques Peugeot 607 (Sarkozy).
En 2017, le Président Emmanuel Macron arborait une belle DS7, symbole du Luxe à la française, dans pure tradition Citroën. Pas de voiture électrique à l'époque, mais nous étions encore à l'âge de pierre en Europe, en dehors de quelques exceptions comme la Zoé.
En 2024, le véhicule présidentiel sera donc un Renault Rafale, le nouveau fleuron de la marque, dont le nom ne vient pas de l'avion de Dassault que l'on connait bien, mais d'un Rafale made in Renault du siècle passé.
Dans son communiqué de presse, le groupe Renault ne gache pas son plaisir d'être de retour à l'Elysée :
Luca de Meo, patron du groupe, a renchéri de son côté :
Si le Renault Rafale est esthétiquement très réussi, beaucoup doutent déjà de son succès commercial, notamment à cause d'un tarif très salé pour une voiture qui n'offre finalement que des performances très modestes, au regard de la concurrence allemande.
Le Rafale est surtout un simple hybride, et non un véhicule 100% électrique. Il faut dire qu'en dehors des nouveaux E-3008/E-5008, et du nouveau Scenic, l'offre française est encore assez misérable, surtout sur le haut de gamme.
Emmanuel Macron n'avait donc que très peu de choix, sauf à opter pour une R5, une ë-C3 ou une Dacia Spring... encore une Citroën AMI ! Après tout, l'avenir n'est-il pas aux petits véhicule électrique urbains ? Blague à part, il faut saluer les immenses efforts de Renault ces dernières années, qui a su montrer son savoir-faire en matière de design, de connectivité et de plateformes 100% électriques.
Le choix du Rafale fait ainsi figure de reconnaissance pour tout le travail accompli depuis l'arrivée de Lucas de Meo et de Gilles Vidal, et de toutes les équipes qui ont contribué à renouer avec l'innovation.
Cette année, la logique aurait voulu qu'Emmanuel Macron montre l'exemple de la voiture électrique, largement poussée par l'Europe et la France, n'est-ce pas ? Mais notre cher Président a-t-il vraiment opté pour un véhicule à batterie ?
La nouvelle voiture du président est-elle enfin électrique ?
Après des décennies de Citroën DS21 (Charles de Gaulle), Citroën 15, Citroën SM (Mitterand), on a vu apparaitre les DS5 (Hollande) et même quelques Peugeot 607 (Sarkozy).
En 2017, le Président Emmanuel Macron arborait une belle DS7, symbole du Luxe à la française, dans pure tradition Citroën. Pas de voiture électrique à l'époque, mais nous étions encore à l'âge de pierre en Europe, en dehors de quelques exceptions comme la Zoé.
En 2024, le véhicule présidentiel sera donc un Renault Rafale, le nouveau fleuron de la marque, dont le nom ne vient pas de l'avion de Dassault que l'on connait bien, mais d'un Rafale made in Renault du siècle passé.
Renault très fier de son retour à l'Elysée
Dans son communiqué de presse, le groupe Renault ne gache pas son plaisir d'être de retour à l'Elysée :
La Présidence de la République a choisi le dernier né de la marque Renault sur le segment D, Renault Rafale, comme voiture officielle. Aussi performant qu’efficient, Renault Rafale témoigne du savoir-faire de l’ingénierie Renault. Dessiné par les équipes du centre de design Renault installées à Guyancourt, selon le nouveau langage formel initié par Gilles Vidal, Directeur du design de la marque Renault, Rafale ouvre une nouvelle ère du design de la marque, visionnaire, élégante et audacieuse.
[...]
C’est en 1920, que la Présidence de la République utilise pour la première fois un véhicule de la marque, une Renault 40 CV, qui restera en service jusqu’en 1928. Utilisée par Paul Deschanel, Alexandre Millerand et Gaston Doumergue, cette voiture a marqué le début de l’ère automobile présidentielle. Elle est à l’époque la référence des modèles de luxe Renault. Depuis cette date, pas moins de 12 Présidents de la République choisiront Renault pour leurs déplacements officiels. La dernière de cette longue série, un Renault Espace V, a été à la disposition de l’Elysée en 2016.
[...]
C’est en 1920, que la Présidence de la République utilise pour la première fois un véhicule de la marque, une Renault 40 CV, qui restera en service jusqu’en 1928. Utilisée par Paul Deschanel, Alexandre Millerand et Gaston Doumergue, cette voiture a marqué le début de l’ère automobile présidentielle. Elle est à l’époque la référence des modèles de luxe Renault. Depuis cette date, pas moins de 12 Présidents de la République choisiront Renault pour leurs déplacements officiels. La dernière de cette longue série, un Renault Espace V, a été à la disposition de l’Elysée en 2016.
Luca de Meo, patron du groupe, a renchéri de son côté :
Peu d’entreprises symbolisent la France autant que Renault et nous sommes fiers de le prouver une fois de plus en ce 14 juillet.
Un acte manqué ?
Si le Renault Rafale est esthétiquement très réussi, beaucoup doutent déjà de son succès commercial, notamment à cause d'un tarif très salé pour une voiture qui n'offre finalement que des performances très modestes, au regard de la concurrence allemande.
Le Rafale est surtout un simple hybride, et non un véhicule 100% électrique. Il faut dire qu'en dehors des nouveaux E-3008/E-5008, et du nouveau Scenic, l'offre française est encore assez misérable, surtout sur le haut de gamme.
Emmanuel Macron n'avait donc que très peu de choix, sauf à opter pour une R5, une ë-C3 ou une Dacia Spring... encore une Citroën AMI ! Après tout, l'avenir n'est-il pas aux petits véhicule électrique urbains ? Blague à part, il faut saluer les immenses efforts de Renault ces dernières années, qui a su montrer son savoir-faire en matière de design, de connectivité et de plateformes 100% électriques.
Le choix du Rafale fait ainsi figure de reconnaissance pour tout le travail accompli depuis l'arrivée de Lucas de Meo et de Gilles Vidal, et de toutes les équipes qui ont contribué à renouer avec l'innovation.