Telegram a utilisé l’IA pour supprimer 15 millions de groupes en 2024
Par Vincent Lautier - Publié le
En 2024, Telegram a intensifié la lutte contre les contenus illicites sur sa plateforme. Résultat : plus de 15,5 millions de groupes et canaux ont été supprimés, en particulier grâce à des outils de modération assistés par intelligence artificielle. Cette annonce arrive dans un contexte tendu, marqué par l’arrestation récente, en France de Pavel Durov, le fondateur de l’application. Ce dernier est accusé de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher la diffusion de contenus criminels.
L’arrestation de Pavel Durov en août 2024 a provoqué une onde de choc. Le fondateur de Telegram, qui reste en liberté sous caution de 5 millions d’euros, est toujours interdit de quitter la France, où il fait face à des accusations liées à la propagation de contenus illégaux sur sa plateforme, en particulier des réseaux de fraude, des contenus terroristes et des photos et vidéos pédopornographique. Cette affaire a poussé Telegram à renforcer sa modération et à répondre aux attentes des gouvernements pour plus de régulation.
Depuis septembre, l’entreprise affirme avoir fait des progrès importants grâce à ses outils de modération basés sur l’IA. Ces derniers permettent une détection plus rapide des violations, en plus des signalements envoyés par les utilisateurs.
Telegram a lancé une nouvelle page dédiée à la modération pour informer le public de ses actions. Selon les chiffres publiés, plus de 707 000 groupes et canaux liés à la pédopornographie ont été bloqués en 2024, et ce chiffre vertigineux inclut plus de 32 000 suppressions effectuées au cours du seul mois de décembre.
Concernant les contenus liés au terrorisme, la plateforme indique avoir supprimé 130 119 groupes et canaux cette année, en collaboration avec des organisations spécialisées comme Etidal, un centre saoudien de lutte contre l’extrémisme. Depuis 2022, Telegram déclare avoir banni plus de 14 500 canaux extrémistes et 130 millions de contenus violents.
En parallèle, la politique de confidentialité de Telegram a été mise à jour. Désormais, dans les cas d’activités criminelles avérées, certaines données, comme l’adresse IP et le numéro de téléphone, peuvent être transmises aux autorités compétentes.
Malgré ces mesures, le chemin reste long. Des rapports, dont celui de l’ONU publié en octobre, signalent que Telegram reste un outil très utilisé par les réseaux criminels pour des activités comme le blanchiment d’argent ou les paris illégaux. Si Telegram montre sa volonté de mieux encadrer les abus, ces critiques récentes montrent que l’équilibre entre confidentialité et sécurité est toujours un défi majeur.
Une pression croissante pour agir
L’arrestation de Pavel Durov en août 2024 a provoqué une onde de choc. Le fondateur de Telegram, qui reste en liberté sous caution de 5 millions d’euros, est toujours interdit de quitter la France, où il fait face à des accusations liées à la propagation de contenus illégaux sur sa plateforme, en particulier des réseaux de fraude, des contenus terroristes et des photos et vidéos pédopornographique. Cette affaire a poussé Telegram à renforcer sa modération et à répondre aux attentes des gouvernements pour plus de régulation.
Depuis septembre, l’entreprise affirme avoir fait des progrès importants grâce à ses outils de modération basés sur l’IA. Ces derniers permettent une détection plus rapide des violations, en plus des signalements envoyés par les utilisateurs.
Des efforts plus transparents
Telegram a lancé une nouvelle page dédiée à la modération pour informer le public de ses actions. Selon les chiffres publiés, plus de 707 000 groupes et canaux liés à la pédopornographie ont été bloqués en 2024, et ce chiffre vertigineux inclut plus de 32 000 suppressions effectuées au cours du seul mois de décembre.
Concernant les contenus liés au terrorisme, la plateforme indique avoir supprimé 130 119 groupes et canaux cette année, en collaboration avec des organisations spécialisées comme Etidal, un centre saoudien de lutte contre l’extrémisme. Depuis 2022, Telegram déclare avoir banni plus de 14 500 canaux extrémistes et 130 millions de contenus violents.
En parallèle, la politique de confidentialité de Telegram a été mise à jour. Désormais, dans les cas d’activités criminelles avérées, certaines données, comme l’adresse IP et le numéro de téléphone, peuvent être transmises aux autorités compétentes.
Et après ?
Malgré ces mesures, le chemin reste long. Des rapports, dont celui de l’ONU publié en octobre, signalent que Telegram reste un outil très utilisé par les réseaux criminels pour des activités comme le blanchiment d’argent ou les paris illégaux. Si Telegram montre sa volonté de mieux encadrer les abus, ces critiques récentes montrent que l’équilibre entre confidentialité et sécurité est toujours un défi majeur.