L'AirTag, le produit le plus critiqué du moment chez Apple
Par Laurence - Mis à jour le
d'appuyer sur le couvercle en acier inoxydable, puis le faire tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, retirer le couvercle et la pile, puis insérer une nouvelle pile bouton CR2032 3 V au lithium. Et c'est là que les ennuis commencent...
En effet, les autorités australiennes avaient bondi
Avec un peu de retard, la France contribue à alimenter cette problématique. En effet, la Haute Autorité de Santé (qui a fort à faire avec le Covid) vient de publier un inquiétant rapport intitulé
Diagnostic et prise en charge des enfants ayant ingéré une pile bouton ou une pile plate.
Elle constate en effet un nombre croissant de cas d'ingestion de piles de grand diamètre (peut être en raison des confinements successifs). Elle rappelle en effet que
les piles boutons ou piles plates sont omniprésentes dans notre quotidien : montres, clefs, télécommandes, jouets pour enfants… Ingérées, elles présentent un risque potentiellement mortel en raison de leur toxicité pour l’organisme des très jeunes enfants. Elle vise tout particulièrement le
risque d’enclavement œsophagien qui est maximal avec les piles dont le diamètre est supérieur ou égal à 15 mm(celle des AirTags).
Pour éviter cela, certains fabriquants ont posé un revêtement amer sur les CR2032, comme celles commercialisées par Duracell qui possède
un sticker en forme d'anneau, au goût amer contenant du Bitrex, inoffensif pour la santé. Sauf qu'Apple a précisé sur sa page web dédiée
en fonction de l’alignement du revêtement par rapport aux contacts de la pile, les piles CR2032 avec revêtement amer peuvent ne pas fonctionner avec l’AirTag et d’autres produits alimentés par une pile!
Voila qui ne devrait pas arranger la situation et les difficultés croissantes, que connait actuellement Apple avec son AirTag. Parmi les derniers soucis en date, Letita James -Procureur Général de New York- a publié un communiqué officiel mettant en garde les concitoyens sur les détournements des AirTags, les cas de vols ou de harcèlement. Même s'ils ont été conçus comme de simples balises pour retrouver un objet perdu, les voilà sur le devant de la scène, au cœur de bien des polémiques sécuritaires, et c'est à se demander si ces dernières ne pourraient avoir raison d'eux.