La voiture électrique de Dyson était pleine de (trop) belles promesses
Par Didier Pulicani - Publié le
Il y a deux ans, James Dyson avait révélé, à la surprise générale, vouloir lancer une voiture électrique sur laquelle il travaillait depuis 2015 !
Finalement, fin 2019, le célèbre créateur d'aspirateur jette l'éponge, sans pour autant renoncer à l'élaboration de batteries, des systèmes de vision par ordinateur, et l'apprentissage automatique. Il faut dire que l'investissement (déjà un demi-milliard de livres) était colossal, et une usine devait même voir le jour d'ici un ou 2 ans à Singapour !
Dans le Sunday Times, James Dyson révèle quelques briques de sa potentielle rivale de Tesla. La première de la série, nom de code
Enfin, le voiture embarquait une batterie solide offrant jusqu'à 1000Km d'autonomie. Ce gros bébé de plus de 2 tonnes n'a toutefois pas tenu ses promesses durant les essais, réalisés secrètement dans un complexe de l'entreprise. Pire, son prix de vente aurait tourné autour de 170 000€, impossible à vendre face à une concurrence déjà beaucoup mieux armée.
Bref, voilà encore une preuve que s'improviser constructeur automobile, malgré un savoir-faire dans l'électrique, n'est pas à la portée de toutes les entreprises. Il faut dire qu'au delà de l'aspect électrique et même purement automobile, les équipements informatiques nécessitent eux-aussi de nombreux investissements.
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Finalement, fin 2019, le célèbre créateur d'aspirateur jette l'éponge, sans pour autant renoncer à l'élaboration de batteries, des systèmes de vision par ordinateur, et l'apprentissage automatique. Il faut dire que l'investissement (déjà un demi-milliard de livres) était colossal, et une usine devait même voir le jour d'ici un ou 2 ans à Singapour !
Dans le Sunday Times, James Dyson révèle quelques briques de sa potentielle rivale de Tesla. La première de la série, nom de code
N526, concurrente du Model X, aurait du offrir jusqu'à 7 place pour une longueur générale de 5m environ. Sous le capot, il était prévu d'installer deux moteurs offrant jusqu'à 500 CV de puissance, pour effectuer un 0 à 100 en 4,8s -pas mal, mais rien d'impressionnant face à Tesla.
Enfin, le voiture embarquait une batterie solide offrant jusqu'à 1000Km d'autonomie. Ce gros bébé de plus de 2 tonnes n'a toutefois pas tenu ses promesses durant les essais, réalisés secrètement dans un complexe de l'entreprise. Pire, son prix de vente aurait tourné autour de 170 000€, impossible à vendre face à une concurrence déjà beaucoup mieux armée.
Bref, voilà encore une preuve que s'improviser constructeur automobile, malgré un savoir-faire dans l'électrique, n'est pas à la portée de toutes les entreprises. Il faut dire qu'au delà de l'aspect électrique et même purement automobile, les équipements informatiques nécessitent eux-aussi de nombreux investissements.
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