Swatch veut un OS et de l'électronique 100% suisses pour sa montre connectée en 2018
Par Didier Pulicani - Publié le
Le groupe Swatch était -ces dernières années- resté très en retrait de la course aux montres connectées, même si l'on a pu voir quelques petites choses ici et là, notamment chez Tissot.
Mais Nick Hayek n'a pas dit son dernier mot ! Le PDG du groupe préparait en fait sa riposte
L'objet de ce rapprochement stratégique est de créer un OS 100% suisse, concurrent de ceux d'Apple et de Google (rien que ça !). Le développement a été axé autour des problématiques de sécurité (indépendance totale vis à vis des américains), de la consommation, de la lutte contre l'obsolescence tout en utilisant des standard actuels, comme le Bluetooth LE. De son côté, Swatch a plusieurs cartes à jouer, d'un part grâce à sa filiale EM Microelectronic, qui produit des circuits intégrés, mais aussi avec l'entreprise Renata, spécialiste des petites piles adaptées aux montres.
Malgré toute cette bonne volonté et un savoir-faire inédit, les deux entités auront fort à faire pour concurrencer Google et Apple. En effet, l'OS ne fait pas tout et il est de plus en plus difficile de proposer ces objets connectés sans écosystème complet et éprouvé (smartphones, services en ligne, applications...). Il s'agit en tout cas d'une stratégie à contre-courant de ses concurrents -comme Frédérique Constant ou Tag Heuer- qui ont préféré jusque là se tourner vers les grands acteurs de la Silicon Valley, même s'ils tentent parfois de ramener en Suisse en partie de la poduction.
Swatch vise la sortie de ses premiers produits
Mais Nick Hayek n'a pas dit son dernier mot ! Le PDG du groupe préparait en fait sa riposte
100% Swiss Made. Pour cela, son entreprise a une nouvelle fois collaboré avec le CSEM (Centre suisse d'électronique et de microtechnique), un complexe R&D situé à Neuchâtel, créé grâce à un partenariat public-privé et spécialisé dans les microtechnologies, les nanotechnologies, la microélectronique, l’ingénierie des systèmes, le photovoltaïque ou encore les technologies d’information et de communication.
L'objet de ce rapprochement stratégique est de créer un OS 100% suisse, concurrent de ceux d'Apple et de Google (rien que ça !). Le développement a été axé autour des problématiques de sécurité (indépendance totale vis à vis des américains), de la consommation, de la lutte contre l'obsolescence tout en utilisant des standard actuels, comme le Bluetooth LE. De son côté, Swatch a plusieurs cartes à jouer, d'un part grâce à sa filiale EM Microelectronic, qui produit des circuits intégrés, mais aussi avec l'entreprise Renata, spécialiste des petites piles adaptées aux montres.
Le système d’exploitation développé en partenariat avec le CSEM n’est qu’une première étape et de nouvelles futures applications à basse consommation d’énergie sont d’ores et déjà prévues entre les deux partenaires, grâce à leur savoir-faire dans l’intégration des petits objets.a déclaré le groupe Swatch qui ne cache pas son désir de développer de prime abord, une concurrente de l'Apple Watch
[cet OS] sera spécialement conçu pour les besoins des petits objets connectés (Internet of things) et en premier lieu - bien sûr - pour les montres
Malgré toute cette bonne volonté et un savoir-faire inédit, les deux entités auront fort à faire pour concurrencer Google et Apple. En effet, l'OS ne fait pas tout et il est de plus en plus difficile de proposer ces objets connectés sans écosystème complet et éprouvé (smartphones, services en ligne, applications...). Il s'agit en tout cas d'une stratégie à contre-courant de ses concurrents -comme Frédérique Constant ou Tag Heuer- qui ont préféré jusque là se tourner vers les grands acteurs de la Silicon Valley, même s'ils tentent parfois de ramener en Suisse en partie de la poduction.
Swatch vise la sortie de ses premiers produits
pour la fin 2018.
(Merci Christophe !)