2500 apps pour le Vision Pro ! Est-ce suffisant ?
Par Laurence - Publié le
Disponible depuis le mois de février aux États-Unis et depuis début juillet dans de nombreux autres pays (dont la France), le nombre d'applications visionOS semble toujours limité, même s'il vient de passer un cap symbolique.
En effet, Apple vient d'indiquer que le nombre d’applications natives du Vision Pro vient de passer la barre des 2 500. En février dernier et à la sortie du casque, ce chiffre était à 1000, avant de passer à 2 000 apps visionOS (annoncé par Cupertino en juin).
D'après la firme californienne, l'écosystème du Vision Pro a franchi une nouvelle étape : l'App Store visionOS dispose désormais
Mais 2500 apps, est-ce suffisant pour un appareil coûtant près de 4000 euros ? Rappelons que l'App Store a ouvert le 11 juillet 2008 avec seulement 500 applications disponibles (prévues avec iPhone OS 2.0) avant de connaitre une croissance exponentielle. En effet, le nombre d'applications a atteint 2,2 millions en 2017 avant de baisser (en lien avec la décision d'Apple de supprimer les applications 32 bits) à 1,8 million en 2021.
Pour autant, peut-on comparer l'iPhone avec le Vision Pro ? Le contexte et le produit sont en effet différents. Plusieurs explications peuvent être données pour expliquer cette stagnation du nombre d'applications visionOS. La disponibilité réduite du produit au début et un lancement par étape, ou encore son prix font que le nombre d'utilisateurs est assez restreint par rapport à un iPhone.
Ensuite, il y a bien évidemment les conditions de développement de ces applications natives, qui sont également marquées par le prix de l'appareil. Celui-ci est peut-être trop cher pour être acheté par de nombreux -petits- développeurs. Certes, il est possible d'emprunter un Vision Pro, mais les conditions d'Apple ne facilitent pas le processus (des préinscriptions, des listes d'attente, un seul exemplaire par équipe, très peu de laboratoires de test dans le monde). Et finalement ils doivent se contenter d'émuler leur application.
Ces petits développeurs ne voient donc pas de retour sur investissement à court ou moyen terme ou d'engouement particulier du public (toujours pour des questions de prix et d'applications disponibles), ce qui créé un cercle vicieux sur le nombre d'apps disponibles.
En définitive, les applications disponibles sont forcément plus restreintes : ce sont celles de gros éditeurs (par exemple Microsoft) et sont payantes pour la plupart (il faut bien rentabiliser leur création). Mais certains ont de toutes les manières décidé qu'ils ne développeront pas la moindre application comme Netflix, d'autres se font prier comme YouTube.
2 500 apps pour le Vision Pro
En effet, Apple vient d'indiquer que le nombre d’applications natives du Vision Pro vient de passer la barre des 2 500. En février dernier et à la sortie du casque, ce chiffre était à 1000, avant de passer à 2 000 apps visionOS (annoncé par Cupertino en juin).
D'après la firme californienne, l'écosystème du Vision Pro a franchi une nouvelle étape : l'App Store visionOS dispose désormais
de plus de 2 500 applications spatiales nativesqui viennent rejoindre les 1,5 million d'applications iOS / iPadOS compatibles.
Pas assez d'apps réellement pros ?
Mais 2500 apps, est-ce suffisant pour un appareil coûtant près de 4000 euros ? Rappelons que l'App Store a ouvert le 11 juillet 2008 avec seulement 500 applications disponibles (prévues avec iPhone OS 2.0) avant de connaitre une croissance exponentielle. En effet, le nombre d'applications a atteint 2,2 millions en 2017 avant de baisser (en lien avec la décision d'Apple de supprimer les applications 32 bits) à 1,8 million en 2021.
Pour autant, peut-on comparer l'iPhone avec le Vision Pro ? Le contexte et le produit sont en effet différents. Plusieurs explications peuvent être données pour expliquer cette stagnation du nombre d'applications visionOS. La disponibilité réduite du produit au début et un lancement par étape, ou encore son prix font que le nombre d'utilisateurs est assez restreint par rapport à un iPhone.
Ensuite, il y a bien évidemment les conditions de développement de ces applications natives, qui sont également marquées par le prix de l'appareil. Celui-ci est peut-être trop cher pour être acheté par de nombreux -petits- développeurs. Certes, il est possible d'emprunter un Vision Pro, mais les conditions d'Apple ne facilitent pas le processus (des préinscriptions, des listes d'attente, un seul exemplaire par équipe, très peu de laboratoires de test dans le monde). Et finalement ils doivent se contenter d'émuler leur application.
Ces petits développeurs ne voient donc pas de retour sur investissement à court ou moyen terme ou d'engouement particulier du public (toujours pour des questions de prix et d'applications disponibles), ce qui créé un cercle vicieux sur le nombre d'apps disponibles.
En définitive, les applications disponibles sont forcément plus restreintes : ce sont celles de gros éditeurs (par exemple Microsoft) et sont payantes pour la plupart (il faut bien rentabiliser leur création). Mais certains ont de toutes les manières décidé qu'ils ne développeront pas la moindre application comme Netflix, d'autres se font prier comme YouTube.
Nos vidéos / tests sur le Vision Pro
En savoir plus