Fusion Drive : très bon côté logiciel, mais des choix matériels discutables
Par Didier Pulicani - Publié le
Barefeats s'est amusé à comparer les performances d'un Mac mini 2012 équipé d'un Fusion Drive avec d'autres SSD, mais aussi... un Fusion Drive, créé manuellement.
Dans le graphique qui suit, le
Sous QuickBench, les SSD (livrés par Apple, mais aussi les versions OWC) sont évidemment devant côté débits, mais le Fusion Drive s'en sort honorablement. En revanche, le fameux Fusion Drive créé manuellement sur le Mac Pro s'en tire bien mieux, notamment sur l'écriture de gros fichiers, point faible évident de cette solution. En effet, si vous enregistrez un projet Final Cut Pro assez lourd, par exemple, Fusion Drive va inscrire les données en cache sur le SSD, puis aller les copier ensuite sur le disque dur à plateaux au fur et à mesure. Mais plus ce dernier sera lent et plus l'opération sera ralentie. L'impact du SSD est également important, les 128Go proposés par Cupertino paraissent un peu faiblards pour héberger l'OS, les apps et assurer les caches convenablement.
En d'autres termes, si Apple a fait un joli travail sur la partie logicielle du Fusion Drive, elle a encore de la marge de manoeuvre du côté du choix du matériel et notamment du disque dur classique. Il est aussi dommage que la Pomme ne laisse pas l'utilisateur configurer lui-même son Fusion Drive : sur un Mac mini par exemple, il serait souhaitable de pouvoir conserver un SSD de 256Go en interne, par exemple, et de lui adjoindre (en ThunderBolt ou USB3) un disque à plateaux rapide, acheté dans le commerce.
Actuellement, le choix des options est assez restrictif : seulement 50 euros séparent un disque de 256Go d'un Fusion Drive :
Pire, des disques SSD internes de 256Go se négocient désormais bien moins chers, comme le Crucial M4, autour de 180 Euros. A ce prix, autant laisser le disque par défaut, et venir y installer un gros SSD ! (Avec l'argent restant, vous pouvez même acheter un bon disque externe USB3...)
Le nouveau Mac mini et son Fusion Drive
Dans le graphique qui suit, le
MP Fusiona été intégré sur un Mac Pro 6 coeurs de 2010 avec un SSD OWC Mercury Extreme Pro 120GB monté sur une carte PCIe Apricorn Velocity et couplé à un disque classique Hitachi 7K3000 2To connecté lui-même sur une carte PCIe
RocketCache x8.
Sous QuickBench, les SSD (livrés par Apple, mais aussi les versions OWC) sont évidemment devant côté débits, mais le Fusion Drive s'en sort honorablement. En revanche, le fameux Fusion Drive créé manuellement sur le Mac Pro s'en tire bien mieux, notamment sur l'écriture de gros fichiers, point faible évident de cette solution. En effet, si vous enregistrez un projet Final Cut Pro assez lourd, par exemple, Fusion Drive va inscrire les données en cache sur le SSD, puis aller les copier ensuite sur le disque dur à plateaux au fur et à mesure. Mais plus ce dernier sera lent et plus l'opération sera ralentie. L'impact du SSD est également important, les 128Go proposés par Cupertino paraissent un peu faiblards pour héberger l'OS, les apps et assurer les caches convenablement.
En d'autres termes, si Apple a fait un joli travail sur la partie logicielle du Fusion Drive, elle a encore de la marge de manoeuvre du côté du choix du matériel et notamment du disque dur classique. Il est aussi dommage que la Pomme ne laisse pas l'utilisateur configurer lui-même son Fusion Drive : sur un Mac mini par exemple, il serait souhaitable de pouvoir conserver un SSD de 256Go en interne, par exemple, et de lui adjoindre (en ThunderBolt ou USB3) un disque à plateaux rapide, acheté dans le commerce.
Actuellement, le choix des options est assez restrictif : seulement 50 euros séparent un disque de 256Go d'un Fusion Drive :
Pire, des disques SSD internes de 256Go se négocient désormais bien moins chers, comme le Crucial M4, autour de 180 Euros. A ce prix, autant laisser le disque par défaut, et venir y installer un gros SSD ! (Avec l'argent restant, vous pouvez même acheter un bon disque externe USB3...)
Le nouveau Mac mini et son Fusion Drive