Dans les procès du jour, la firme californienne se retrouve sur le banc des accusés. Elle est en effet poursuivie par Masimo, spécialiste du développement et de la conception des technologies de monitorage patient non invasives innovantes (dont des appareils médicaux et des capteurs).
Ce dernier l'accuse d'avoir volé des secrets commerciaux et enfreint dix de ses brevets. Dans ses premières demandes, il est fait état d'informations secrètes obtenues sous couvert d'une relation de travail. Apple aurait apparemment débauché plusieurs employés de Masimo pour renforcer ses propres équipes de santé.
Cupertino aurait contacté le groupe américain en 2013 pour une éventuelle collaboration. Elle aurait déclaré vouloir mieux comprendre la technologie de Masimo pour potentiellement intégrer cette technologie dans ses produits. Une opportunité à laquelle le demandeur n'aurait finalement pas donné de suite favorable. Avec le temps, celui-ci qualifie cette approche, d'effort ciblé pour obtenir des informations et une expertise.
A cette époque, son Directeur général, Joe Kiani, était intervenu suite au départ de Michael O’Reilly (désormais en charge des projets médicaux spéciaux à Cupertino) et avait souligné des manœuvres peu scrupuleuses. Il déclare en effet qu'Apple faisait miroiter des salaires très importants pour attirer les sachants, avec peu d'indications sur les contenus des postes. Ils achètent juste des gens. Dans le cadre de cette action, il est requis la cessation de toute utilisation des brevets concernés, la restitutions des données dérobées ainsi que des dommages et intérêts.
