Quel avenir pour Tim Cook : de CEO à Président d'Apple ?
Par Laurence - Publié le
Le conseil d’administration d’Apple se prépare à de grands bouleversements en 2025, alors que deux de ses membres les plus influents atteignent l’âge de la retraite recommandé, qui est fixé à 75 ans. Ce tournant pourrait marquer un chapitre important dans la gouvernance de l’entreprise, avec des implications significatives pour son leadership et sa stratégie.
Art Levinson, président du conseil d’administration d’Apple depuis 2011, aura 75 ans en mars 2025. Ancien CEO et président de Genentech et actuellement CEO de Calico Life Sciences (une filiale d’Alphabet dédiée à la recherche sur le vieillissement et la longévité humaine), il joue un rôle crucial dans la stratégie d’Apple. Selon des rapports récents de Bloomberg, son départ pourrait être annoncé dès février, à l’occasion de l’assemblée annuelle des actionnaires d’Apple, ou se concrétiser plus tard en 2025, voire début 2026.
En outre, Ronald Sugar, 76 ans, ex président-directeur général de Northrop Grumman Corporation et membre du conseil d’administration depuis plusieurs années, pourrait également se retirer prochainement. Titulaire d’un doctorat en ingénierie électrique, il possède une grande expérience dans la gestion des entreprises complexes et des technologies avancées. Bien qu’il ait bénéficié d’une exception à la règle d’âge en mars 2024 en raison de ses contributions significatives, son départ semble inévitable.
L’éventuelle retraite d'Art Levinson laisse entrevoir plusieurs scénarios, notamment une possible succession par Tim Cook, actuellement CEO d’Apple depuis le 24 août 2011. Pour rappel, il a été nommé à ce poste par Steve Jobs, après sa démission pour des raisons de santé. Cela signifie que Tim Cook est à la tête de Cupertino depuis plus de 13 ans. Agé de 64 ans, il pourrait tout à fait assumer le rôle de président du conseil d’administration pour préparer progressivement sa propre transition. Une autre possibilité serait la nomination d’un membre actuel ou d’un nouveau venu au poste de président.
Mais une autre possibilité très à la mode pourrait aussi se profiler : le cumul des mandats ! Tim Cook pourrait tout à fait endosser le rôle de président tout en restant CEO. A titre de comparaison, Mark Zuckerberg (Meta) et Satya Nadella (Microsoft) occupent actuellement ces deux postes dans leurs entreprises respectives. Par ailleurs, Jeff Bezos a montré une voie différente en devenant président exécutif d’Amazon après son retrait du rôle de CEO. Avec plus de 25 ans d’expérience chez Apple, Mister Cook pourrait opter pour une transition similaire.
Ces dernières années, la direction de Tim Cook chez Apple est souvent sujette à débat, notamment concernant la question de l’innovation. Bien qu’il ait conduit l’entreprise à des sommets financiers sans précédent, certains critiques estiment que son mandat a marqué un ralentissement dans le rythme d’innovation révolutionnaire qui caractérisait l’ère Steve Jobs.
La question du retard dans le développement de l'IA, l'échec de certains produits ou l'abandon de gros projets (l'Apple Car) pourraient notamment lui être reproché prochainement. Toutefois, s'il a certes privilégié une innovation plus progressive, cette stratégie s’est révélée extrêmement efficace pour pérenniser Apple en tant qu’entreprise. La valeur de marché d’Apple a dépassé les 3 000 milliards de dollars, s'approchant désormais des 4 000 milliards et son écosystème continue de fidéliser des millions de clients.
Une retraite bien méritée pour Art Levinson et Ronald Sugar
Art Levinson, président du conseil d’administration d’Apple depuis 2011, aura 75 ans en mars 2025. Ancien CEO et président de Genentech et actuellement CEO de Calico Life Sciences (une filiale d’Alphabet dédiée à la recherche sur le vieillissement et la longévité humaine), il joue un rôle crucial dans la stratégie d’Apple. Selon des rapports récents de Bloomberg, son départ pourrait être annoncé dès février, à l’occasion de l’assemblée annuelle des actionnaires d’Apple, ou se concrétiser plus tard en 2025, voire début 2026.
En outre, Ronald Sugar, 76 ans, ex président-directeur général de Northrop Grumman Corporation et membre du conseil d’administration depuis plusieurs années, pourrait également se retirer prochainement. Titulaire d’un doctorat en ingénierie électrique, il possède une grande expérience dans la gestion des entreprises complexes et des technologies avancées. Bien qu’il ait bénéficié d’une exception à la règle d’âge en mars 2024 en raison de ses contributions significatives, son départ semble inévitable.
Quel avenir pour Tim Cook ?
L’éventuelle retraite d'Art Levinson laisse entrevoir plusieurs scénarios, notamment une possible succession par Tim Cook, actuellement CEO d’Apple depuis le 24 août 2011. Pour rappel, il a été nommé à ce poste par Steve Jobs, après sa démission pour des raisons de santé. Cela signifie que Tim Cook est à la tête de Cupertino depuis plus de 13 ans. Agé de 64 ans, il pourrait tout à fait assumer le rôle de président du conseil d’administration pour préparer progressivement sa propre transition. Une autre possibilité serait la nomination d’un membre actuel ou d’un nouveau venu au poste de président.
Mais une autre possibilité très à la mode pourrait aussi se profiler : le cumul des mandats ! Tim Cook pourrait tout à fait endosser le rôle de président tout en restant CEO. A titre de comparaison, Mark Zuckerberg (Meta) et Satya Nadella (Microsoft) occupent actuellement ces deux postes dans leurs entreprises respectives. Par ailleurs, Jeff Bezos a montré une voie différente en devenant président exécutif d’Amazon après son retrait du rôle de CEO. Avec plus de 25 ans d’expérience chez Apple, Mister Cook pourrait opter pour une transition similaire.
Ces dernières années, la direction de Tim Cook chez Apple est souvent sujette à débat, notamment concernant la question de l’innovation. Bien qu’il ait conduit l’entreprise à des sommets financiers sans précédent, certains critiques estiment que son mandat a marqué un ralentissement dans le rythme d’innovation révolutionnaire qui caractérisait l’ère Steve Jobs.
La question du retard dans le développement de l'IA, l'échec de certains produits ou l'abandon de gros projets (l'Apple Car) pourraient notamment lui être reproché prochainement. Toutefois, s'il a certes privilégié une innovation plus progressive, cette stratégie s’est révélée extrêmement efficace pour pérenniser Apple en tant qu’entreprise. La valeur de marché d’Apple a dépassé les 3 000 milliards de dollars, s'approchant désormais des 4 000 milliards et son écosystème continue de fidéliser des millions de clients.
Ces départs imminents et les éventuels réaménagements au sein du conseil d’administration représentent une opportunité stratégique pour Apple de renforcer sa direction et l'orientation de ses produits. Qu’il s’agisse de promouvoir des talents internes ou de recruter des experts externes, l’entreprise devra maintenir un équilibre entre continuité et innovation pour relever les défis futurs. Ces évolutions pourraient façonner la prochaine décennie de l’entreprise et son rôle dans le paysage technologique mondial.
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