Apple Watch : du plus frustrant au plus insupportable (et une vidéo !)
Par Didier Pulicani - Publié le
Après notre dernière vidéo où nous tentions de déterminer si l'Apple Watch était réellement indispensable, on s'intéresse aujourd'hui à ses petits défauts !
Cette fois, on évoquera tout d'abord les interfaces et les différents moyens d'accéder aux apps que certains ont souvent jugés assez difficiles à appréhender. Nous aborderons ensuite une série de petits défauts assez frustrants à l'usage et terminerons avec quelques fonctionnalités carrément insupportables.
Hormis son tarif, la plus grosse critique qui entoure l'Apple Watch après quelques heures concerne souvent l'interface, et plus précisément, tous les moyens d'interaction mis à disposition par Apple. Il faut dire qu'après presque 10 ans passés devant l'écran de l'iPhone, le plus dur est surtout de perdre certaines habitudes ! Par exemple, on s'aperçoit qu'on utilisera toujours le tactile en priorité, jusqu'à se rendre compte qu'il ne peut pas tout faire. Parfois, seule la couronne digitale permettra de zoomer sur une photo, par exemple.
Plus compliqué encore, le bouton
L'exemple de
Comme tout appareil high-tech personnel, il est indispensable de lui consacrer au moins quelques minutes de paramétrage. En effet, si vous ne voulez pas que la montre vous demande de vous lever toutes les 30mn ou que la dernière application apparaisse à la place de l'heure, il est important d'aller faire un tour dans l'application
Pour le reste, soyons clairs, Apple a fait un travail assez incroyable. Hormis quelques détails un peu pénibles -comme le fait que les notifications arrivent par dessus toutes les interfaces sans crier gare, peu importe ce que vous faites- on retrouve la logique d'iOS, avec ses boutons
A l'image du premier iPhone, comment ne pas être surpris par le niveau d'intégration et par les possibilités offertes sur un objet de si petite taille ? Rendez-vous compte, aller lire ses e-mails sur une montre, la chose paraissait encore bien loin il n'y a encore que quelques années. Afficher une carte sur Plans, se faire guider dans Paris avec un écran Retina au poignet, elle est là, la révolution !
Seulement voilà, aussi pratique qu'elle soit sur le papier, la Watch souffre également de certains défauts de jeunesse. Tim Cook aurait certes pu attendre encore 6 mois pour donner le temps aux ingénieurs de parfaire leurs applications, mais il est toujours compliqué d'atteindre la perfection sur une version 1.0. Et c'est souvent générateur de grosses frustrations...
Revenons aux e-mails, justement. Quelle bonne idée de pouvoir lire rapidement un message, en attendant d'y répondre sur l'iPhone ou sur le Mac. On peut accéder à la liste, aux différentes boites de réception et même charger chaque message. C'est en fait à ce moment précis que les choses se gâtent : l'Apple Watch se montre incapable d'afficher un e-mail avec une image ou du HTML. Du coup, une bonne partie de vos message sont tout simplement illisibles et la Watch refuse même d'essayer de les afficher dans l'immense majorité des cas. Et dans le cas où le message apparait à peu près correctement, et que votre correspondant vous pose une question simple,comme avec les SMS, on aurait pu penser qu'il soit possible d'y répondre rapidement (
Sans clavier, Siri est donc le seul outil capable de prendre un
L'histoire se répète en fait à plusieurs niveaux : un lien dans Twitter, un flux Instagram bridé à 5 posts, un calendrier qui n'affiche que le mois en cours... Finalement, on se dit souvent qu'on aurait gagné du temps à prendre directement le téléphone, plutôt que d'accéder à une partie des contenus directement sur sa montre, tout en perdant du temps à essayer de dénicher certaines fonctions qui n'existent pas.
Evidemment, il y a fort à parier qu'Apple corrige en partie ces manques et nous évite de nous faire sortir notre téléphone plus que nécessaire (ce qui était d'ailleurs le but de cette montre). Pour autant, on peut aussi se demander si proposer des apps -comme un client mail- a vraiment du sens sur un si petit écran : dans tous les cas, il semble impossible d'afficher un message un peu long, avec les images et la mise en page par exemple. Présenter une page web, même mobile, parait également bien compliqué visuellement parlant.
Il n'a jamais été question pour nous de
On commence d'ailleurs avec une fonction pourtant simple sur une montre traditionnelle, à savoir... donner l'heure. Lorqu'on entend certains dire que l'iPhone
Mais il y a plus problématique : parfois, la montre refuse de donner l'heure. On a par exemple remarqué qu'en position couchée, il était très compliqué de réactiver l'écran. L'accéléromètre ne suffit pas à détecter qu'on souhaite accéder à la montre, il faut apparemment une certaine position. De même, il est impossible de jeter rapidement un coup d'oeil à l'heure avec la main dans la poche, le geste n'étant pas non plus jugé suffisant pour vous offrir l'heure. Ça n'a l'air de rien mais pour ceux qui étaient habitués à une montre classique, avouez que c'est un peu pénible.
Sur un plan plus fonctionnel, on sent que le Watch OS est encore en version 1.0. Si dans l'ensemble, les interfaces sont très réactives, on ne peut pas en dire autant des applications, qui donnent l'impression d'être revenues 10 ans en arrière, sur un vieux Palm qui tente de se connecter à l'internet mondial via un modem9600 bauds. A la fin de la journée, on ne comptera plus les longues secondes où la petite roue s'affiche à l'écran et tente -parfois en vain- de ramener quelques données de l'iPhone. Que ce soit dans les apps natives (Plans, Photos...) ou dans les programmes tiers, la gestion des données réseaux semble encore assez chaotique. Apple a certes promis une mise à jour, mais elle tarde à venir. Après quelques jours, on en arrive à ne plus lancer certaines apps, tant il est plus rapide de sortir l'iPhone de sa poche ou de son sac à main.
Enfin, après une semaine d'utilisation intensive, on a été frappé par un problème qui n'a pas souvent transpiré sur les premiers tests : l'utilisation d'apps sur la durée n'est pas du tout adaptée à notre morphologie. Pour faire simple, tourner son poignet, ça va quelques secondes, mais dès que la position s'éternise, vos nerfs vous rappellent immédiatement qu'il faudra reposer le bras rapidement. Cette petite douleur que l'on ne connaissait pas jusque là vous dissuadera alors rapidement d'aller naviguer longtemps dans vos mails ou de lancer une petite partie de Tetris directement sur la montre. Passé une minute, on ressent déjà une douleur dans la hauteur du bras, nous signifiant qu'on aurait mieux fait de prendre son iPhone, d'autant que la batterie de la montre fondra à vue d'oeil. Coïncidence ou pas, il n'est pas possible de régler la montre pour qu'elle reste allumée très longtemps sans interactions. Même si vous la gardez sous le nez (pour réfléchir à un trajet dans Plans, par exemple ou devant une photo du dernier né de votre copine), parfois, l'écran s'éteint sans crier gare, nous obligeant à aller le chatouiller du doigt.
Tout n'est évidemment pas à jeter dans l'Apple Watch et se concentrer sur ses défauts ne doit pas faire oublier toutes les qualités énumérées dans nos précédentes vidéos. S'il reste encore une belle marge de progression à Apple pour améliorer le logiciel, on restera plus mitigé sur les limitations intrinsèques de l'objet : petit écran, position inconfortable, affichage non-persistant... Cupertino est déjà parvenu à trouver un bon équilibre au regard de ce qui est déjà sur le marché, mais cette première version pourrait ne pas suffire à contenter les habitués de belles toquantes qui ne rechignent pas à donner l'heure dans toutes les positions.
On espère aussi qu'Apple fournira rapidement une évolution de son SDK permettant aux développeurs tiers de décupler les possibilités des apps. Aujourd'hui, soyons clairs, on a plutôt à faire à des widgets qu'à de vraies apps, et rares sont ceux qui regarderont défiler les 3 ou 4 gros titres du Figaro sur leur poignet, pour finir de toute façon par les lire sur l'iPhone. L'avenir de l'Apple Watch passera certes par les apps mais selon toute vraisemblance, certaines d'entre-elles ne perceront jamais faute d'un dispositif vraiment adapté -comme la lecture prolongée, par exemple.
Enfin, quant aux petits bugs ici et là, il ne fait aucun doute qu'ils seront presque tous corrigés dans la version
Cette fois, on évoquera tout d'abord les interfaces et les différents moyens d'accéder aux apps que certains ont souvent jugés assez difficiles à appréhender. Nous aborderons ensuite une série de petits défauts assez frustrants à l'usage et terminerons avec quelques fonctionnalités carrément insupportables.
Une interface simple, mais une courbe d'apprentissage un peu longue
Hormis son tarif, la plus grosse critique qui entoure l'Apple Watch après quelques heures concerne souvent l'interface, et plus précisément, tous les moyens d'interaction mis à disposition par Apple. Il faut dire qu'après presque 10 ans passés devant l'écran de l'iPhone, le plus dur est surtout de perdre certaines habitudes ! Par exemple, on s'aperçoit qu'on utilisera toujours le tactile en priorité, jusqu'à se rendre compte qu'il ne peut pas tout faire. Parfois, seule la couronne digitale permettra de zoomer sur une photo, par exemple.
Plus compliqué encore, le bouton
homede l'iPhone n'est pas mimé par le gros bouton de la Watch. Cette fois, il faudra presser la couronne digitale pour revenir au nuage d'applications. En tout franchise, il faut bien quelques minutes avant de trouver l'astuce, et les premiers jours, on a toujours un petit moment d'hésitation. Par ailleurs, à la différence de l'iPhone, une montre est faite avant-tout pour donner l'heure. Mais à force de taper sur la couronne, on arrivera tantôt sur les apps, tantôt sur l'affichage du cadran. Du coup, il suffit que la toquante accuse d'un peu de latence pour perdre patience. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'on découvre que deux
clicsde suite sur la couronne permettent de revenir à l'application précédente, ce qui peut se montrer encore plus déroutant au début.
L'exemple de
ForceTouchest également caractéristique de ce
trop-pleinde possibilités d'interactions. Parfois, dans l'application
Messagespar exemple, on se dit que ce serait quand-même sympa si l'on pouvait créer un nouveau message, et pas seulement répondre à son correspondant. On peste donc dans son coin contre Apple avant de découvrir que ForceTouch propose souvent des fonctions inédites... comme de créer un nouveau message ! Dans l'app musique, c'est notamment la seule façon de choisir le récepteur AirPlay (mais il faut procéder sur l'écran de lecture, ça ne fonctionne pas ailleurs). C'est également l'unique moyen de changer les cadrans ! Pourtant, même après une semaine, on n'a pas encore toujours le réflexe de l'utiliser, tant l'idée d'aller appuyer sur un écran est loin d'être ancrée dans notre subconscient.
Comme tout appareil high-tech personnel, il est indispensable de lui consacrer au moins quelques minutes de paramétrage. En effet, si vous ne voulez pas que la montre vous demande de vous lever toutes les 30mn ou que la dernière application apparaisse à la place de l'heure, il est important d'aller faire un tour dans l'application
Réglages. Mais là encore, tout n'est pas simple : Apple a estimé que tout n'était pas paramétrable directement sur la Watch, et elle a jugé bon de proposer une app
Apple Watchsur l'iPhone qui fait un peu doublon. Pire, certains paramètres sont même présents de manière exclusive d'un côté ou de l'autre, sans raison apparente. On ne peut pas, par exemple, régler les notifications sur la montre tandis qu'il faudra passer par cette dernière pour gérer ses connexions bluetooth. De manière générale, il y a d'ailleurs bien plus de réglages disponibles depuis l'iPhone que depuis la Watch...
Pour le reste, soyons clairs, Apple a fait un travail assez incroyable. Hormis quelques détails un peu pénibles -comme le fait que les notifications arrivent par dessus toutes les interfaces sans crier gare, peu importe ce que vous faites- on retrouve la logique d'iOS, avec ses boutons
retourssitués en haut de l'écran, ses listes qui défilent, ses double-tappes pour zoomer, ses petites puces pour passer d'un écran à l'autre... On navigue ici en terrain connu, même si les ingénieurs ont évidemment largement simplifié les interfaces, qui n'ont pas vocation à remplacer l'iPhone.
L'Apple Watch, source de frustration constante
A l'image du premier iPhone, comment ne pas être surpris par le niveau d'intégration et par les possibilités offertes sur un objet de si petite taille ? Rendez-vous compte, aller lire ses e-mails sur une montre, la chose paraissait encore bien loin il n'y a encore que quelques années. Afficher une carte sur Plans, se faire guider dans Paris avec un écran Retina au poignet, elle est là, la révolution !
Seulement voilà, aussi pratique qu'elle soit sur le papier, la Watch souffre également de certains défauts de jeunesse. Tim Cook aurait certes pu attendre encore 6 mois pour donner le temps aux ingénieurs de parfaire leurs applications, mais il est toujours compliqué d'atteindre la perfection sur une version 1.0. Et c'est souvent générateur de grosses frustrations...
Revenons aux e-mails, justement. Quelle bonne idée de pouvoir lire rapidement un message, en attendant d'y répondre sur l'iPhone ou sur le Mac. On peut accéder à la liste, aux différentes boites de réception et même charger chaque message. C'est en fait à ce moment précis que les choses se gâtent : l'Apple Watch se montre incapable d'afficher un e-mail avec une image ou du HTML. Du coup, une bonne partie de vos message sont tout simplement illisibles et la Watch refuse même d'essayer de les afficher dans l'immense majorité des cas. Et dans le cas où le message apparait à peu près correctement, et que votre correspondant vous pose une question simple,comme avec les SMS, on aurait pu penser qu'il soit possible d'y répondre rapidement (
Oui,
Non,
d'accordetc.). Là encore, ce n'est pas possible, même avec
Force Touch. Seule solution, sortir l'iPhone de sa poche...
Sans clavier, Siri est donc le seul outil capable de prendre un
input, et pourtant, il lui arrive souvent de botter en touche. Dès que l'assistant doit charger une page web ou des résultats de Bing par exemple, il vous renverra sur l'iPhone ! Essayez par exemple de lui demander qui est Steve Jobs... A l'inverse, il affichera correctement les résultats déjà bien formatés, lorsqu'il trouve ses réponses sur Wikipedia ou Yelp (demandez cette fois la date de naissance de Steve, et il vous répondra directement...). La probabilité d'avoir une réponse sans sortir son téléphone se fait donc au p'tit bonheur la chance...
L'histoire se répète en fait à plusieurs niveaux : un lien dans Twitter, un flux Instagram bridé à 5 posts, un calendrier qui n'affiche que le mois en cours... Finalement, on se dit souvent qu'on aurait gagné du temps à prendre directement le téléphone, plutôt que d'accéder à une partie des contenus directement sur sa montre, tout en perdant du temps à essayer de dénicher certaines fonctions qui n'existent pas.
Evidemment, il y a fort à parier qu'Apple corrige en partie ces manques et nous évite de nous faire sortir notre téléphone plus que nécessaire (ce qui était d'ailleurs le but de cette montre). Pour autant, on peut aussi se demander si proposer des apps -comme un client mail- a vraiment du sens sur un si petit écran : dans tous les cas, il semble impossible d'afficher un message un peu long, avec les images et la mise en page par exemple. Présenter une page web, même mobile, parait également bien compliqué visuellement parlant.
Encore de gros défauts à l'usage
Il n'a jamais été question pour nous de
basher pour basher, mais il faut avouer que les médias ayant publié des tests en avant-première ont rarement soulevé de gros défauts. Il faut dire que pour rester dans la
short-listd'Apple, mieux vaut éviter de blesser la marque, qui pourrait alors vous remplacer par un concurrent. Si globalement, nous sommes plutôt satisfaits du produit, il nous paraitrait absurde de laisser sous silence des problématiques parfois rédhibitoires, qui pourraient faire hésiter certains à craquer.
On commence d'ailleurs avec une fonction pourtant simple sur une montre traditionnelle, à savoir... donner l'heure. Lorqu'on entend certains dire que l'iPhone
est sans doute le moins bon téléphone qui existe(une allégation qui était peut-être vraie au début, mais ce n'est plus du tout le cas), on pourrait mimer cette citation à la Watch : lire l'heure n'est pas toujours simple. Il y a d'abord ce petit laps de temps, quelques dixièmes de seconde, voire une seconde (tout dépend comment on compte) nécessaires à l'écran pour sortir de veille. Lorsque vous relevez le poignet, l'Apple Watch reste noire et vous verrez systématiquement l'écran s'allumer sous vos yeux.
Mais il y a plus problématique : parfois, la montre refuse de donner l'heure. On a par exemple remarqué qu'en position couchée, il était très compliqué de réactiver l'écran. L'accéléromètre ne suffit pas à détecter qu'on souhaite accéder à la montre, il faut apparemment une certaine position. De même, il est impossible de jeter rapidement un coup d'oeil à l'heure avec la main dans la poche, le geste n'étant pas non plus jugé suffisant pour vous offrir l'heure. Ça n'a l'air de rien mais pour ceux qui étaient habitués à une montre classique, avouez que c'est un peu pénible.
Sur un plan plus fonctionnel, on sent que le Watch OS est encore en version 1.0. Si dans l'ensemble, les interfaces sont très réactives, on ne peut pas en dire autant des applications, qui donnent l'impression d'être revenues 10 ans en arrière, sur un vieux Palm qui tente de se connecter à l'internet mondial via un modem9600 bauds. A la fin de la journée, on ne comptera plus les longues secondes où la petite roue s'affiche à l'écran et tente -parfois en vain- de ramener quelques données de l'iPhone. Que ce soit dans les apps natives (Plans, Photos...) ou dans les programmes tiers, la gestion des données réseaux semble encore assez chaotique. Apple a certes promis une mise à jour, mais elle tarde à venir. Après quelques jours, on en arrive à ne plus lancer certaines apps, tant il est plus rapide de sortir l'iPhone de sa poche ou de son sac à main.
Enfin, après une semaine d'utilisation intensive, on a été frappé par un problème qui n'a pas souvent transpiré sur les premiers tests : l'utilisation d'apps sur la durée n'est pas du tout adaptée à notre morphologie. Pour faire simple, tourner son poignet, ça va quelques secondes, mais dès que la position s'éternise, vos nerfs vous rappellent immédiatement qu'il faudra reposer le bras rapidement. Cette petite douleur que l'on ne connaissait pas jusque là vous dissuadera alors rapidement d'aller naviguer longtemps dans vos mails ou de lancer une petite partie de Tetris directement sur la montre. Passé une minute, on ressent déjà une douleur dans la hauteur du bras, nous signifiant qu'on aurait mieux fait de prendre son iPhone, d'autant que la batterie de la montre fondra à vue d'oeil. Coïncidence ou pas, il n'est pas possible de régler la montre pour qu'elle reste allumée très longtemps sans interactions. Même si vous la gardez sous le nez (pour réfléchir à un trajet dans Plans, par exemple ou devant une photo du dernier né de votre copine), parfois, l'écran s'éteint sans crier gare, nous obligeant à aller le chatouiller du doigt.
Problèmes rédhibitoires ou défauts de jeunesse ?
Tout n'est évidemment pas à jeter dans l'Apple Watch et se concentrer sur ses défauts ne doit pas faire oublier toutes les qualités énumérées dans nos précédentes vidéos. S'il reste encore une belle marge de progression à Apple pour améliorer le logiciel, on restera plus mitigé sur les limitations intrinsèques de l'objet : petit écran, position inconfortable, affichage non-persistant... Cupertino est déjà parvenu à trouver un bon équilibre au regard de ce qui est déjà sur le marché, mais cette première version pourrait ne pas suffire à contenter les habitués de belles toquantes qui ne rechignent pas à donner l'heure dans toutes les positions.
On espère aussi qu'Apple fournira rapidement une évolution de son SDK permettant aux développeurs tiers de décupler les possibilités des apps. Aujourd'hui, soyons clairs, on a plutôt à faire à des widgets qu'à de vraies apps, et rares sont ceux qui regarderont défiler les 3 ou 4 gros titres du Figaro sur leur poignet, pour finir de toute façon par les lire sur l'iPhone. L'avenir de l'Apple Watch passera certes par les apps mais selon toute vraisemblance, certaines d'entre-elles ne perceront jamais faute d'un dispositif vraiment adapté -comme la lecture prolongée, par exemple.
Enfin, quant aux petits bugs ici et là, il ne fait aucun doute qu'ils seront presque tous corrigés dans la version
2.0du programme interne. Rappelez-vous d'iPhone OS 1.0, le système nous paraitrait bien antique au regarde de ce qu'est devenu l'iPhone aujourd'hui !