Le patron de Cartier croit beaucoup aux montres connectées... à l'affectif
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Lors de nos reportages réalisés à Baselworld, nous avons rencontré bon nombre d'horlogers de luxe qui comptaient se lancer sur le marché des montres connectées
Alors que la conjoncture est difficile dans le secteur du luxe (fluctuations monétaires, flambée du franc suisse, le tour sur fond de crise), Stanislas de Quercize, CEO de Cartier, reconnait que ses clients sont plus prudents lorsqu'il s'agit de dépenser leur argent. En revanche, l'homme reste confiant quant au succès de sa marque : [depuis la création de la maison en 1847]
Pour maintenir son entreprise à flot, l'homme compte donc sur le savoir faire de sa maison, ainsi que sur son image de marque, et a également relevé les prix de ses produits de 5% en janvier dernier, pour tenir compte
Et si certaines marques voient les montres connectées comme un relai de croissance, Stanislas de Quercize ne compte pas du tout se lancer dans cette aventure :
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prochainement. Du côté de Cartier, filiale du groupe Richemont, il n'en est apparemment pas question.
Alors que la conjoncture est difficile dans le secteur du luxe (fluctuations monétaires, flambée du franc suisse, le tour sur fond de crise), Stanislas de Quercize, CEO de Cartier, reconnait que ses clients sont plus prudents lorsqu'il s'agit de dépenser leur argent. En revanche, l'homme reste confiant quant au succès de sa marque : [depuis la création de la maison en 1847]
vous vous imaginez le nombre de turbulences monétaires, de crises, de guerres mondiales, cela fait partie de la vie. Mais ce qui reste, ce sont les bijoux et l'horlogerieestime-t-il.
Pour maintenir son entreprise à flot, l'homme compte donc sur le savoir faire de sa maison, ainsi que sur son image de marque, et a également relevé les prix de ses produits de 5% en janvier dernier, pour tenir compte
des augmentations annuelles et de la volonté que [ses] prix soient au même niveau partout dans le monde, sans compter les taxes locales et les droits de douane.
Et si certaines marques voient les montres connectées comme un relai de croissance, Stanislas de Quercize ne compte pas du tout se lancer dans cette aventure :
je crois beaucoup aux montres connectées : connectées à l'affectif !s'est-il exclamé. Affirmant que les smartwatches sont certes
utiles, l'homme estime qu'elles peuvent être complémentaires aux montres classiques, mais reste attaché au symbole que représente une montre de luxe :
une autre façon d'avoir des informations, mais cela n'a pas du tout la même valeur : quand on regarde l'heure sur un smartphone ou une montre connectée, elle ne vous dit pas la préciosité du temps qui passeaffirme-t-il. Qu'en pensez-vous ?
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