Conduite autonome : l'Europe pourrait assouplir les règles, sous la pression de Tesla
Par Didier Pulicani - Publié le
En matière de conduite semi-autonome, l'Europe se montre nettement plus restrictive que certains pays, comme les USA par exemple.
Ceux qui possèdent un véhicule récent le savent, les contraintes sont nombreuses lorsque la voiture
Heureusement, la législation est en perpétuelle évolution et pourrait être amenée à changer rapidement, notamment sous la pression de Tesla. Pour les clients de la marque, et malgré les capacités des derniers modèles, prendre une bretelle de sortie, doubler ou même détecter les obstacles à venir n'est pas encore autorisé ou alors fortement bridé. Pour les conducteur, cela conduit même parfois à des situations désagréables, voires dangereuses, lorsque la voiture leur rend les commandes sans crier gare -dans un virage trop anguleux par exemple.
Les propositions, soumises par l’Association européenne pour l’électromobilité (Avere), dont Tesla France est membre, suggèrent de porter le temps laissé à l'Autopilot pour changer de voie à 20 secondes (au lieu de 5 actuellement) et d’augmenter la capacité de virage du système. Dudley Curtis, porte-parole du Conseil européen pour la sécurité des transports, a déclaré:
A noter que certaines fonctions, comme le Smart Summon, à savoir la capacité à ce que la voiture roule seule sur les routes privées (comme les parking de supermarché) n'est pas encore à l'étude et formellement interdites en Europe, alors qu'elles sont pleinement autorisées aux USA.
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Ceux qui possèdent un véhicule récent le savent, les contraintes sont nombreuses lorsque la voiture
conduit toute seule: on ne peut enlever les mains du volant très longtemps sans être rappelé à l'ordre, les courbes ne doivent pas être trop prononcées et le véhicule n'a pas encore le droit de prendre des initiatives tout seul, comme pour changer de voie sur autoroute, s'engager sur une bretelle ou même conduire sans pilote à petite vitesse.
Heureusement, la législation est en perpétuelle évolution et pourrait être amenée à changer rapidement, notamment sous la pression de Tesla. Pour les clients de la marque, et malgré les capacités des derniers modèles, prendre une bretelle de sortie, doubler ou même détecter les obstacles à venir n'est pas encore autorisé ou alors fortement bridé. Pour les conducteur, cela conduit même parfois à des situations désagréables, voires dangereuses, lorsque la voiture leur rend les commandes sans crier gare -dans un virage trop anguleux par exemple.
Les propositions, soumises par l’Association européenne pour l’électromobilité (Avere), dont Tesla France est membre, suggèrent de porter le temps laissé à l'Autopilot pour changer de voie à 20 secondes (au lieu de 5 actuellement) et d’augmenter la capacité de virage du système. Dudley Curtis, porte-parole du Conseil européen pour la sécurité des transports, a déclaré:
Nous pensons que ces types de fonctions automatisées nécessitent des tests et des autorisations réglementaires indépendants basés sur une liste commune d'exigences de performance et de normes de sécurité.
A noter que certaines fonctions, comme le Smart Summon, à savoir la capacité à ce que la voiture roule seule sur les routes privées (comme les parking de supermarché) n'est pas encore à l'étude et formellement interdites en Europe, alors qu'elles sont pleinement autorisées aux USA.
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