Cette fois, c'est décidé : il y aura bien un Mac sous le sapin cette année. Mais avant de prendre rendez-vous avec son banquier, il s'agit de ne pas se tromper, d'autant que la durée de vie de ces machines a considérablement augmenté ces dernières années.
Dans ce petit guide d'achat, nous tenterons de répondre aux questions les plus courantes : vaut-il mieux un ordinateur fixe ou un portable ?L'iMac vaut-il encore le coup ?Le MacBook Air est-il suffisant pour travailler ?Quel Mac pour la famille ? Evidemment, chacun aura aussi des questionnements plus spécifiques à son utilisation : dans ce cas, n'hésitez pas à réagir à ce billet, et la communauté tentera de répondre à vos différentes interrogations.
Précisions qu'il s'agit là de conseils très généralistes et nous vous renvoyons évidemment à nos tests complets (en fin d'article) pour des conseils détaillés sur chaque modèle.
Fixe ou portable ?
Il s'agit sans doute de la question qui revient le plus souvent : choisir sa chapelle reste compliqué, d'autant que la décision est très liée à l'usage. Il faut pourtant retenir une chose : Apple (et les principaux constructeurs) écoulent aujourd'hui bien plus de portables que de machines de bureau, une tendance qui n'était pas aussi nette il y a encore 10 ans. Cette inversion s'explique par plusieurs facteurs, retenons principalement l'écart de performances de plus en plus faible entre les deux plateformes (qui tendent d'ailleurs à se rejoindre), mais aussi les progrès réalisés en matière de consommation, d'encombrement et d'équipements.
La crainte de performances plus faibles
L'inquiétude principale concerne d'ailleurs souvent les performances et pour cause : on imagine mal comment une machine qui consomme à peine 40W pourrait offrir des performances similaires à des ordinateurs de bureaux, dont l'alimentation grimpe parfois à plus de 500W ! Et pourtant, si l'on ne s'intéresse qu'au CPU, l'écart entre un Core i7 Mobile et son équivalent Desktop est finalement assez marginal. Généralement, seule la fréquence marque vraiment le pas, ce qui permet de gagner (ou de perdre) en consommation électrique.
Voici d'ailleurs un petit comparatif rapide entre les derniers iMac Retina (bleu et vert) et le MacBook Pro Retina (en orange) le plus récent : le portable offre grosso-modo le même niveau de performances que ses grandes frères fixes, Mac Pro (d'entrée de gamme) compris :
En revanche, on ne peut pas toujours en dire autant côté GPU. L'iMac haut-de-gamme propose une carte graphique bien plus performante que tout ce que vous pourrez retrouver dans n'importe quel portable de la marque. Chez Apple réside cependant une petite spécificité en matière de GPU : hormis le Mac Pro, tous les ordinateurs fixes (iMac et Mac mini) possèdent des GPU destinés aux portables, ce qui grève nettement les performances que l'on obtiendrait avec les dernières GeForce/Radeon du monde PC.
C'est d'ailleurs une constante pour Cupertino : mis à part le Mac Pro, les machines de bureau ressemblent de plus en plus à des portables déguisés. Le dernier Mac mini en est d'ailleurs un bel exemple : processeur de MacBook Air, RAM soudée et GPU intégré : il n'y a bien que le disque que l'on peut encore vraiment changer !
Un choix dicté par le prix, l'évolutivité...
En fait, le choix de se porter sur un iMac plutôt que d'un MacBook Pro Retina ou d'un Mac mini plutôt que d'un MacBook Air résulte souvent d'une harmonieuse combinaison entre des contraintes financières d'un côté et les usages de l'autre. L'iMac reste par exemple aujourd'hui l'une des machines qui a le meilleur rapport qualité-prix lorsqu'on combine les performance et l'équipement, surtout si vous choisissez le modèle 27" -dont l'écran vous en coûterait 700 à 1000€ à lui seul. Même chose pour un Mac mini, moitié moins cher qu'un MacBook Air aux performances équivalentes, même après ajout d'un petit moniteur externe du commerce. Si votre budget est un peu serré, la machine fixe restera toujours une meilleure affaire.
L'évolutivité est également à prendre en considération, même si les machines siglées d'une Pomme sont de plus en plus difficiles à ouvrir. Rajouter de la RAM, changer un disque dur, tout cela est souvent plus compliqué (voire impossible) sur les MacBook Pro Retina et autres MacBook Air alors que l'opération reste possible (pas toujours simplement) sur la gamme fixe. Par ailleurs, les machines de bureaux offrent souvent plus de ports (USB, Thunderbolt...), ce qui permet de rajouter du stockage -par exemple- plus facilement.
...et les usages !
Dans certains contextes, la machine fixe n'a pas d'équivalent pour une raison simple : elle ne doit pas être déplacée : poste de travail en entreprise ou à la fac, stand de démonstration, machine familiale au milieu du salon, l'ordinateur a vocation à être partagé et doit s'assurer une certaine sédentarité. En famille justement, l'iMac est sans équivalent : il est robuste, propose une bonne durée de vie, offre de bons niveaux de performances -même dans les jeux- et permet même aux plus grands de travailler confortablement. Et il évite au petit dernier de s'enfermer avec toute la soirée dans sa chambre...
La question se pose surtout pour un usage semi-sédentaire : le professionnel qui veut ramener du boulot à la maison, le particulier qui veut pouvoir emmener son Mac en vacances, l'étudiant qui a besoin de taper ses cours en amphi... Si le portable s'est imposé avec une telle force ces dernières années, c'est aussi car il contente désormais largement ces populations qui ont besoin de déplacer leur Mac régulièrement, sans forcément avoir un usage ultra-mobile. A la rédaction, nous passons notre temps à trimbaler nos MacBook Pro Retina du bureau à la maison ou même en vacances, et il serait bien plus coûteux de devoir multiplier les postes de travail.
Reste l'option, coûteuse, d'une machine de bureau gavée aux hormone et d'un petit MacBook Air pour les déplacements. Il s'agit sans doute la la configuration idéale... à condition d'arriver à gérer deux ordinateurs séparés. Partager ses mails, ses documents et ses programme devient vite un vrai casse-tête -même avec le Cloud- sauf à segmenter ses usages.
MacBook Air ou MacBook Pro Retina ?
Cette question revient très souvent, notamment chez les étudiants, pour qui la différence de prix fait souvent hésiter. Pourtant, deux critères distinguent aujourd'hui ces deux machines : leur niveau de performances et l'extensibilité.
Le MacBook Air -peu importe sa configuration- reste une machine assez faiblarde sur le papier. Limitée à des puces bi-coeur avec des fréquences très faibles, elle permet uniquement de se lancer confortablement dans la bureautique. Tout traitement multimédia deviendra rapidement poussif, et il faudra parfois s'armer de patience lorsqu'on a un peu trop d'onglets ouverts à la fois dans Safari ! A l'inverse, il offre un niveau de mobilité exemplaire et une superbe autonomie. Les VRP et autres professions perpétuellement en déplacement l'ont très vite adopté (il est omniprésent dans le marketing, le journalisme et dans tous les postes à forte mobilité).
En face, le MacBook Pro Retina est lui vraiment taillé pour travailler. Relié à un écran, il est même difficile de savoir si l'on se trouve face à un portable ou une machine de bureau tant le niveau de performances est élevé. Certes, le 13" et ses petites puces bi-coeur trouveront rapidement leurs limites si vous avez besoin de puissance brute, mais même dans cette configuration, il offre un niveau d'extension très appréciable, notamment grâce au Thunderbolt 2, capable de connecter un écran UltraHD (4k) à 60Hz, chose impossible sur le MacBook Air.
Outre le tarif -qui définit souvent le choix final- le plus difficile consiste à placer précisément le curseur entre mobilité et performances. Si l'on parle d'ouvrir Photoshop et iMovie trois fois par mois, le MacBook Air sera largement suffisant pour un étudiant dont l'usage sera surtout de la prise de note. A l'inverse, les graphistes, architectes et autres professionnel de l'image seront vite frustrés sur MacBook Air, qui montrera rapidement ses limites.
iMac ou Mac mini ?
Il pourrait paraitre étonnant de comparer un iMac et un Mac mini, tant ces machines sont différentes. Pourtant, à y regarder de plus près, un Mac mini n'est finalement qu'un iMac auquel on aurait retiré son écran, son clavier et sa souris. Petit bémol avec la dernière génération de Mac mini, Apple a nettement revu à la baisse son niveau de performances, si bien que cette comparaison n'est plus tout à fait valable, sauf pour l'entrée de gamme.
Car si vous faites le calcul, un Mac mini auquel on a greffé un SSD, un clavier, une souris et un écran de bonne qualité avoisine facilement les 1000€. Pour peu que vous ayez choisi une version un peu boosté en RAM et en CPU, on arrive vite à des tarifs proches de ceux d'un iMac. Du coup, le Mac mini se présente comme le petit Mac idéal si vous avez déjà tous ces accessoires sous la main -recyclés d'un vieux PC, par exemple. Apple le positionne d'ailleurs plutôt comme une machine de switcher, destinée à faire découvrir la plateforme à moindre frais.
Depuis qu'il a vu le jour, Mac mini a également trouvé sa place là où l'encombrement a son importance : serveur, media-center, ordinateur embarqué... L'idée originelle a d'ailleurs trouvé de nombreux échos, le monde PC pullule de ces mini-PC que l'on peut caser facilement sur un bureau et permettent de se passer des vilaines tour trop encombrantes.
Sur le haut de gamme, en revanche, peu d'hésitation : il est impossible de recomposer un iMac Retina à partir d'un Mac mini. Pire que cela, même si vous y parveniez, le prix cumulé des composants séparés reviendrait bien plus cher que la machine elle-même. Sur ce segment, on hésite d'ailleurs plutôt entre un iMac et un MacBook Pro Retina, seules machines à proposer du quadri-coeur en standard.
Notez que nous avons d'office exclu le Mac Pro de ce guide d'achat pour une raison simple : le public visé par cette machine est généralement largement capable de définir précisément ses besoins. A ce niveau de prix, il serait un peu farfelu de porter son choix sur une autre machine, sauf peut-être un iMac Retina, comme on le mentionnait dans le test du Mac Pro
RAM, SSD, GPU, Core i7... bien choisir ses options
Chères, pas toujours bien compréhensibles, les options sont pourtant nombreuses lorsqu'on commande son Mac. Combien de RAM as-t-on réellement besoin ? Le SSD est-il vraiment indispensable ? Ai-je vraiment besoin d'un Core i7 ? Voici quelques éléments de réponse.
Combien de RAM dans mon Mac ?
En 2014, 4Go constituent aujourd'hui le minimum vital pour utiliser un Mac. Ça tombe bien, Apple ne propose jamais moins sur l'ensemble des modèles ! Pourtant, si votre budget le permet, le passage à 8Go est chaudement recommandé : même pour un usage bureautique (web, traitement de texte, PowerPoint...), ces programmes consomment toujours plus de ressources avec les années et il suffit parfois d'ouvrir une dizaine d'onglets sous Safari pour se rendre compte que chaque site internet consomme à lui tout-seul autant de RAM qu'un petit utilitaire. Le passage à 16Go (voire 32Go) n'a rien d'indispensable en dehors de tout usage professionnel (3D, montage, CAO/PAO...).
Dernière remarque à propos de la RAM : pensez aussi que d'ici 4 ans, lorsque vous passerez une petite annonce pour vendre la machine, il sera bien plus difficile de trouver un acheteur si la RAM était déjà un peu juste au moment de l'achat.
Attention, sur la majorité des Mac -tous sauf l'iMac 27" et le Mac Pro- la RAM est soudée et il ne sera possible de la faire évoluer. Pensez donc bien à choisir la bonne quantité de mémoire au moment de l'achat.
SSD ou Fusion Drive ?
Question récurrente, mais qui n'affecte plus que les machines de bureau : faut-il céder au tout SSD ou se contenter d'un Fusion Drive, qui mixte d'une belle façon un petit SSD -très rapide mais de faible capacité- et un disque à plateaux -moins cher et avec une meilleure capacité de stockage.
Une chose est sûre, à l'heure où nous écrivons ces lignes, le prix des SSD de petite capacité (128 à 256Go) a tellement baissé qu'il parait aberrant de conserver un disque à plateaux pour l'OS et les programmes. On trouve même des modèles de 512Go à moins de 200€, ce qui permet de se passer totalement du disque à plateaux pour ses programmes et ses fichiers.
Entre un Fusion Drive (en bleu) et un HDD classique, y'a pas photo !
Le Fusion Drive reste donc une solution viable en attendant de pouvoir trouver des SSD de 1 à 3To sous la barre des 200€ (ce qui devrait arriver d'ici 4 à 5 ans). Ce système est d'autant plus agréable que vous n'avez rien à paramétrer : c'est OS X qui gère seul, et de manière intelligente, l'accès aux ressources. Seule contrainte, si l'un des deux disques utilisés (le SSD ou le disque à plateaux) rend l'âme, l'ensemble des données sera perdu. Pensez donc à sauvegarder vos données, car sur le papier, le niveau de risque est donc logiquement multiplié par deux !
Pour ce qui est de l'archivage et de la sauvegarde, il n'y a pas d'intérêt majeur à utiliser un SSD. C'est ce qu'on appelle le stockage froid : l'accès aux données n'a pas besoin d'être rapide et la priorité est donnée à la capacité de stockage et au prix. Les disques externes en USB3 de plusieurs To possèdent un excellent rapport qualité-prix à ce niveau.
Faut-il craquer pour toutes les options de GPU, de Core i7 etc. ?
Suivant les configurations, Apple propose un certain nombre d'options, qui concernent la plupart du temps le processeur et la carte graphique. Il n'existe pas de règle précise pour bien choisir ces éléments, qui dépendent à la fois des usages, de la machine et du budget de chacun.
Les options sont toujours facturées très chères chez Apple, mais ce n'est pas une raison pour les ignorer d'entrée de jeu. Certaines peuvent permettre à la machine d'augmenter un peu sa durée de vie, d'autres de vous faire gagner du temps de calcul et parfois, elles sont même rapidement rentabilisées.
Sur chaque test complet de chaque machine (voir plus bas), nous vous offrons des conseils personnalisé option par option.
Et pourquoi pas un iPad ?
Steve Jobs l'avait dit avant de mourir, nous sommes entrés dans l'ère Post-PC. A en croire le Saint-Père (expression de fanboy aigu), nous devrions donc lâcher petit à petit nos ordinateurs pour travailler depuis nos tablettes et nos smartphones. Malgré cela, les ventes de Mac ne baissent pas (bien au contraire) et même si le marché du PC est un peu morose, celui des composants est en pleine forme, preuve que tous les geeks sont encore loin d'avoir abandonné leur machine.
En fait, la question peut quand-même se poser pour toute une frange de la population qui a gardé un usage très consultatif de l'informatique : surfer sur le net, relever ses e-mails, passer quelques commande en ligne... Pour cela, l'iPad -de préférence en version 10"- constitue une choix tout à fait raisonné, surtout depuis que la tablette n'a plus besoin d'ordinateur pour faire ses sauvegarde et ses mises à jour.
A l'inverse, confier l'ensemble de ses activités et de ses données à une petite tablette parait encore un peu tôt. Leur capacité de stockage reste limitée, leur système de sauvegarde dépend presque exclusivement du Cloud (ou d'un ordinateur) et les programmes n'ont pas encore tout à fait atteint le niveau d'un Office, d'un Photoshop ou de toute application de qualité pro ou semi-pro. Même si certains vous soutiendront mordicus arriver à travailler sur la tablette, ce sera souvent au prix de nombreux compromis et dans des usages très spécifiques. Le confort d'un écran, d'un clavier et d'une souris n'a aujourd'hui que peu d'égal et remplacer totalement l'ordinateur relève pour beaucoup de l'utopie.
Au final, on conseillera quand-même de s'intéresser à l'iPad à tous ceux pour qui l'informatique reste une activité très accessoire et souvent trop opaque pour envisager l'achat d'un ordinateur. Mieux vaut parfois utiliser une tablette à 50% de ses capacités plutôt que d'essayer de comprendre le fonctionnement d'un objet informatique que l'on n'ose plus allumer de peur de tout casser.
Acheter son Mac au meilleur prix
S'il existe plusieurs solutions pour acheter son Mac au meilleur prix (on va y venir), l'Apple Store reste le seul moyen d'accéder à 100% des configurations disponibles. Si vous passez commande chez un revendeur, il n'aura généralement que les modèles standards à vous proposer, sans les options de RAM ou de GPU, notamment.
Malgré des tarifs souvent jugés très élevés, il est possible de gratter quelques dizaines voire centaines d'euros sur une configurations :
• Le Refurb propose des machines reconditionnées à prix très avantageux (-15% en moyenne). Apple y place souvent des machines récentes, très peu utilisées et avec de belles réductions, même sur les configurations personnalisées. Seul hic, il faut être là au bon moment, la boutique étant mise à jour sans aucun régularité.
• L'Apple Store Education offre 5% aux étudiants et enseignants. Toujours bon à prendre (d'autant qu'on a toujours un étudiant ou un membre de l'enseignement autour de soi...)
• La Fnac propose très régulièrement des bons plans sur les machines Apple. C'est d'ailleurs la seule enseigne à offrir très souvent plus de 10% sur les Mac, grâce à un partenariat de longur date avec la marque. Si vous êtes titulaire de la carte de membre, il est même possible de profiter de journées spéciales dans l'année avec des réductions fixes.
• D'autres revendeurs comme Darty, Boulanger ou même PriceMinister proposent ponctuellement de belles réductions.
Quelle machines faut-il éviter pour ce Noël 2014 ?
Apple a réussi un joli pari cette année : la quasi-totalité de la gamme a été renouvelée depuis cet été :
- le Mac mini vient d'être mis à jour - l'iMac Retina vient de sortir - les iMac datent de fin 2013 - les MacBook Pro Retina ont été revus cet été - le MacBook Air date d'avril dernier - le Mac Pro (présenté en 2013) n'a été commercialisé qu'au Q1 2014
Au final, on affiche donc une petite réserve sur le MacBook Air qu'Apple pourrait renouveler assez vite, avec la nouvelle architecture Broadwell d'Intel. Un mot aussi sur l'iMac (non retina) qu'Apple pourrait faire évoluer légèrement en début d'année (une petite mise augmentation des fréquences, par exemple); si vous pouvez attendre, il y aura peut-être du nouveau durant le premier trimestre. Pour le reste, les renouvellements ne sont pas à attendre avant l'été, au mieux. Quant au Mac Pro, on le déconseillera fortement à tous les professionnels qui nous lisent, la prochaine génération devrait voir le jour assez rapidement, sans doute au Q1 2015.
Aller plus loins avec nos tests complets
Nous espérons que ces conseils d'achat auront permis de répondre à quelques unes de vos questions. Si vous hésitez entre plusieurs machines, alors foncez dévorer nos tests complets de l'ensemble de la gamme :
