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Tim Cook sera bien présent à l’investiture de Donald Trump

Par Laurence - Publié le

Finalement,Tim Cook assistera bien à la cérémonie d’investiture de Donald Trump aux côtés d’autres figures de la Silicon Valley : Elon Musk (forcément), Mark Zuckerberg ou encore Jeff Bezos. Ce choix -révélé par Bloomberg- témoigne d’une stratégie réfléchie des géants de la technologie face à de nouvelles tensions économiques et politiques à venir.

Tim Cook sera bien présent à l’investiture de Donald Trump


Un enjeu stratégique



Avec ce nouveau mandat, les entreprises technologiques se retrouvent confrontées à des menaces potentielles, notamment en matière de réglementation, de contrôle des pratiques commerciales et de tarifs douaniers. Pour s’assurer une place à la table des négociations, les CEO eux-mêmes doivent payer de leur personne et intervenir directement.

Il y a quelques jours, Tim Cook a versé un million de dollars de ses fonds personnels pour cette cérémonie. Bien qu’Apple n’ait pas officiellement contribué, ce geste reflète une tentative de préserver la position de la firme dans ce paysage des plus complexes.

Tim Cook sera bien présent à l’investiture de Donald Trump


Des concessions à venir



Sous le précédent mandat, les dirigeants technologiques ont appris qu’une présence physique était essentielle pour maintenir des relations cordiales avec l’administration à venir. Tim Cook a déjà navigué dans ces eaux troubles, en participant à des dîners avec Donald Trump et le félicitant pour certaines initiatives économiques.

Pour Apple, l’objectif est clair : éviter des amendes colossales ou des sanctions qui pourraient nuire à son modèle économique, en particulier en ce qui concerne l’App Store, un point de tension fréquent dans les discussions sur la concurrence.

Bien évidemment, Apple n’est pas la seule entreprise à ajuster sa stratégie. Meta -presque la première- a supprimé certaines initiatives comme le fact-checking ou encore ses garanties en matière de diversité, équité et inclusion, dans une tentative de séduire les nouvelles sensibilités de la Maison Blanche. On n’évoquera même pas le cas d’Elon Musk, futur ministre.

Mais il ne faudra pas oublier l’ombre des pressions internationales. Alors que les États-Unis examinent de près les pratiques commerciales des grandes entreprises technologiques, des régulateurs à travers le monde, notamment en Europe, intensifient également leur contrôle...