VE : Fisker abandonne l'idée des batteries solides
Par Didier Pulicani - Publié le
C’est le genre de technologie où, lorsque vous vous sentez que vous avez réussi à 90%, et que vous y êtes presque, vous vous rendez compte que les 10 derniers pourcents sont beaucoup plus difficiles que les 90 premiers. Nous avons donc complètement abandonné les batteries à semi-conducteurs à ce stade, car nous ne les voyons tout simplement pas se matérialiser.Manque de financement, réelles limitations technologiques, difficile de savoir si la jeune marqué américaine, qui n'en est pas à son premier coup d'épée dans l'eau, a réellement misé sur le bon cheval pour tenter de bousculer le marché.
Rappelons à juste titre que les batteries solides existent déjà, on en trouve notamment dans les pacemakers depuis bien longtemps. Ces accumulateurs offrent de réels avantages par rapport à leurs homologues au lithium-ion, comme des températures d'utilisations plus larges (jusqu'à 100 degrés), des risques de surchauffe plus limités, l'utilisation de matériaux moins couteux, et surtout, une meilleure densité énergétique. Fisker estimait pouvoir charger 800Km en quelques minutes seulement.
Actuellement, la quasi-totalité des constructeurs se dit intéressé par les batteries solides, la plupart ayant largement investi dans la recherche ou dans différentes startups : Ford, BMW et Hyundai avec Solid Power, mais aussi General Motors, Honda, Toyota ou encore Volkswagen estiment pouvoir en produire d'ici 2025.