Microsoft veut supprimer un milliard de mots de passe
Par Laurence - Publié le
Alors que les piratages informatiques se multiplient, Microsoft envisage un changement majeur pour près d'un milliard de ses utilisateurs. En effet, l’ère des mots de passe, jugés trop vulnérables aux cyberattaques, pourrait bientôt toucher à sa fin, remplacée par les... passkeys.
Les mots de passe, omniprésents aujourd'hui, sont de plus en plus critiqués pour leur inefficacité face aux menaces croissantes. D'après Microsoft, ses systèmes bloqueraient près de 7 000 attaques par seconde sur des mots de passe. Pire la firme aurait constaté une augmentation d'attaques sur des mots de passe qui
Les raisons sont assez simples. Les utilisateurs préfèrent choisir des mots de passe faciles à se remémorer plutôt que de faire confiance à son ordinateur pour trouver des versions robustes. Histoire de ne pas se tromper, c'est généralement la même séquence qui est utilisée un peu partout. Plus faciles à s'en rappeler, mais aussi plus facile à pirater -notamment avec des techniques comme de brute force.
Aussi Redmond estime que la persistance des mots de passe offre une
Suivant la trace d'une certaine Pomme, Redmond se met donc aux passkeys, qui sont -rappelons-le- des moyens d’authentification basés sur des facteurs biométriques (empreinte digitale, reconnaissance faciale) ou des codes locaux comme un PIN. Contrairement aux mots de passe, ces derniers ne nécessitent pas de mémorisation et sont bien plus difficiles à intercepter.
Ainsi, ces clés d’accès sont résistantes au phishing, car elles ne peuvent pas être transmises à un tiers. Elles fonctionnent sur des appareils physiques et sont souvent liées à des protocoles sécurisés comme FIDO2. L’authentification avec une passkey est trois fois plus rapide et a une taux de succès trois fois supérieur à celui des mots de passe. Précisons que Microsoft, Google et Apple ont collaboré pour standardiser l’utilisation des passkeys via l’Alliance FIDO, favorisant leur adoption universelle.
Une recrudescence des piratages
Les mots de passe, omniprésents aujourd'hui, sont de plus en plus critiqués pour leur inefficacité face aux menaces croissantes. D'après Microsoft, ses systèmes bloqueraient près de 7 000 attaques par seconde sur des mots de passe. Pire la firme aurait constaté une augmentation d'attaques sur des mots de passe qui
a presque doublé en un an entre 2023 et 2024.
Les raisons sont assez simples. Les utilisateurs préfèrent choisir des mots de passe faciles à se remémorer plutôt que de faire confiance à son ordinateur pour trouver des versions robustes. Histoire de ne pas se tromper, c'est généralement la même séquence qui est utilisée un peu partout. Plus faciles à s'en rappeler, mais aussi plus facile à pirater -notamment avec des techniques comme de brute force.
Aussi Redmond estime que la persistance des mots de passe offre une
fenêtre de tirpour les cybercriminels, qui intensifient leurs attaques avant que cette méthode ne devienne obsolète.
Les passkeys : une alternative prometteuse
Suivant la trace d'une certaine Pomme, Redmond se met donc aux passkeys, qui sont -rappelons-le- des moyens d’authentification basés sur des facteurs biométriques (empreinte digitale, reconnaissance faciale) ou des codes locaux comme un PIN. Contrairement aux mots de passe, ces derniers ne nécessitent pas de mémorisation et sont bien plus difficiles à intercepter.
Ainsi, ces clés d’accès sont résistantes au phishing, car elles ne peuvent pas être transmises à un tiers. Elles fonctionnent sur des appareils physiques et sont souvent liées à des protocoles sécurisés comme FIDO2. L’authentification avec une passkey est trois fois plus rapide et a une taux de succès trois fois supérieur à celui des mots de passe. Précisons que Microsoft, Google et Apple ont collaboré pour standardiser l’utilisation des passkeys via l’Alliance FIDO, favorisant leur adoption universelle.