Piratage IPTV : les condamnations à la prison augmentent très fortement
Par Vincent Lautier - Publié le
Les sanctions contre le piratage IPTV se multiplient en Europe. Les autorités renforcent leurs actions, avec de nombreuses condamnations à de la prison ferme pour les revendeurs illégaux. Cela devient de plus en plus une activité à risque.
Le piratage IPTV, qui permet aux utilisateurs d’accéder illégalement à des chaînes cryptées et payantes, telles que Canal+, DAZN ou
Plusieurs affaires récentes témoignent de l’accroissement des sanctions judiciaires en Europe. En Grèce, un homme a été condamné à huit ans de prison et à une amende de 17 000 euros pour avoir vendu des abonnements illégaux d’IPTV. Ses profits, s’élevant à plusieurs millions d’euros, témoignent de l’ampleur de cette activité illicite. En Italie, les autorités ont saisi des biens immobiliers et des véhicules de luxe appartenant à un réseau de revendeurs. Un couple irlandais a écopé de quatre ans de prison pour avoir généré plus de 500 000 euros via la vente d’abonnements pirates. Enfin, au Royaume-Uni, un revendeur a vu sa peine de onze ans de prison confirmée en appel. On est donc loin des simples amendes.
Outre les condamnations, de nombreux pays mettent en place des dispositifs visant à bloquer l’accès aux services IPTV pirates. En Grèce, par exemple, plus de 650 domaines ont été bloqués depuis 2018. En France, l’Arcom a bloqué plus de 5 000 sites depuis 2022, soulignant l’ampleur de cette lutte. Parallèlement, des appels sont lancés pour réduire les prix des services légaux, dans l’espoir de détourner les utilisateurs des solutions illégales, mais peu de changements ont été observés jusqu’à présent, hélas.
Les consommateurs de ces services ne sont pas épargnés par les poursuites. En Grèce, lors des perquisitions liées à ces affaires, les autorités ont saisi des bases de données contenant les informations personnelles de milliers d’abonnés. Certains d’entre eux ont déjà été arrêtés, et d’autres pourraient être poursuivis. Les autorités veulent envoyer un message clair : la répression ne se limite plus aux revendeurs, mais s’étend également aux utilisateurs.
Comme souvent, c’est en s’attaquant aux clients qu’on met un terme efficacement à ce genre de business illégal. Avez-vous déjà utilisé ce type de service, et pensez-vous que cela représente désormais un risque ?
L’IPTV, un fléau pour les diffuseurs, en pleine expansion en Europe
Le piratage IPTV, qui permet aux utilisateurs d’accéder illégalement à des chaînes cryptées et payantes, telles que Canal+, DAZN ou
beIN Sports, est devenu une véritable épine dans le pied des autorités européennes. Ces services pirates sont très populaires, mais ils causent d’importants dommages économiques aux diffuseurs légitimes. En réduisant le nombre d’abonnements légaux et en facilitant l’accès à des contenus payants à prix cassés, ces plateformes génèrent des profits massifs, que les opérateurs ne voient pas entrer dans leurs caisses. Face à cette menace, les autorités, autrefois impuissantes, intensifient désormais leurs efforts pour contrer ces réseaux.
Condamnations sévères en Grèce, en Italie et au Royaume-Uni
Plusieurs affaires récentes témoignent de l’accroissement des sanctions judiciaires en Europe. En Grèce, un homme a été condamné à huit ans de prison et à une amende de 17 000 euros pour avoir vendu des abonnements illégaux d’IPTV. Ses profits, s’élevant à plusieurs millions d’euros, témoignent de l’ampleur de cette activité illicite. En Italie, les autorités ont saisi des biens immobiliers et des véhicules de luxe appartenant à un réseau de revendeurs. Un couple irlandais a écopé de quatre ans de prison pour avoir généré plus de 500 000 euros via la vente d’abonnements pirates. Enfin, au Royaume-Uni, un revendeur a vu sa peine de onze ans de prison confirmée en appel. On est donc loin des simples amendes.
Une lutte qui s’intensifie en Europe
Outre les condamnations, de nombreux pays mettent en place des dispositifs visant à bloquer l’accès aux services IPTV pirates. En Grèce, par exemple, plus de 650 domaines ont été bloqués depuis 2018. En France, l’Arcom a bloqué plus de 5 000 sites depuis 2022, soulignant l’ampleur de cette lutte. Parallèlement, des appels sont lancés pour réduire les prix des services légaux, dans l’espoir de détourner les utilisateurs des solutions illégales, mais peu de changements ont été observés jusqu’à présent, hélas.
Et pour les utilisateurs ?
Les consommateurs de ces services ne sont pas épargnés par les poursuites. En Grèce, lors des perquisitions liées à ces affaires, les autorités ont saisi des bases de données contenant les informations personnelles de milliers d’abonnés. Certains d’entre eux ont déjà été arrêtés, et d’autres pourraient être poursuivis. Les autorités veulent envoyer un message clair : la répression ne se limite plus aux revendeurs, mais s’étend également aux utilisateurs.
Comme souvent, c’est en s’attaquant aux clients qu’on met un terme efficacement à ce genre de business illégal. Avez-vous déjà utilisé ce type de service, et pensez-vous que cela représente désormais un risque ?