Allô Hidalgo : 30 000 euros de téléphone pour un voyage à Tahiti
Par Vincent Lautier - Publié le
En octobre 2023, Anne Hidalgo a fait un petit détour par la Polynésie pour une mission officielle, a priori liée aux Jeux Olympiques 2024. Trois semaines sur place, cinq collaborateurs dans les valises, et une addition salée pour la mairie de Paris, avec une facture téléphonique de hors forfait de… 30 000 euros.
Dans les chiffres communiqués, on retrouve 40 955 euros pour les vols aller-retour et 18 545 euros pour l’hébergement et les repas. Jusque-là, ça fait déjà mal au portefeuille, mais on va dire que c’est habituel. L’info qui pique un peu plus, c’est ce hors-forfait téléphonique faramineux. Selon Le Canard Enchaîné, personne dans l’équipe n’a pensé à vérifier si le forfait d’Anne Hidalgo était compatible avec le réseau local. Résultat, les communications en Polynésie ont fait exploser la facture, que la mairie a assumée sans la mentionner dans les premiers documents transmis à la justice.
Cette histoire n’a pas traîné à atterrir sur le bureau d’une association anticorruption, qui a porté plainte contre X pour détournement de fonds publics. Le Parquet national financier s’est saisi de l’affaire, lançant des perquisitions dès mars 2024 pour comprendre où et comment les fonds publics ont été utilisés. La mairie, dans la tourmente, défend son voyage en évoquant une mission
Difficile de savoir si cette histoire relève d’une simple négligence ou d’un sérieux manque de contrôle. Ce qui est sûr, c’est que l’addition aurait pu être évitée avec un peu plus d’anticipation. Dans un contexte où la gestion des fonds publics est de plus en plus scrutée, ce genre de dérapage a du mal à passer. Si les frais liés au transport ou à l’hébergement peuvent encore se justifier, un hors forfait téléphonique de cette ampleur, c’est autre chose.
Au final, cette affaire soulève des questions bien plus larges sur l’utilisation des fonds publics et la gestion des déplacements officiels. Entre le voyage en lui-même, ses objectifs flous et des dépenses jugées extravagantes, la maire de Paris se retrouve sous les projecteurs pour des raisons dont elle se serait sans doute bien passée. Le PNF doit trancher sur les responsabilités, mais une chose est sûre : personne n’aime recevoir ce genre de facture, surtout quand c’est le contribuable qui la règle.
Les frais du voyage qui font grincer des dents
Dans les chiffres communiqués, on retrouve 40 955 euros pour les vols aller-retour et 18 545 euros pour l’hébergement et les repas. Jusque-là, ça fait déjà mal au portefeuille, mais on va dire que c’est habituel. L’info qui pique un peu plus, c’est ce hors-forfait téléphonique faramineux. Selon Le Canard Enchaîné, personne dans l’équipe n’a pensé à vérifier si le forfait d’Anne Hidalgo était compatible avec le réseau local. Résultat, les communications en Polynésie ont fait exploser la facture, que la mairie a assumée sans la mentionner dans les premiers documents transmis à la justice.
Une affaire dans le viseur de l’anticorruption
Cette histoire n’a pas traîné à atterrir sur le bureau d’une association anticorruption, qui a porté plainte contre X pour détournement de fonds publics. Le Parquet national financier s’est saisi de l’affaire, lançant des perquisitions dès mars 2024 pour comprendre où et comment les fonds publics ont été utilisés. La mairie, dans la tourmente, défend son voyage en évoquant une mission
culturelle et environnementaledestinée à renforcer les liens entre Paris et la Polynésie. Mais côté communication, le silence sur les 30 000 euros de téléphone passe mal.
Erreur technique ou manque de vigilance ?
Difficile de savoir si cette histoire relève d’une simple négligence ou d’un sérieux manque de contrôle. Ce qui est sûr, c’est que l’addition aurait pu être évitée avec un peu plus d’anticipation. Dans un contexte où la gestion des fonds publics est de plus en plus scrutée, ce genre de dérapage a du mal à passer. Si les frais liés au transport ou à l’hébergement peuvent encore se justifier, un hors forfait téléphonique de cette ampleur, c’est autre chose.
Des questions sur la gestion des fonds publics
Au final, cette affaire soulève des questions bien plus larges sur l’utilisation des fonds publics et la gestion des déplacements officiels. Entre le voyage en lui-même, ses objectifs flous et des dépenses jugées extravagantes, la maire de Paris se retrouve sous les projecteurs pour des raisons dont elle se serait sans doute bien passée. Le PNF doit trancher sur les responsabilités, mais une chose est sûre : personne n’aime recevoir ce genre de facture, surtout quand c’est le contribuable qui la règle.