Nouveau Scenic électrique : enfin une autonomie correcte sur une voiture française !
Par Didier Pulicani - Publié le
Enterré par les SUV, le Scenic a connu une fin de carrière difficile, pour finalement renaître de ses cendres au salon de Munich, sous des faux-airs de Peugeot 3008.
Mieux encore, ce gros bébé revient en 100% électrique, de quoi satisfaire une clientèle plus familiale, là où la Megane E-Tech (voir notre test) était souvent jugée un peu juste pour partir en vacances.
Ce sera sans doute un immense succès pour la marque et les journalistes présents en Allemagne semblent assez unanimes !
Il faut dire que la fiche technique est plutôt flatteuse :
Enfin une véritable autonomie sur une voiture française ! Jusqu'à présent, ni Stellantis ni Renault ne dépassait les 500Km et encore moins les 600 ! Il faut dire que les constructeurs hexagonaux s'entêtaient à intégrer des batteries ridicules dans leurs véhicules, sans pour autant proposer de la charge très rapide.
Au niveau de la recharge, justement, ce n'est toujours pas le Pérou. Renault annonce 130 kW avec la batterie 60 kWh, et 150 kW avec la batterie 87 kWh pour la charge rapide mais le 15 à 80 % ne se fera qu'en 38 minutes -contre 18 minutes sur une Kia EV6, une Porsche Taycan ou une Hyundai Ioniq 5/6. La courbe semble donc toujours assez médiocre sur la fin...
A l'intérieur, Renault a repris ce qui a fait le succès de la Megane, avec ce double écran (12" de chaque côté) très réussi surmontant une console centrale moderne.
L'utilisation d'Android Automotive est sans aucun doute un énorme point fort pour la marque, d'autant que la surcouche Renault est nettement mieux pensée que ce que fait Volvo ou polestar pour l'instant. Cela permet d'avoir à la fois un excellent planificateur d'itinéraire, mais surtout un système réactif et moderne, avec quantité d'applications et de mises à jour à venir.
L'habitacle offre 5 places, mais pas 3 vraies places à l'arrière. Si l'accoudoir renferme des ports USB et un chargeut sans-fil (c'est bien vu), beaucoup auraient préféré 3 vrais sièges...
Autre point fort par rapport à la Megane, le Scenic électrique propose un grand coffre de 545 litres (mais pas de frunk !), de quoi caser les bagages de 5 personnes... mais pas les câbles de charge accessibles facilement ! Autre souci, comme la Megane, le seuil de chargement est assez haut et creusé dans le bas de caisse.
Extérieurement, difficile de ne pas lui reconnaitre des airs de 3008, mais ce n'est pas un hasard, le directeur du design (Gilles Vidal) a dessiné tous les modèles récents de Peugeot.
Reste que le look est plutôt flatteur, avec quantité de détails de carrosserie et de belles jantes déstructurées. Une sorte de mixe entre la Megane et la marque au Lion, avec ces feux très incisifs qui surmontent une calandre pleine mais très travaillée.
Avec 4,47 mètres de long contre 4,21 mètres à la Megane, l'empattement a gagné 10 centimètres, ce qui permet d'offrir un espace à bord plus généreux. Le plancher est totalement plat et la sensation d'espace est renforcée par l'arrivée d'un toit panoramique, à technologie opacifiante -qu'est-ce qu'on aurait aimé cela chez Tesla ! Il est même possible de n'opacifier que la moitié grâce à une technologie développée par St Gobain.
Le prix n'a pas été communiqué, mais avec la grosse batterie, peu de chances que ce modèle soit situé sous le bonus écologique ! Dommage, il est assemble en France, moteur compris ! La version d'entrée de gamme (qui pourrait en bénéficier) semble encore un peu juste pour faire de l'ombre à un Tesla Model Y, qui offre une meilleure autonomie sur autoroute et une vitesse de charge supérieure -mais un gabarit plus imposant.
Mieux encore, ce gros bébé revient en 100% électrique, de quoi satisfaire une clientèle plus familiale, là où la Megane E-Tech (voir notre test) était souvent jugée un peu juste pour partir en vacances.
Nouveau Scenic électrique
Ce sera sans doute un immense succès pour la marque et les journalistes présents en Allemagne semblent assez unanimes !
Il faut dire que la fiche technique est plutôt flatteuse :
• 170 et 220 ch (traction)
• Couples de 280 et 300 Nm
• Batterie 60 kWh et 87 kWh
• Autonomie de 420Km et 610 km WLTP
• Couples de 280 et 300 Nm
• Batterie 60 kWh et 87 kWh
• Autonomie de 420Km et 610 km WLTP
Enfin une véritable autonomie sur une voiture française ! Jusqu'à présent, ni Stellantis ni Renault ne dépassait les 500Km et encore moins les 600 ! Il faut dire que les constructeurs hexagonaux s'entêtaient à intégrer des batteries ridicules dans leurs véhicules, sans pour autant proposer de la charge très rapide.
Au niveau de la recharge, justement, ce n'est toujours pas le Pérou. Renault annonce 130 kW avec la batterie 60 kWh, et 150 kW avec la batterie 87 kWh pour la charge rapide mais le 15 à 80 % ne se fera qu'en 38 minutes -contre 18 minutes sur une Kia EV6, une Porsche Taycan ou une Hyundai Ioniq 5/6. La courbe semble donc toujours assez médiocre sur la fin...
5 places et un grand coffre
A l'intérieur, Renault a repris ce qui a fait le succès de la Megane, avec ce double écran (12" de chaque côté) très réussi surmontant une console centrale moderne.
L'utilisation d'Android Automotive est sans aucun doute un énorme point fort pour la marque, d'autant que la surcouche Renault est nettement mieux pensée que ce que fait Volvo ou polestar pour l'instant. Cela permet d'avoir à la fois un excellent planificateur d'itinéraire, mais surtout un système réactif et moderne, avec quantité d'applications et de mises à jour à venir.
L'habitacle offre 5 places, mais pas 3 vraies places à l'arrière. Si l'accoudoir renferme des ports USB et un chargeut sans-fil (c'est bien vu), beaucoup auraient préféré 3 vrais sièges...
Autre point fort par rapport à la Megane, le Scenic électrique propose un grand coffre de 545 litres (mais pas de frunk !), de quoi caser les bagages de 5 personnes... mais pas les câbles de charge accessibles facilement ! Autre souci, comme la Megane, le seuil de chargement est assez haut et creusé dans le bas de caisse.
Un air de Peugeot
Extérieurement, difficile de ne pas lui reconnaitre des airs de 3008, mais ce n'est pas un hasard, le directeur du design (Gilles Vidal) a dessiné tous les modèles récents de Peugeot.
Reste que le look est plutôt flatteur, avec quantité de détails de carrosserie et de belles jantes déstructurées. Une sorte de mixe entre la Megane et la marque au Lion, avec ces feux très incisifs qui surmontent une calandre pleine mais très travaillée.
Avec 4,47 mètres de long contre 4,21 mètres à la Megane, l'empattement a gagné 10 centimètres, ce qui permet d'offrir un espace à bord plus généreux. Le plancher est totalement plat et la sensation d'espace est renforcée par l'arrivée d'un toit panoramique, à technologie opacifiante -qu'est-ce qu'on aurait aimé cela chez Tesla ! Il est même possible de n'opacifier que la moitié grâce à une technologie développée par St Gobain.
Le prix n'a pas été communiqué, mais avec la grosse batterie, peu de chances que ce modèle soit situé sous le bonus écologique ! Dommage, il est assemble en France, moteur compris ! La version d'entrée de gamme (qui pourrait en bénéficier) semble encore un peu juste pour faire de l'ombre à un Tesla Model Y, qui offre une meilleure autonomie sur autoroute et une vitesse de charge supérieure -mais un gabarit plus imposant.