The Walt Disney Company vient de publier ses résultats financiers pour le troisième trimestre 2020. Le groupe enregistre 4,7 milliards de dollars de pertes pendant le dernier trimestre écoulé (contre près de 2 milliards de bénéfice net il y a un an). Il accuse, avec force, les effets de la pandémie sur les activités physiques comme les parcs d’attractions, les hôtels et les croisières.
En revanche, il a déclaré compter plus de 100 millions d’abonnés payants dans le monde sur l’ensemble de ses services de streaming -Disney +, Hulu et ESPN +. Bénéficiant de la sortie de Hamilton, Disney + en compte 60,5 millions à lui seul. Il atteint ainsi le bas de son objectif initial de cinq ans, après seulement neuf mois de fonctionnement ! Même si on est encore loin des 193 millions d'abonnés de Netflix, la croissance est indéniable (les moyens financiers et les contenus aussi).
C’est une étape significative qui renforce notre stratégie des services directs au consommateur, que nous considérons comme la clé de la croissance future de notre entreprise précise le grand patron Bob Chapek, qui demeure aussi optimiste que possible.
Son résultat par action est ressorti à – 2,61 dollars, mais il est positif à 8 cents par action, en prenant en compte une charge de 3,5 milliards de dollars pour les pertes liées à la pandémie. Aussi, le titre s’appréciait à plus de 5 % lors des échanges après la fermeture de la Bourse, malgré un chiffre d’affaires diminué de 50% en un an, à 11,8 milliards de dollars et des résultats inférieurs aux attentes du marché.
Dans la foulée des annonces financières, il en profite pour annoncer la sortie de Mulan, directement en streaming aux États-Unis, à condition de débourser 29,99 dollars ! En effet, si les princesses et les happy end font partie de la magie de Disney, dans la vie réelle la super production a coûté 200 millions de dollars qu'il faudra bien amortir ! Le film sortira tout de même en salle dans certains pays où le service n’est pas encore proposé, comme en Chine.
