Les raccourcis sur les télécommandes sont dans le collimateur de la Commission des affaires culturelles. Hier, les députées Sophie Mette (MoDem) et Michèle Victory (PS) ont présenté devant l'Assemblée Nationale, leur rapport relatif à leur mission "flash" sur la configuration des télécommandes et des pages d’accueil des box afin de préserver la concurrence entre les acteurs.
Ces dernières sont accusées de concurrence déloyale entre les différents services, mais surtout de favoriser les Big Techs aux détriment des chaines et des services de VOD locaux. En effet, la guerre fait rage sur les zapettes entre Netflix, Amazon Prime Video ou encore Disney+.La télécommande constitue, à n’en pas douter, la partie émergée de l’iceberg que représente la distribution des programmes audiovisuels à l’ère numérique, avait déclaré Sophie Mette, lors de la présentation de sa mission confiée le 24 novembre dernier. D'après les rapporteurs, les éditeurs perdraient ainsi 70% de leur audience si les utilisateurs devaient faire défiler l’écran pour les utiliser.
Il faut dire que la question inquiète à un niveau supérieur. En effet, la Commission européenne envisage de mettre de l’ordre dans le segment des télécommandes de téléviseurs, box ou autres appareils audiovisuels. A l'image des chargeurs des smartphones, il serait question d'une télécommande universelle, qui respecterait le règlement sur l’écoconception et l’étiquetage énergétique des écrans électroniques, en vigueur depuis 2019.
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