Qualcomm l’emporte contre Arm
Par Vincent Lautier - Publié le
Le géant des semi-conducteurs Qualcomm a marqué un point important face à Arm Holdings dans le conflit juridique portant sur des licences de conception de processeurs. Après plusieurs jours de délibérations, le jury a statué en faveur de Qualcomm sur deux des trois points principaux. Cette décision renforce la position de Qualcomm sur le marché des puces pour PC, mais le dossier est loin d’être définitivement clos.
Le procès concernait l’utilisation, par Qualcomm, des cœurs Oryon dans ses processeurs Snapdragon X pour PC. Ces cœurs, basés sur des technologies développées par Nuvia (entreprise rachetée par Qualcomm en 2021), s’appuient sur des licences liées à Arm. Qualcomm a soutenu que son accord préexistant avec Arm couvrait ces technologies, une position que le jury a validée. Résultat : Qualcomm peut continuer à vendre ses processeurs Snapdragon sans avoir à renégocier ses licences.
Sauf qu’attention, un désaccord subsiste sur une question centrale : Nuvia a-t-elle enfreint les termes de son propre accord de licence avant d’être acquise par Qualcomm ? Sur ce point, le jury n’a pas pu se prononcer, et laisse la porte ouverte à un nouveau procès.
Pour Qualcomm, ce verdict est un soulagement. Il protège son ambition de développer des processeurs personnalisés pour le marché des PC et d’élargir son activité au-delà des smartphones. Qualcomm a d’ailleurs annoncé un objectif de 4 milliards de dollars de revenus liés aux PC d’ici 2029, en s’appuyant sur ses nouvelles puces optimisées pour l’intelligence artificielle.
Arm, de son côté, voit sa stratégie quelque peu bousculée. En cherchant à imposer des royalties plus élevées et à contrôler davantage ses technologies, elle perd un levier important face à Qualcomm, un de ses plus gros clients. Cette défaite pourrait aussi inquiéter d’autres entreprises utilisant les licences d’Arm, comme Nvidia ou AMD, deux géants en embuscade, qui surveillent de près l’issue des futurs appels.
Si Qualcomm sort renforcé pour le moment, l’affaire est loin d’être terminée. Arm a déjà annoncé vouloir demander un nouveau procès, en particulier pour statuer sur la question de la violation de licence par Nuvia que nous évoquons juste au-dessus. En attendant, Qualcomm peut poursuivre ses projets, mais reste sous la menace d’un éventuel retournement juridique.
Pour le moment, le verdict est clair : Qualcomm conserve son droit d’exploiter les technologies Arm via ses accords actuels. Ce résultat pourrait aussi influencer la manière dont les futures licences technologiques seront négociées dans cette industrie.
Un verdict qui clarifie certains points
Le procès concernait l’utilisation, par Qualcomm, des cœurs Oryon dans ses processeurs Snapdragon X pour PC. Ces cœurs, basés sur des technologies développées par Nuvia (entreprise rachetée par Qualcomm en 2021), s’appuient sur des licences liées à Arm. Qualcomm a soutenu que son accord préexistant avec Arm couvrait ces technologies, une position que le jury a validée. Résultat : Qualcomm peut continuer à vendre ses processeurs Snapdragon sans avoir à renégocier ses licences.
Sauf qu’attention, un désaccord subsiste sur une question centrale : Nuvia a-t-elle enfreint les termes de son propre accord de licence avant d’être acquise par Qualcomm ? Sur ce point, le jury n’a pas pu se prononcer, et laisse la porte ouverte à un nouveau procès.
Les conséquences pour les deux entreprises
Pour Qualcomm, ce verdict est un soulagement. Il protège son ambition de développer des processeurs personnalisés pour le marché des PC et d’élargir son activité au-delà des smartphones. Qualcomm a d’ailleurs annoncé un objectif de 4 milliards de dollars de revenus liés aux PC d’ici 2029, en s’appuyant sur ses nouvelles puces optimisées pour l’intelligence artificielle.
Arm, de son côté, voit sa stratégie quelque peu bousculée. En cherchant à imposer des royalties plus élevées et à contrôler davantage ses technologies, elle perd un levier important face à Qualcomm, un de ses plus gros clients. Cette défaite pourrait aussi inquiéter d’autres entreprises utilisant les licences d’Arm, comme Nvidia ou AMD, deux géants en embuscade, qui surveillent de près l’issue des futurs appels.
Un futur encore incertain
Si Qualcomm sort renforcé pour le moment, l’affaire est loin d’être terminée. Arm a déjà annoncé vouloir demander un nouveau procès, en particulier pour statuer sur la question de la violation de licence par Nuvia que nous évoquons juste au-dessus. En attendant, Qualcomm peut poursuivre ses projets, mais reste sous la menace d’un éventuel retournement juridique.
Pour le moment, le verdict est clair : Qualcomm conserve son droit d’exploiter les technologies Arm via ses accords actuels. Ce résultat pourrait aussi influencer la manière dont les futures licences technologiques seront négociées dans cette industrie.