La publicité cachée des YouTubers inquiète l’autorité américaine de la concurrence
Par Didier Pulicani - Publié le
La nouvelle génération fréquente de moins en moins le web et la télévision traditionnelle, et préfère de loin les réseaux sociaux, type Snapchat, Instagram ou encore YouTube.
Mais le vrai problème, c'est que ces plateforme ne rétribuent pas (ou trop peu) les comptes, y compris les plus populaires. L'exemple le plus frappant concerne YouTube, où une vidéo qui dépasse le million de vues, rapporte à peine 1000$ (et encore, sans compter les AdBlockers). Du coup, on se retrouve avec quantité de personnalités
Les marques se sont donc emparées du filon, en payant les YouTubers pour parler de leurs produits. Seul hic, les internautes en sont rarement informés, une pratique totalement illégale dans la plupart des pays occidentaux. Mais plus les années passent, et plus les autorités mettent leur nez dans ces petits arrangements, qu'il devient de plus en plus difficiles à cacher.
La FTC (l’autorité américaine de la concurrence) vient une nouvelle fois de rappeler à l'ordre la Warner Bros. Cette dernière a en effet mis la main au portefeuille en toute discrétion pour rétribuer le célèbre PewDiePie pour parler du jeu
Publicité ou vidéo d'un Youtuber, les internautes devraient théoriquement avoir accès à l'information sans la rechercher dans les petites lignes. Et ne croyez pas que la France soit épargnée par ces pratiques. Récemment, la DGCCRF a ouvert une enquête sur le sujet, et l'on attend avec impatience les conclusions ainsi que les directives qui seront données aux YouTubers, ou plus largement, à tous ceux qui se font payer par les marques sans le mentionner explicitement dans leurs contenus.
Fin 2015, une vidéo de Norman (ci-dessous) intitulée
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Mais le vrai problème, c'est que ces plateforme ne rétribuent pas (ou trop peu) les comptes, y compris les plus populaires. L'exemple le plus frappant concerne YouTube, où une vidéo qui dépasse le million de vues, rapporte à peine 1000$ (et encore, sans compter les AdBlockers). Du coup, on se retrouve avec quantité de personnalités
starifiéespar ces médias, mais incapable d'en vivre correctement.
Les marques se sont donc emparées du filon, en payant les YouTubers pour parler de leurs produits. Seul hic, les internautes en sont rarement informés, une pratique totalement illégale dans la plupart des pays occidentaux. Mais plus les années passent, et plus les autorités mettent leur nez dans ces petits arrangements, qu'il devient de plus en plus difficiles à cacher.
La FTC (l’autorité américaine de la concurrence) vient une nouvelle fois de rappeler à l'ordre la Warner Bros. Cette dernière a en effet mis la main au portefeuille en toute discrétion pour rétribuer le célèbre PewDiePie pour parler du jeu
Middle-earth: Shadow of Mordor(vidéo ci-dessus).
Les consommateurs ont le droit de savoir si leurs auteurs fournissent leurs propres opinions ou s'il s'agit d'emplacements de vente payées [...] Des sociétés comme la Warner Brothers doivent jouer franc jeu avec les consommateurs dans leurs campagnes publicitaires en ligne.
Publicité ou vidéo d'un Youtuber, les internautes devraient théoriquement avoir accès à l'information sans la rechercher dans les petites lignes. Et ne croyez pas que la France soit épargnée par ces pratiques. Récemment, la DGCCRF a ouvert une enquête sur le sujet, et l'on attend avec impatience les conclusions ainsi que les directives qui seront données aux YouTubers, ou plus largement, à tous ceux qui se font payer par les marques sans le mentionner explicitement dans leurs contenus.
Fin 2015, une vidéo de Norman (ci-dessous) intitulée
ASSASSIN DES TEMPLIERSavait été postée sur le compte du jeune humoriste sans explication claire. Il avait fallu attendre quelques semaines avant de voir la mention
Vidéo produite par Ubisoft et inspirée de l'univers du jeu vidéo Assassin's Creed.apparaitre dans la description de la vidéo. Mais même dans ce cas là, on peut se demander si ce spot publicitaire est réellement perçu comme tel par les abonnés de l'artiste...
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