Ford, Toyota, Mazda, PSA, Fuji et Suzuki se sont alliés pour former le Consortium SmartDeviceLink avec certains fournisseurs d'électroniques. Cette alliance a pour but d'augmenter le choix des smartphones pouvant se connecter avec leurs véhicules, ce qui pourrait jeter un froid avec Apple et Google.
Il y a 6 ans, Ford et Toyota étaient particulièrement préoccupés par la manière dont Apple et Google pourraient se partager le marché automobile -via CarPlay et Android Auto-, et notamment, de leur l'influence monopolistique.
Ces préoccupations ne se sont pas éteintes et ont conduit d'autres constructeurs à intégrer le consortium. Parmi eux, on compte Mazda, Subaru (Fuji Heavy Industries Ltd.), Suzuki et Peugeot (Groupe PSA), qui proposent pourtant CarPlay sur plusieurs modèles des millésimes 2016, voire 2017. Seul Toyota exclut les CarPlay et Android Auto, de l'ensemble de sa gamme, invoquant des raisons de sécurité et ce n'est pas la récente action contre Apple et Facetime qui saura le faire changer d'avis.
Dans un communiqué conjoint, Toyota et Ford ont d'ailleurs confirmé leur volonté et précisé qu' en élargissant le consortium, les constructeurs automobiles espèrent garder le contrôle de l'accès aux informations des véhicules (notamment des systèmes de navigation) face à l'ingérence des applications.
