General Motors embauche chez Apple pour son système sans CarPlay
Par June Cantillon - Publié le
Le géant américain General Motors entend bien fournir à ses futurs clients un système maison basé sur Android Automotive ou CarPlay comme Android Auto n'auront pas droit de cité.
Les véhicules sont devenus de véritables petits ordinateurs sur roues, d'autant plus depuis l'avènement des véhicules électriques. Certains utilisateurs prennent d'ailleurs en compte l'éventuelle compatibilité avec leur système favori, CarPlay chez Apple ou Android Auto chez Google, comme critère important au moment de faire leur choix. Dans nos vidéos, vous avez pu voir que certains constructeurs comme Tesla, ou encore Rivian ont fait le choix de proposer leurs propres systèmes, ce qui leur offre un meilleur contrôle, mais qui agace parfois les utilisateurs par le manque d'intégration, ou la lenteur de cette dernière, avec leurs smartphones ou les services qui y sont associés.
GM compte également emprunter cette voix d'un développement en interne en s'appuyant sur Android Automotive avec pour objectif de pouvoir proposer des services payants tout en récoltant des données. En effet, la firme vise entre 20 et 25 milliards de dollars de revenus annuels provenant des abonnements d'ici 2030.
Attention toutefois à ne pas confondre Android Auto et Android Automotive. Si le premier est le pendant de CarPlay version Google, Android Automotive est un système d'exploitation à part entière ne nécessitant pas de connexion à un smartphone (avec la possibilité d'intégrer CarPlay et Android Auto selon le bon vouloir du constructeur) et permettant d'accéder aux divers réglages et informations relayées directement par le véhicule, comme la vitesse, le réglage de la climatisation ou encore la consommation ou le niveau de la batterie (et donc de fournir une planification de charge satisfaisante).
De son côté, Apple tente de proposer une meilleure intégration de CarPlay, même si cela nécessite un effort du côté des constructeurs, comme nous avons pu le voir récemment au sein de notre article sur le planificateur de l'App Plans sur la Porsche Taycan.
Pour mener son projet à bien, GM embauche à tour de bras chez les concurrents, et particulièrement chez Apple. Alors que le constructeur annonçait l'abandon progressif de CarPlay, la firme embauchait Mike Abbott, l'ex patron d'iCloud afin de chapeauter sa division planchant sur le logiciel embarqué. Deux anciens d'Apple auraient à nouveau rejoint les troupes de GM, dont David Richardson, le nouveau vice président des logiciels et services de General Motors ayant œuvré pendant 12 ans à Cupertino sur iCloud, FaceTime et Siri, ainsi que Baris Cetinok qui planchait également sur iCloud et Apple Pay.
GM semble donc bien s'entourer afin de tenter proposer une gamme de services aussi attrayants que lucratifs au sein de ses prochains véhicules. Reste à savoir si cette stratégie sera payante, et si les clients seront attirés par un véhicule GM dépourvu de CarPlay et d'Android Auto. Si cela peut sembler compliqué, la réussite de Tesla montre que cela n'a rien d'impossible, à condition que les véhicules et les tarifs soient suffisamment attrayants.
Un futur sans CarPlay chez GM
Les véhicules sont devenus de véritables petits ordinateurs sur roues, d'autant plus depuis l'avènement des véhicules électriques. Certains utilisateurs prennent d'ailleurs en compte l'éventuelle compatibilité avec leur système favori, CarPlay chez Apple ou Android Auto chez Google, comme critère important au moment de faire leur choix. Dans nos vidéos, vous avez pu voir que certains constructeurs comme Tesla, ou encore Rivian ont fait le choix de proposer leurs propres systèmes, ce qui leur offre un meilleur contrôle, mais qui agace parfois les utilisateurs par le manque d'intégration, ou la lenteur de cette dernière, avec leurs smartphones ou les services qui y sont associés.
GM compte également emprunter cette voix d'un développement en interne en s'appuyant sur Android Automotive avec pour objectif de pouvoir proposer des services payants tout en récoltant des données. En effet, la firme vise entre 20 et 25 milliards de dollars de revenus annuels provenant des abonnements d'ici 2030.
Attention toutefois à ne pas confondre Android Auto et Android Automotive. Si le premier est le pendant de CarPlay version Google, Android Automotive est un système d'exploitation à part entière ne nécessitant pas de connexion à un smartphone (avec la possibilité d'intégrer CarPlay et Android Auto selon le bon vouloir du constructeur) et permettant d'accéder aux divers réglages et informations relayées directement par le véhicule, comme la vitesse, le réglage de la climatisation ou encore la consommation ou le niveau de la batterie (et donc de fournir une planification de charge satisfaisante).
De son côté, Apple tente de proposer une meilleure intégration de CarPlay, même si cela nécessite un effort du côté des constructeurs, comme nous avons pu le voir récemment au sein de notre article sur le planificateur de l'App Plans sur la Porsche Taycan.
Les anciens cadres d'Apple à la rescousse
Pour mener son projet à bien, GM embauche à tour de bras chez les concurrents, et particulièrement chez Apple. Alors que le constructeur annonçait l'abandon progressif de CarPlay, la firme embauchait Mike Abbott, l'ex patron d'iCloud afin de chapeauter sa division planchant sur le logiciel embarqué. Deux anciens d'Apple auraient à nouveau rejoint les troupes de GM, dont David Richardson, le nouveau vice président des logiciels et services de General Motors ayant œuvré pendant 12 ans à Cupertino sur iCloud, FaceTime et Siri, ainsi que Baris Cetinok qui planchait également sur iCloud et Apple Pay.
GM semble donc bien s'entourer afin de tenter proposer une gamme de services aussi attrayants que lucratifs au sein de ses prochains véhicules. Reste à savoir si cette stratégie sera payante, et si les clients seront attirés par un véhicule GM dépourvu de CarPlay et d'Android Auto. Si cela peut sembler compliqué, la réussite de Tesla montre que cela n'a rien d'impossible, à condition que les véhicules et les tarifs soient suffisamment attrayants.