Swisscom présente la première voiture sans conducteur (et sans Google) de Suisse
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Alors que Google mène des tests depuis 6 ans et a fièrement publié cette semaine ses statistiques d'accidents, Swisscom, entreprise phare sur le marché helvétique des télécoms a présenté aujourd'hui la première voiture sans conducteur de Suisse.
Le break de Volkswagen a en réalité déjà fait quelques sorties à Zurich ces derniers jours avant cette présentation officielle. Des tests seront menés jusqu'au 14 mai, ce qui ne signifie pas pour autant que l'entreprise souhaite fabriquer des voitures :
L'opérateur se contentera donc de recueillir un maximum de données pour comprendre le comportement de la voiture et affirme qu'il rendra publics ces résultats dans quelques semaines :
Pour cette expérience, Swisscom s'est alliée au laboratoire d'innovation Autonomos de l'Université libre de Berlin et non à Google :
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Le break de Volkswagen a en réalité déjà fait quelques sorties à Zurich ces derniers jours avant cette présentation officielle. Des tests seront menés jusqu'au 14 mai, ce qui ne signifie pas pour autant que l'entreprise souhaite fabriquer des voitures :
le but est de devenir un acteur majeur dans la mobilité et la numérisation de la Suisseexplique Christian Petit, responsable de la clientèle Entreprise chez Swisscom.
L'opérateur se contentera donc de recueillir un maximum de données pour comprendre le comportement de la voiture et affirme qu'il rendra publics ces résultats dans quelques semaines :
l'innovation vient parfois d’acteurs totalement étrangers au secteur dans lequel ils œuvrent. Prenez Tesla et Uberexplique Christian Petit.
Nous voulons jouer un rôle dans le domaine de la voiture sans pilote, même si elle ne sera sans doute pas commercialisée avant dix ansaffirme-t-il alors que l'entreprise a créé début avril une coentreprise avec Sixt Leasing pour gérer des parcs automobiles.
Pour cette expérience, Swisscom s'est alliée au laboratoire d'innovation Autonomos de l'Université libre de Berlin et non à Google :
l’innovation ne naît pas seulement dans la Silicon Valley, l’Europe avance aussiaffirme Christian Petit. Pour le moment, la voiture continue de se balader avec un conducteur capable de prendre le contrôle à tout moment.
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