Mac4Ever teste les iPod Touch, iPod nano et iPod Shuffle de 2012
Par Didier Pulicani - Publié le
Fin octobre, Apple présentait -en marge des nouveaux iMac, Mac mini et MacBook Pro 13" Retina et bien sûr, l'iPad mini- une nouvelle gamme d'iPod.
Pas de nouvel iPod shuffle, mais l'iPod touch et l'iPod nano ont bien évolué.
Avant de rentrer dans le détail (ou si vous n'avez pas le temps de lire notre dossier), voici une petite vidéo où Piera vous présente les atouts, mais aussi quelques critiques sur cette nouvelle gamme, qui ne fait pas forcément l'unanimité.
L'iPod Touch 2012 : bien plus qu'une évolution
L'iPod touch n'avait pas évolué depuis le passage au Retina et commençait à accuser un peu son âge : processeur en retrait, capacités photos/vidéos médiocres et surtout, un design un peu passé ! Il était donc temps de lui redonner quelques couleurs, et surtout, de le ramener au niveau de son grand frère, l'iPhone 5.
Le passage de l'iPhone 4/4S au 5 laissait une impression de finesse et de légèreté qui en a surpris plus d'un. Etonnamment, la sensation est assez proche entre le dernier iPhone et cet iPod Touch cuvée 2012. Apple a réalisé un travail d'intégration assez fabuleux, et l'objet apparait si fin, qu'on se demande s'il ne s'agit pas de la
Coup de chapeau également aux matériaux utilisés : l'aluminium anodisé, qui recouvre la dos de l'appareil, est une vraie réussite. Le choix des couleurs est particulièrement bien vu, nos modèles de test (verts et rouges) sont du plus bel effet. On aurait d'ailleurs beaucoup aimé qu'Apple propose de telles teintes à ses téléphones, qui paraissent alors presque trop classiques à côté du
Petite curiosité, la lentille de l'appareil photo sort du boitier, et l'appendice se retrouve alors directement sur la surface de pose. Si cela évitera sans doute au dos de se rayer trop rapidement, l'iPod manque de stabilité dès lors qu'on le pose sur une table et qu'on s'en sert donc à une main.
La petite dragonne fournie avec l'appareil nous a laissés assez perplexes. Un petit bouton poussoir, assez bien vu, sort du boitier et fait office d'attache de la lanière. Reste que dans les faits, cette dernière parait assez fragile, et surtout, l'idée de tenir à bout de doigts un appareil à plus de 300 euros laisse tout de même songeur ! Alors oui, c'est toujours rassurant quand on prend une photo au dessus du grand canyon, mais cela oblige à trimballer l'accessoire avec soi tout le temps.
Avant de parler de puissance, un mot sur l'écran de 4" : il s'agit de la même dalle qui équipe l'iPhone 5, allongée sur la hauteur, qui permet de gagner largement en lisibilité tant sur le web que sur les apps. Ce changement de format nous avait pleinement convaincus lors de notre test de l'iPhone 5 et Apple s'est montrée plutôt généreuse en l'adoptant sur le Touch seulement quelques semaines plus tard. Evidemment, il faudra être patient avant que l'ensemble des apps ne profitent de la hauteur disponible, et se contenter des bandes noires (en haut et en bas) en attendant.
La gamme démarre désormais à 32Go et ne se décline que sur deux modèles (32 et 64Go). Vu le nombre de couleurs, proposer des version 16Go auraient sans doute complexifié la gestion des stocks chez les revendeurs. Mais c'est une bonne chose : avec ses capacités photos/vidéos en hausse, et l'augmentation de la taille des applications, l'espace de stockage se remplit très vite. Malgré tout, on aimerait bien que la Pomme franchisse la limite des 64Go avant la concurrence, et propose 128Go assez rapidement.
Muni d'une puce A5 -la même que celle de l'iPhone 4S- l'iPod Touch 2012 est largement équipé pour faire tourner tous les programmes et jeux du moments sans compromis. Certes, la Pomme aurait pu passer directement au A6, mais le dernier né des CPU mobiles aurait sans doute impacté l'autonomie, et la finesse de l'appareil, qui aurait également grimpé côté tarifs.
Vous le verrez dans la vidéo qui suit, si l'iPhone 5 est effectivement plus rapide, le gain reste marginal sur les apps, qui ne profitent pas encore de toute la puissance de l'A6. Par ailleurs, sur les jeux notamment, les programmeurs font toujours en sorte que les titres soient utilisable sur l'ensemble de la gamme disponible, et la durée de vie d'un iPod Touch est alors toujours très bonne.
L'appareil photo du nouvel iPod touch se rapproche désormais de celui de l'iPhone, et son nouveau capteur méritait qu'on s'y arrête rapidement. Le temps étant (enfin !) avec nous cette semaine, avec Romina du site BlaaStyle, nous sommes allés shooter rapidement au bord du lac afin de vous offrir ce petit comparatif.
Avec ses 5 MP, nous sommes ici très proches d'une qualité d'image de l'iPhone 4 mais pas encore au niveau des 8MP présents dans les iPhone 5 et 4S. Avec une ouverture ƒ/2.4 (comme sur l'iPhone 5), c'est un petit peu mieux que l'iPhone 4 (ƒ/2,8), ce qui permet d'avoir des images plus lumineuses.
A priori, pas de Saphir artificiel (dommage, vu l'exposition de la lentille), mais le fameux objectif à cinq éléments, censé améliorer l'image et la luminosité. Notons également la rapidité de prise de vue, quasi aussi réactive sur l'iPhone 5, malgré un processeur un peu moins rapide.
Nous avons choisi de comparer cet iPod avec l'iPhone 5, dont le capteur est très proche de celui du 4S et qui représente actuellement le haut-de-gamme des lentilles de cette gamme.
(Attention, les galeries affichent les fichiers originaux si vous cliquez sur les images ! A 2Mo l'image, faites gaffe à votre forfait sur le mobile :-))
Evidemment, pas de miracle concernant les détails de l'image, l'iPod capte 3 millions de points de moins que l'iPhone 5.
Du côté des couleurs, on perd un peu en saturation par rapport à un iPhone 5, qui était pourtant revenu à des niveaux plus normaux (l'iPhone 4 était souvent jugé trop saturé, et le 4S, au contraire, un peu fade). De ce point de vue, on est donc plus proche d'un 4S que d'un iPhone 4.
En pleine lumière (nous avions de la chance, aujourd'hui, le temps était superbe), la prise de grain est très faible (même sur les zones sombres), le niveau de détails reste bon malgré le capteur moins puissant et la luminosité est assez proche des niveaux obtenus avec l'iPhone 5 (qui a tendance à surpexposer les images plus facilement, si nécessaire).
Terminons notre petit test par des résultats en faible lumière. Et là, pas de miracle, il manque la fameuse technologie présente dans l'iPhone 5 qui permet de forcer la luminosité et de minimiser le grain. Oubliez donc les photos de soirées à l'iPod Touch, elles seront floues et très sombres, autant dire inexploitables.
Le flash fourni est d'assez bonne facture, voire même un peu ambitieux. Dans l'exemple qui suit, la lumière de la LED est presque trop forte, provocant des réflexions sur la photo. Sans doute l'iPhone 5, plus performant en basse lumière, limite un peu l'intensité du flash et arrive à une image plus homogène.
Apple n'a donc pas donné à l'iPod touch les mêmes armes que l'iPhone 5, et le petit baladeur accuse toujours deux génération de retard côté photo. Pour autant, nous ne sommes pas déçus de l'équipement fourni, malgré tout un peu au dessus de celui de l'iPhone 4. L'écran de 4" offre par ailleurs une luminosité et un contraste vraiment bons, ce qui permet aux images d'avoir un bien meilleur éclat à l'écran.
Nous avons également profité de ce petit shooting improvisé pour tester rapidement la partie vidéo, désormais en 1080p. Oui, vous avez bien entendu, l'iPod touch de 2012 est capable d'enregistrer en FullHD, comme l'iPhone 5.
Si YouTube dégrade toujours un peu la qualité, vous verrez que le rendu est ici très proche, et qu'il n'y a pas de différence notable entre les deux appareils. Sous Final Cut, on retrouve un léger manque de saturation, comme sur le capteur photo, mais c'est vraiment anecdotique. Même chose pour la stabilisation d'image, où l'iPhone 5 est censé être encore plus à l'aise, mais la différence est encore une fois peu perceptible.
Cet iPod touch cuvée 2012 est donc plutôt bien équipé côté vidéo, d'autant que son écran 4" -le même que sur l'iPhone- est très flatteur pour le rendu des couleurs, sur les photos comme les vidéos. Un réel atout par rapport à la génération précédente.
Pas de révolution côté technique, mais plutôt une mise à niveau face à l'iPhone :
• Siri est à présent pleinement disponible sur l'iPod Touch. Certes, sans 3G, son usage est moins ambitieux dès qu'on s'éloigne du WiFi, mais l'assistant peut se révéler très utile pour simplement dicter un texte ou aider les personnes ayant des problèmes moteur. Apple continue de perfectionner le programme (qui connait désormais les répliques de Bref, et le langage du ch'nord !), dont le statut de
• L'iPod Touch adopte évidemment le nouveau connecteur lightning, comme sur le nano et l'iPhone 5. Si le changement de technologie a fait couler beaucoup d'encre dans les médias, il se révèle beaucoup plus pratique à l'usage : plus fin et surtout utilisable dans les deux sens, le gain dans les usages est évident. Seul regret, la nécessité d'investir dans de couteux adaptateurs, facturés entre 30 et 40 euros, et souvent indispensables pour la voiture ou la station d'accueil audio. Ce nouveau connecteur n'est pas non plus USB3 !
• Les haut-parleurs sont toujours très médiocres, mais Apple fait l'effort de les améliorer à chaque fois. Pas question d'écouter de la musique dessus, mais certaines alertes apparaitront un peu moins nasillardes.
• Pas d'entrée/sortie optique sur ce modèle, et c'est un peu dommage, tant la norme se généralise. Pour le son en qualité numérique, il faudra passer par le connecteur lightning, sous réserve de trouver un adaptateur pour votre système hifi.
• Apple a supprimé le capteur de luminosité, officiellement par manque de place. En usage, c'est un peu dommage dès qu'on utilise l'appareil dans la pénombre, mais le réglage manuel reste évidemment disponible et un positionnement
• Enfin, l'autonomie annoncée est respectée, d'après nos tests. Evidemment, suivant les usages (beaucoup de jeux, visionnage de films), la batterie est diversement sollicitée. Mais l'iPod Touch n'est pas un iPhone et on peut se permettre de ne le recharger que tous les 3 ou 4 jours si l'on se contente d'un usage
Si vous n'avez pas lu notre test des EarPods, alors c'est le moment !
Ces nouveaux écouteurs fournis en standard nous réconcilient enfin avec Apple sur le plan audio. Dotés de basses bien profondes et de niveaux sonores d'excellente facture, ils rivalisent largement avec la concurrence, sur ce segment de prix (autour de 30/40 euros).
Nous apprécions également le fait qu'ils soient seulement semi-intra, et ne coupent pas trop les sons extérieurs. C'est certes plus pénible dans le métro, mais bien moins dangereux en ville et très agréable en Open Space, où il est souvent nécessaire d'entendre les bruits environnants ou les appels de ses collègues.
Seul regret, la télécommande n'est pas fournie (contrairement aux versions boite vendues séparément). Vu le prix, et la taille de l'appareil (qu'on laissera plutôt dans la poche), il s'agit vraiment d'un gagne-petit pour Apple, coutumière de ce genre de compromis.
Proposé à partir de 329 Euros / 349 CHF, on ne peut pas dire que l'iPod Touch soit des plus accessibles. Les petites bourses s'orienteront plutôt vers la génération précédente, 100 euros moins chère (mais qui démarre à 16Go de capacité)
Cependant, au regard des performances, du travail réalisé sur le boitier, et des capacités photos/vidéos, nous avons là pratiquement un iPhone 5 sans les capacités de téléphone (bien que le Touch fonctionne très bien en Skype et en FaceTime. ).
La décision viendra donc plutôt des usages : l'iPod Touch est idéal pour les jeunes ados à qui il est parfois difficile d'offrir un iPhone directement. L'appareil fera à la fois office d'iPod, mais aussi de vraie console de jeux (des milliers de titres sont disponibles sur l'AppStore, dont beaucoup sont gratuits), ce qui permet aussi de relativiser un peu le prix.
Au final, cet iPod Touch, cru 2012, nous a pleinement convaincus ! Apple frise ici le zéro défaut, et seul le prix pourra réellement faire hésiter.
L'iPod nano
Apple continue dans la direction initiée avec l'iPod nano tactile à écran carré de la génération précédente. Fort heureusement, ce nouvel iPod nano embarque un écran de taille suffisante - 6,3 cm de diagonale - pour être manipulé aisément. Il est livré avec des écouteurs EarPods sans télécommande (mais avec la qualité de son de ces écouteurs nouveaux). L'écran s'avère de qualité moyenne, tandis que le baladeur se contente d'être un baladeur, sans tellement de fioritures ni de grosses surprises. Dans l'ensemble, l'appareil est très léger et vraiment orienté pour ceux qui se servent du lecteur musical pour courir, faire du vélo ou autre. Sa légèreté est un atout dans ce contexte.
Accusant 30,4 grammes sur la balance, l'iPod nano sait se faire oublier. Il fait moins de 5 mm d'épaisseur et est construit autour d'une coque aluminium unibody. A priori, vu le poids, rien à craindre niveau résistance aux chocs.
Apple n'a cessé de modifier son iPod nano, de génération en génération. Le design de l'appareil a évolué, passant du petit rectangle des premiers modèles au FatPod nano, puis au nano tactile carré et minuscule. Cette 7e génération garde un air de famille mais embarque quelques particularismes esthétiques... douteux. Les bords de l'écran sont blancs, l'engin est surmonté d'une pièce en plastique blanche également, quelque soit la couleur de l'appareil. L'effet est curieux et pas tellement classe.
Cependant, cet iPod nano étant tactile, comme la génération précédente, mais ayant gagné en surface d'utilisation, il s'avère agréable à l'usage. La réactivité, cependant, n'est pas vraiment comparable à celle des appareils iOS.
Avec son bouton (rond), et son écran tactile, le nano 7G fait penser à un petit iPod touch. À tort. Le nano ne fonctionne pas avec iOS, mais une version maison d'un système rudimentaire. Il est livré avec un petit set d'applications, non extensible. Outre le lecteur musical, le lecteur vidéo, et l'application de visualisation de photos, le nano embarque un logiciel dédié aux Podcast, une radio RDS (quand le casque filaire est connecté), une horloge (moche) et un podomètre Nike. C'est tout. Terminés les joies du carnet d'adresses comme sur les premières générations, ou l'appareil photo comme la 4 et 5e génération.
Les choix esthétiques d'Apple, en matière de logiciel aussi, sont discutables : les applications affichent un look assez iOS, mais avec des icônes rondes. On imagine que Cupertino a voulu ainsi bien montrer qu'il ne s'agissait pas d'applications iOS, mais le bureau de ce nano n'est pas très beau à regarder. D'autant qu'il est livré avec une petite dizaines d'images utilisable comme fond d'écran, sans possibilité d'en ajouter d'autres. Très banales, voire sans personnalité, ces images sont associées aux couleurs de votre nano.
L'iPod nano dispose d'un module bluetooth 4.0 (c'est lui qui exige le moche rectangle blanc en plastique) mais celui-ci ne sert que pour des oreillettes ou des enceintes à cette norme. Il ne permet pas d'envoyer de musique, ou d'images vers l'appareil, qui oblige pour cela à passer par iTunes.
Le nano est rapide au niveau des transferts, et embarque, comme il se doit, le nouveau port Lightning.
Apple présente son nano comme disposant d'une trentaine d'heures d'autonomie. L'appareil est réglé, et ce n'est pas modifiable, pour éteindre l'écran au bout de quelques instants d'inactivité, préservant ainsi la batterie. À l'usage, notre nano de test à tenu 4 jours sans recharge, en étant utilisé de manière régulière mais modérée. Il est de toute manière difficile de déterminer un protocole de test fiable en la matière et nous nous contenterons donc de dire que le nano jouit d'une très bonne autonomie.
Quelques petites innovations, tout de même pour ce nano assez terne. Le bouton servant à régler le volume, en un seul tenant, est très proche de celui de la télécommande des écouteurs EarPods. Les deux excroissances + et - sont séparées par un bande plate servant à mettre en pause (un click) ou à avancer / reculer d'un morceau (deux et trois clicks).
Petite curiosité, une application Dictaphone est "cachée" et ne se révèle que lorsque vous connectez des écouteurs muni de micro. Celle-ci permet logiquement d'enregistrer des petits mémos vocaux.
L'ergonomie du nano est bonne, l'appareil se manie agréablement et tient bien en main. Cependant, quelques détails laissent apparaitre des faiblesses dans la conception logicielle. Ainsi, nombre éléments de menus ne s'affichent pas intégralement sur l'étroit écran. À vous deviner ce que veut dire
Bilan mitigé, au final pour cet iPod nano : certes, l'appareil est un lecteur musical de très bonne facture, solide et autonome, disposant d'excellents écouteurs, mais son positionnement tarifaire, 179 €, en fait un bon choix pour ceux qui veulent essentiellement emporter leur musique en toute légèreté et sans trop craindre les chocs. 10 € moins cher, à 169 € sur le Refurb Store, on trouve des iPod touch 4G Retina. Pour ceux qui ne peuvent se payer un iPod touch de 5e génération, c'est sans doute le choix le plus polyvalent : véritable ordinateur de poche, ayant accès à la logithèque iOS, disposant d'un capteur vidéo et d'un écran Retina.
L'iPod Shuffle
L'iPod Shuffle a été le grand oublié de cette mise à jour. Malgré cela, il conserve toutes ses qualités en terme de simplicité et d'usage.
Le design ne change donc pas d'un pouce : 5 boutons sur la face avant, et un boitier carré, dont l'épaisseur n'est limitée que par la taille de la prise casque.
Les 8 couleurs proposées sont toujours sobres, mais modernes et l'utilisation d'aluminium anodisé est du plus bel effet. Le rouge et le vert restent nos préférées !
L'iPod Shuffle, c'est le compagnon idéal des sportifs, et notamment des joggers : sans écran et relativement robuste, il se clipse facilement à la ceinture ou sur le col du t-shirt.
Avec une autonomie de 15H, et une charge très rapide (2H pour 80% de batterie), l'iPod Shuffle sait se faire oublier, même s'il faudra toujours le connecter au Mac via cette prise jack/USB un peu bizarre, à chaque fois que l'on veut charger l'appareil.
VoiceOver est également appréciable puisqu'il n'y a aucun autre moyen de savoir dans quelle liste de lecture ou sur quel album on se trouve.
Question capacité, on reste sur 2 petits Go. C'est un peu dommage, en ces temps où le coût de la mémoire flash baisse chaque semaine et où certains préfèrent encoder leurs morceaux en haute qualité.
Enfin, Apple reste un peu mesquine, en ne livrant pas les EarPods avec l'appareil, qui conservent les
Enfin, côté tarifs, les 59 Euros / 59 CHF restent plutôt élevés pour un baladeur qui n'a ni wifi, ni bluetooth, ni USB3, ni EarPods.
Pas de nouvel iPod shuffle, mais l'iPod touch et l'iPod nano ont bien évolué.
Avant de rentrer dans le détail (ou si vous n'avez pas le temps de lire notre dossier), voici une petite vidéo où Piera vous présente les atouts, mais aussi quelques critiques sur cette nouvelle gamme, qui ne fait pas forcément l'unanimité.
L'iPod Touch 2012 : bien plus qu'une évolution
L'iPod touch n'avait pas évolué depuis le passage au Retina et commençait à accuser un peu son âge : processeur en retrait, capacités photos/vidéos médiocres et surtout, un design un peu passé ! Il était donc temps de lui redonner quelques couleurs, et surtout, de le ramener au niveau de son grand frère, l'iPhone 5.
Un changement de design très réussi
On adore les couleurs et les matériaux
Le passage de l'iPhone 4/4S au 5 laissait une impression de finesse et de légèreté qui en a surpris plus d'un. Etonnamment, la sensation est assez proche entre le dernier iPhone et cet iPod Touch cuvée 2012. Apple a réalisé un travail d'intégration assez fabuleux, et l'objet apparait si fin, qu'on se demande s'il ne s'agit pas de la
taille limitepour le tenir sereinement entre les doigts.
Coup de chapeau également aux matériaux utilisés : l'aluminium anodisé, qui recouvre la dos de l'appareil, est une vraie réussite. Le choix des couleurs est particulièrement bien vu, nos modèles de test (verts et rouges) sont du plus bel effet. On aurait d'ailleurs beaucoup aimé qu'Apple propose de telles teintes à ses téléphones, qui paraissent alors presque trop classiques à côté du
Touch. Et pourquoi pas également sur les écouteurs ? Les fils blancs commencent à lasser.
Petite curiosité, la lentille de l'appareil photo sort du boitier, et l'appendice se retrouve alors directement sur la surface de pose. Si cela évitera sans doute au dos de se rayer trop rapidement, l'iPod manque de stabilité dès lors qu'on le pose sur une table et qu'on s'en sert donc à une main.
La petite dragonne fournie avec l'appareil nous a laissés assez perplexes. Un petit bouton poussoir, assez bien vu, sort du boitier et fait office d'attache de la lanière. Reste que dans les faits, cette dernière parait assez fragile, et surtout, l'idée de tenir à bout de doigts un appareil à plus de 300 euros laisse tout de même songeur ! Alors oui, c'est toujours rassurant quand on prend une photo au dessus du grand canyon, mais cela oblige à trimballer l'accessoire avec soi tout le temps.
La puissance d'un iPhone 4S, l'écran d'un iPhone 5
4" : parce que la taille, ça compte
Avant de parler de puissance, un mot sur l'écran de 4" : il s'agit de la même dalle qui équipe l'iPhone 5, allongée sur la hauteur, qui permet de gagner largement en lisibilité tant sur le web que sur les apps. Ce changement de format nous avait pleinement convaincus lors de notre test de l'iPhone 5 et Apple s'est montrée plutôt généreuse en l'adoptant sur le Touch seulement quelques semaines plus tard. Evidemment, il faudra être patient avant que l'ensemble des apps ne profitent de la hauteur disponible, et se contenter des bandes noires (en haut et en bas) en attendant.
32 et 64Go seulement
La gamme démarre désormais à 32Go et ne se décline que sur deux modèles (32 et 64Go). Vu le nombre de couleurs, proposer des version 16Go auraient sans doute complexifié la gestion des stocks chez les revendeurs. Mais c'est une bonne chose : avec ses capacités photos/vidéos en hausse, et l'augmentation de la taille des applications, l'espace de stockage se remplit très vite. Malgré tout, on aimerait bien que la Pomme franchisse la limite des 64Go avant la concurrence, et propose 128Go assez rapidement.
Pas de A6, mais une puce qui a fait ses preuves
Muni d'une puce A5 -la même que celle de l'iPhone 4S- l'iPod Touch 2012 est largement équipé pour faire tourner tous les programmes et jeux du moments sans compromis. Certes, la Pomme aurait pu passer directement au A6, mais le dernier né des CPU mobiles aurait sans doute impacté l'autonomie, et la finesse de l'appareil, qui aurait également grimpé côté tarifs.
Vous le verrez dans la vidéo qui suit, si l'iPhone 5 est effectivement plus rapide, le gain reste marginal sur les apps, qui ne profitent pas encore de toute la puissance de l'A6. Par ailleurs, sur les jeux notamment, les programmeurs font toujours en sorte que les titres soient utilisable sur l'ensemble de la gamme disponible, et la durée de vie d'un iPod Touch est alors toujours très bonne.
Test de la partie photo et vidéo
Un appareil photo de 5MP de qualité
L'appareil photo du nouvel iPod touch se rapproche désormais de celui de l'iPhone, et son nouveau capteur méritait qu'on s'y arrête rapidement. Le temps étant (enfin !) avec nous cette semaine, avec Romina du site BlaaStyle, nous sommes allés shooter rapidement au bord du lac afin de vous offrir ce petit comparatif.
Avec ses 5 MP, nous sommes ici très proches d'une qualité d'image de l'iPhone 4 mais pas encore au niveau des 8MP présents dans les iPhone 5 et 4S. Avec une ouverture ƒ/2.4 (comme sur l'iPhone 5), c'est un petit peu mieux que l'iPhone 4 (ƒ/2,8), ce qui permet d'avoir des images plus lumineuses.
A priori, pas de Saphir artificiel (dommage, vu l'exposition de la lentille), mais le fameux objectif à cinq éléments, censé améliorer l'image et la luminosité. Notons également la rapidité de prise de vue, quasi aussi réactive sur l'iPhone 5, malgré un processeur un peu moins rapide.
Nous avons choisi de comparer cet iPod avec l'iPhone 5, dont le capteur est très proche de celui du 4S et qui représente actuellement le haut-de-gamme des lentilles de cette gamme.
(Attention, les galeries affichent les fichiers originaux si vous cliquez sur les images ! A 2Mo l'image, faites gaffe à votre forfait sur le mobile :-))
Evidemment, pas de miracle concernant les détails de l'image, l'iPod capte 3 millions de points de moins que l'iPhone 5.
Du côté des couleurs, on perd un peu en saturation par rapport à un iPhone 5, qui était pourtant revenu à des niveaux plus normaux (l'iPhone 4 était souvent jugé trop saturé, et le 4S, au contraire, un peu fade). De ce point de vue, on est donc plus proche d'un 4S que d'un iPhone 4.
En pleine lumière (nous avions de la chance, aujourd'hui, le temps était superbe), la prise de grain est très faible (même sur les zones sombres), le niveau de détails reste bon malgré le capteur moins puissant et la luminosité est assez proche des niveaux obtenus avec l'iPhone 5 (qui a tendance à surpexposer les images plus facilement, si nécessaire).
Terminons notre petit test par des résultats en faible lumière. Et là, pas de miracle, il manque la fameuse technologie présente dans l'iPhone 5 qui permet de forcer la luminosité et de minimiser le grain. Oubliez donc les photos de soirées à l'iPod Touch, elles seront floues et très sombres, autant dire inexploitables.
Le flash fourni est d'assez bonne facture, voire même un peu ambitieux. Dans l'exemple qui suit, la lumière de la LED est presque trop forte, provocant des réflexions sur la photo. Sans doute l'iPhone 5, plus performant en basse lumière, limite un peu l'intensité du flash et arrive à une image plus homogène.
Apple n'a donc pas donné à l'iPod touch les mêmes armes que l'iPhone 5, et le petit baladeur accuse toujours deux génération de retard côté photo. Pour autant, nous ne sommes pas déçus de l'équipement fourni, malgré tout un peu au dessus de celui de l'iPhone 4. L'écran de 4" offre par ailleurs une luminosité et un contraste vraiment bons, ce qui permet aux images d'avoir un bien meilleur éclat à l'écran.
Et de la vidéo en Full HD !
Nous avons également profité de ce petit shooting improvisé pour tester rapidement la partie vidéo, désormais en 1080p. Oui, vous avez bien entendu, l'iPod touch de 2012 est capable d'enregistrer en FullHD, comme l'iPhone 5.
Si YouTube dégrade toujours un peu la qualité, vous verrez que le rendu est ici très proche, et qu'il n'y a pas de différence notable entre les deux appareils. Sous Final Cut, on retrouve un léger manque de saturation, comme sur le capteur photo, mais c'est vraiment anecdotique. Même chose pour la stabilisation d'image, où l'iPhone 5 est censé être encore plus à l'aise, mais la différence est encore une fois peu perceptible.
Cet iPod touch cuvée 2012 est donc plutôt bien équipé côté vidéo, d'autant que son écran 4" -le même que sur l'iPhone- est très flatteur pour le rendu des couleurs, sur les photos comme les vidéos. Un réel atout par rapport à la génération précédente.
En vrac : lightning, haut parleurs, luminosité, Siri, Autonomie…
Pas de révolution côté technique, mais plutôt une mise à niveau face à l'iPhone :
• Siri est à présent pleinement disponible sur l'iPod Touch. Certes, sans 3G, son usage est moins ambitieux dès qu'on s'éloigne du WiFi, mais l'assistant peut se révéler très utile pour simplement dicter un texte ou aider les personnes ayant des problèmes moteur. Apple continue de perfectionner le programme (qui connait désormais les répliques de Bref, et le langage du ch'nord !), dont le statut de
betan'a plus vraiment lieu d'être. Siri se bonifie avec le temps, et son utilité n'a de sens que si vous lui trouvez des usages.
• L'iPod Touch adopte évidemment le nouveau connecteur lightning, comme sur le nano et l'iPhone 5. Si le changement de technologie a fait couler beaucoup d'encre dans les médias, il se révèle beaucoup plus pratique à l'usage : plus fin et surtout utilisable dans les deux sens, le gain dans les usages est évident. Seul regret, la nécessité d'investir dans de couteux adaptateurs, facturés entre 30 et 40 euros, et souvent indispensables pour la voiture ou la station d'accueil audio. Ce nouveau connecteur n'est pas non plus USB3 !
• Les haut-parleurs sont toujours très médiocres, mais Apple fait l'effort de les améliorer à chaque fois. Pas question d'écouter de la musique dessus, mais certaines alertes apparaitront un peu moins nasillardes.
• Pas d'entrée/sortie optique sur ce modèle, et c'est un peu dommage, tant la norme se généralise. Pour le son en qualité numérique, il faudra passer par le connecteur lightning, sous réserve de trouver un adaptateur pour votre système hifi.
• Apple a supprimé le capteur de luminosité, officiellement par manque de place. En usage, c'est un peu dommage dès qu'on utilise l'appareil dans la pénombre, mais le réglage manuel reste évidemment disponible et un positionnement
mediumsuffit généralement au compromis autonomie/luminosité.
• Enfin, l'autonomie annoncée est respectée, d'après nos tests. Evidemment, suivant les usages (beaucoup de jeux, visionnage de films), la batterie est diversement sollicitée. Mais l'iPod Touch n'est pas un iPhone et on peut se permettre de ne le recharger que tous les 3 ou 4 jours si l'on se contente d'un usage
canapé. A l'inverse, durant un voyage, il remplira pleinement sa fonction en lecture de musique pendant plus de 30 à 40H, et environ 10H en vidéo. Sachant qu'il faut environ 2H pour charger 80% de sa capacité, il faudra juste ne pas oublier… de le brancher à son Mac de temps en temps, Apple n'ayant pas jugé nécessaire d'inclure un adaptateur secteur dans la boite (ne riez pas). Notez qu'un hub USB alimenté fera tout autant l'affaire.
Les EarPods : enfin des écouteurs à la hauteur !
Si vous n'avez pas lu notre test des EarPods, alors c'est le moment !
Ces nouveaux écouteurs fournis en standard nous réconcilient enfin avec Apple sur le plan audio. Dotés de basses bien profondes et de niveaux sonores d'excellente facture, ils rivalisent largement avec la concurrence, sur ce segment de prix (autour de 30/40 euros).
Nous apprécions également le fait qu'ils soient seulement semi-intra, et ne coupent pas trop les sons extérieurs. C'est certes plus pénible dans le métro, mais bien moins dangereux en ville et très agréable en Open Space, où il est souvent nécessaire d'entendre les bruits environnants ou les appels de ses collègues.
Seul regret, la télécommande n'est pas fournie (contrairement aux versions boite vendues séparément). Vu le prix, et la taille de l'appareil (qu'on laissera plutôt dans la poche), il s'agit vraiment d'un gagne-petit pour Apple, coutumière de ce genre de compromis.
Un tarif élevé mais bien positionné
Proposé à partir de 329 Euros / 349 CHF, on ne peut pas dire que l'iPod Touch soit des plus accessibles. Les petites bourses s'orienteront plutôt vers la génération précédente, 100 euros moins chère (mais qui démarre à 16Go de capacité)
Cependant, au regard des performances, du travail réalisé sur le boitier, et des capacités photos/vidéos, nous avons là pratiquement un iPhone 5 sans les capacités de téléphone (bien que le Touch fonctionne très bien en Skype et en FaceTime. ).
La décision viendra donc plutôt des usages : l'iPod Touch est idéal pour les jeunes ados à qui il est parfois difficile d'offrir un iPhone directement. L'appareil fera à la fois office d'iPod, mais aussi de vraie console de jeux (des milliers de titres sont disponibles sur l'AppStore, dont beaucoup sont gratuits), ce qui permet aussi de relativiser un peu le prix.
Au final, cet iPod Touch, cru 2012, nous a pleinement convaincus ! Apple frise ici le zéro défaut, et seul le prix pourra réellement faire hésiter.
L'iPod nano
Apple continue dans la direction initiée avec l'iPod nano tactile à écran carré de la génération précédente. Fort heureusement, ce nouvel iPod nano embarque un écran de taille suffisante - 6,3 cm de diagonale - pour être manipulé aisément. Il est livré avec des écouteurs EarPods sans télécommande (mais avec la qualité de son de ces écouteurs nouveaux). L'écran s'avère de qualité moyenne, tandis que le baladeur se contente d'être un baladeur, sans tellement de fioritures ni de grosses surprises. Dans l'ensemble, l'appareil est très léger et vraiment orienté pour ceux qui se servent du lecteur musical pour courir, faire du vélo ou autre. Sa légèreté est un atout dans ce contexte.
Accusant 30,4 grammes sur la balance, l'iPod nano sait se faire oublier. Il fait moins de 5 mm d'épaisseur et est construit autour d'une coque aluminium unibody. A priori, vu le poids, rien à craindre niveau résistance aux chocs.
Nano, un concept en perpétuel renouvellement
Apple n'a cessé de modifier son iPod nano, de génération en génération. Le design de l'appareil a évolué, passant du petit rectangle des premiers modèles au FatPod nano, puis au nano tactile carré et minuscule. Cette 7e génération garde un air de famille mais embarque quelques particularismes esthétiques... douteux. Les bords de l'écran sont blancs, l'engin est surmonté d'une pièce en plastique blanche également, quelque soit la couleur de l'appareil. L'effet est curieux et pas tellement classe.
Cependant, cet iPod nano étant tactile, comme la génération précédente, mais ayant gagné en surface d'utilisation, il s'avère agréable à l'usage. La réactivité, cependant, n'est pas vraiment comparable à celle des appareils iOS.
Un faux iPod touch
Avec son bouton (rond), et son écran tactile, le nano 7G fait penser à un petit iPod touch. À tort. Le nano ne fonctionne pas avec iOS, mais une version maison d'un système rudimentaire. Il est livré avec un petit set d'applications, non extensible. Outre le lecteur musical, le lecteur vidéo, et l'application de visualisation de photos, le nano embarque un logiciel dédié aux Podcast, une radio RDS (quand le casque filaire est connecté), une horloge (moche) et un podomètre Nike. C'est tout. Terminés les joies du carnet d'adresses comme sur les premières générations, ou l'appareil photo comme la 4 et 5e génération.
Les choix esthétiques d'Apple, en matière de logiciel aussi, sont discutables : les applications affichent un look assez iOS, mais avec des icônes rondes. On imagine que Cupertino a voulu ainsi bien montrer qu'il ne s'agissait pas d'applications iOS, mais le bureau de ce nano n'est pas très beau à regarder. D'autant qu'il est livré avec une petite dizaines d'images utilisable comme fond d'écran, sans possibilité d'en ajouter d'autres. Très banales, voire sans personnalité, ces images sont associées aux couleurs de votre nano.
iTunes requis
L'iPod nano dispose d'un module bluetooth 4.0 (c'est lui qui exige le moche rectangle blanc en plastique) mais celui-ci ne sert que pour des oreillettes ou des enceintes à cette norme. Il ne permet pas d'envoyer de musique, ou d'images vers l'appareil, qui oblige pour cela à passer par iTunes.
Le nano est rapide au niveau des transferts, et embarque, comme il se doit, le nouveau port Lightning.
Apple présente son nano comme disposant d'une trentaine d'heures d'autonomie. L'appareil est réglé, et ce n'est pas modifiable, pour éteindre l'écran au bout de quelques instants d'inactivité, préservant ainsi la batterie. À l'usage, notre nano de test à tenu 4 jours sans recharge, en étant utilisé de manière régulière mais modérée. Il est de toute manière difficile de déterminer un protocole de test fiable en la matière et nous nous contenterons donc de dire que le nano jouit d'une très bonne autonomie.
Les petits trucs cachés et les bizarreries
Quelques petites innovations, tout de même pour ce nano assez terne. Le bouton servant à régler le volume, en un seul tenant, est très proche de celui de la télécommande des écouteurs EarPods. Les deux excroissances + et - sont séparées par un bande plate servant à mettre en pause (un click) ou à avancer / reculer d'un morceau (deux et trois clicks).
Petite curiosité, une application Dictaphone est "cachée" et ne se révèle que lorsque vous connectez des écouteurs muni de micro. Celle-ci permet logiquement d'enregistrer des petits mémos vocaux.
L'ergonomie du nano est bonne, l'appareil se manie agréablement et tient bien en main. Cependant, quelques détails laissent apparaitre des faiblesses dans la conception logicielle. Ainsi, nombre éléments de menus ne s'affichent pas intégralement sur l'étroit écran. À vous deviner ce que veut dire
Regrouper les co.... Pas très finalisé tout ça.
À réserver aux coureurs, les autres préféreront l'iPod touch
Bilan mitigé, au final pour cet iPod nano : certes, l'appareil est un lecteur musical de très bonne facture, solide et autonome, disposant d'excellents écouteurs, mais son positionnement tarifaire, 179 €, en fait un bon choix pour ceux qui veulent essentiellement emporter leur musique en toute légèreté et sans trop craindre les chocs. 10 € moins cher, à 169 € sur le Refurb Store, on trouve des iPod touch 4G Retina. Pour ceux qui ne peuvent se payer un iPod touch de 5e génération, c'est sans doute le choix le plus polyvalent : véritable ordinateur de poche, ayant accès à la logithèque iOS, disposant d'un capteur vidéo et d'un écran Retina.
L'iPod Shuffle
L'iPod Shuffle a été le grand oublié de cette mise à jour. Malgré cela, il conserve toutes ses qualités en terme de simplicité et d'usage.
Le design ne change donc pas d'un pouce : 5 boutons sur la face avant, et un boitier carré, dont l'épaisseur n'est limitée que par la taille de la prise casque.
Les 8 couleurs proposées sont toujours sobres, mais modernes et l'utilisation d'aluminium anodisé est du plus bel effet. Le rouge et le vert restent nos préférées !
L'iPod Shuffle, c'est le compagnon idéal des sportifs, et notamment des joggers : sans écran et relativement robuste, il se clipse facilement à la ceinture ou sur le col du t-shirt.
Avec une autonomie de 15H, et une charge très rapide (2H pour 80% de batterie), l'iPod Shuffle sait se faire oublier, même s'il faudra toujours le connecter au Mac via cette prise jack/USB un peu bizarre, à chaque fois que l'on veut charger l'appareil.
VoiceOver est également appréciable puisqu'il n'y a aucun autre moyen de savoir dans quelle liste de lecture ou sur quel album on se trouve.
Question capacité, on reste sur 2 petits Go. C'est un peu dommage, en ces temps où le coût de la mémoire flash baisse chaque semaine et où certains préfèrent encoder leurs morceaux en haute qualité.
Enfin, Apple reste un peu mesquine, en ne livrant pas les EarPods avec l'appareil, qui conservent les
vieuxécouteurs, toujours sans télécommande.
Enfin, côté tarifs, les 59 Euros / 59 CHF restent plutôt élevés pour un baladeur qui n'a ni wifi, ni bluetooth, ni USB3, ni EarPods.