DXO Optics Pro 5. révèle le meilleur de vos photos
Par Arnaud Morel - Publié le
Imaginez un peu qu'un logiciel vous permette, d'un coup, de corriger tous les défauts de vos images, s'appuyant sur une définition mathématique précise du couple boîtier / objectif que vous avez utilisé.
Ce rêve, DXO Optics Pro le réalise, et avec classe ! Quand on vous dira, en plus, que DXO labs, qui emploie une vingtaine de personnes autour de DXO Optics Pro, est une entreprise hexagonale, on pourra pousser un cocorico bien senti ! Allez
D'un clic, vous traitez toutes les problématiques de vos images, de la déformation, aux abhérations chromatiques en passant par le bruit numérique et les basses lumières !
La philosophie du logiciel est simple : il reconnaît automatiquement l'appareil photo et l'optique et applique des corrections automatiques qui viennent supprimer les déformations optiques, les aberrations chromiques, le bruit numérique, ajuster les basses lumières tout ça automatiquement. Bien sûr, pour les experts, il reste possible de traiter chacun de ces aspects manuellement. Mais l'approche tout automatique est très séduisante. Notez que DXO ne fonctionne qu'avec les boîtiers reflex, et quelques bridges. Pour les compact, point de salut !
D'autant que, c'est la vraie particularité de DXO par rapport à ses concurrents, il s'appuie sur une base mathématique très très précise des principales optiques et boîtiers disponibles sur le marché. Une base créé grâce à un logiciels de calibration maison : DXO analyser. À partir de différentes photos d'une mire, le logiciel analyse les défauts de l'optique dans toutes les conditions. Ouverture, vitesse, sensibilité... Gage de son excellente qualité, ce logiciel est utilisé par tous les fabricants nippons pour tester leurs produits, mais aussi par le labo test de la FNAC ou encore la revue spécialisée Chasseur d'images. un petit joujou qui vaut, quand même, plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Inutile de préciser l'intérêt de la méthode : ici, on ne rigole pas, on est dans la science. Cyrille de La Chesnais, Directeur Marketing et Commercial de l’activité Photographie chez DxO Labs, nous illustre la chose :
Le logiciel, qui existe depuis 2003, vient tout juste de sortir dans une nouvelle version 5.1, enfin disponible sur Mac, nettement après la version Windows. Au menu des nouveautés, une nouvelle gestion du format RAW, ce format
Que vaut donc cette nouvelle version ? Petit tour du propriétaire !
DXO s'organise autour de 4 onglets, censés suivre les étapes du flux de travail d'un photographe. D'abord sélectionner les images, puis les préparer, les traiter et enfin les visualiser. Notez qu'en usage automatique, on se content de sélectionner les images à traiter, de cliquer sur le bouton traiter avant d'admirer le résultat.
Lorsqu'il est question d'interface, nous autres, utilisateurs de Mac, sommes plutôt sensibles. Voire chatouilleux. Aussi, pour paraphraser John Nack, au premier lancement de DXO, et à condition d'être bilingue, il y a de fortes chances que vous poussiez un petit cri :
Mais se pose quand même, la question du pourquoi. Si, pour un logiciel comme Atomic View, la réponse s'impose : pour aller plus vite, il n'en va pas de même pour DXO dont l'interface, à l'usage, se révèle assez lente. Objectivement, on est habitué à plus de réactivité. Et oui, tout n'est pas parfait dans DXO. De même, on regrette l'absence de certains raccourcis clavier : en mode visualisation, on est quand même très tenté d'appuyer sur la barre d'espace pour se déplacer dans l'image et le glong sinistre qui répond à nos tentatives a un petit côté énervant. Il faudra cliquer sur l'outil main pour obtenir le résultat désiré. De même, on aurait aimer pouvoir simplement glisser des images sur l'icône de DXO dans le dock pour lancer le traitement. Mais c'est impossible.
DXO 5.1 est assez nettement plus rapide que la version précédente quand il s'agit de traiter les images. Selon les fichiers, il faut quelques dizaines de secondes pour réaliser les diverses opérations. C'est très supportable. Mais, pas de miracle, la charge processeur est alors énorme et votre machine est quasi inutilisable pendant ce labs de temps. La charge processeur, sur un iMac CoreDuo 2 Ghz, oscille entre 100 et 180 %.
Pour ceux qui utilisent le format RAW, DXO 5.1 apporte une nouveauté de taille : un tout nouveau convertisseur qui limite les effets de moirage lors du dématriçage et qui procède à la suppression du bruit numérique avant cette opération de dématriçage.
Autre point fort de DXO, une gestion du bruit qui semble significativement améliorée. Là aussi, le fonctionnement du logiciel explique ces excellents résultats : le bruit est directement lié aux qualités de l'optique et du capteur, mais aussi à la focale et la vitesse d'obturation, paramètres pris en compte automatiquement par DXO. Les résultats sont excellents, au niveau et sans doute au delà des meilleurs dans le domaine, tel Noise Ninja. Jugez plutôt sur cet exemple, affiché à 100 % d'une photo prise à 1600 ISO.
Détails préservés, coloration verdâtre du bruit annulée, il n'y a pas grand chose à reprocher à DXO dans le domaine. C'est de l'excellent boulot ! Notez que DXO adopte un système de presets très bien fichu pour gérer vos différents flux de travail. Il est possible, par exemple, de définir le redimensionnement, le format et le dossier de sauvegarde sous cette forme. Il est également possible d'utiliser plusieurs preset d'exportation à la fois. Par exemple, un dossier qui recueille vos données traitées à pleine résolution, et un autre pour des variantes plus légères destinées au web. Pratique !
Globalement, DXO fonctionne très bien. Mais nous avons rencontré, lors de nos tests quelques plantages qui, après vérification par le support technique de DXO, se sont avérés lié à un fichier de calibrage écran sans doute corrompu. Une fois ce problème diagnostiqué, DXO a fonctionné sans coup férir. Reste qu'on peut espérer qu'un client "ordinaire" bénéficie d'un traitement aussi efficace qu'un journaliste de mon espèce. D'après les retours utilisateurs, il semble que ce soit le cas.
Autre petit grief, l'absence de fonctionnalités pourtant évidentes. Ainsi, si vous n'avez pas téléchargé la description de votre optique, on aurait aimé que le logiciel vous le propose gentiment. On n'est pas des sauvages que diable !
A final ? J'achète ! Et vous ? Et bien, ça dépend. Un photographe amateur (ou a fortiori un professionnel), qui dispose d'optiques zoom tirera un très grand bénéfice de DXO Optics que l'on ne peut que recommander TRÈS chaudement. DXO Optics Pro est tout simplement sans égal sur le marché.
Par contre, si vous restez scotché avec votre bon vieux 50 mm (et vous avez assez raison) l'intérêt de DXO sera tout de suite moins évident. On trouvera, pour la gestion du bruit, des alternatives performantes moins onéreuses.
DXO Optics pro est vendu 124 et 249 €, selon si la version choisie est la version Standard ou Elite. Mise à jour à 69 ou 49 €. La version standard supporte les boîtiers moyenne gamme (Canon EOS 400, ou EOS 30 par exemple), la version pro les supporte tous, notamment les boîtiers professionnels.
une version d'évaluation est disponible. Elle vous permet de faire fonctionner le logiciel 15 jours. Notez, enfin, qu'une promo permet, pour le 4e anniversaire du logiciel, d'obtenir gratuitement DXO film Pack pour tout achat de DXO Optics Pro.
DXO Optics Pro
Ce rêve, DXO Optics Pro le réalise, et avec classe ! Quand on vous dira, en plus, que DXO labs, qui emploie une vingtaine de personnes autour de DXO Optics Pro, est une entreprise hexagonale, on pourra pousser un cocorico bien senti ! Allez
Cocoricoo !
D'un clic, vous traitez toutes les problématiques de vos images, de la déformation, aux abhérations chromatiques en passant par le bruit numérique et les basses lumières !
Corrections en pilote automatique
La philosophie du logiciel est simple : il reconnaît automatiquement l'appareil photo et l'optique et applique des corrections automatiques qui viennent supprimer les déformations optiques, les aberrations chromiques, le bruit numérique, ajuster les basses lumières tout ça automatiquement. Bien sûr, pour les experts, il reste possible de traiter chacun de ces aspects manuellement. Mais l'approche tout automatique est très séduisante. Notez que DXO ne fonctionne qu'avec les boîtiers reflex, et quelques bridges. Pour les compact, point de salut !
Les optiques décortiquées par le DXO Analyser
D'autant que, c'est la vraie particularité de DXO par rapport à ses concurrents, il s'appuie sur une base mathématique très très précise des principales optiques et boîtiers disponibles sur le marché. Une base créé grâce à un logiciels de calibration maison : DXO analyser. À partir de différentes photos d'une mire, le logiciel analyse les défauts de l'optique dans toutes les conditions. Ouverture, vitesse, sensibilité... Gage de son excellente qualité, ce logiciel est utilisé par tous les fabricants nippons pour tester leurs produits, mais aussi par le labo test de la FNAC ou encore la revue spécialisée Chasseur d'images. un petit joujou qui vaut, quand même, plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Inutile de préciser l'intérêt de la méthode : ici, on ne rigole pas, on est dans la science. Cyrille de La Chesnais, Directeur Marketing et Commercial de l’activité Photographie chez DxO Labs, nous illustre la chose :
le piqué n'est pas uniforme dans une image, il est plus piqué au centre que sur les bords. Nous, on sait exactement pour chaque pixel quel niveau de correction appliquer en fonction de la nature exacte des lentilles de l'optique. Il en va de même pour le bruit. Revers de la médaille, il est impératif de vérifier que votre boîtier Et votre optiques ont dans la liste des matériels supportés par DXO. Rassurez-vous, ils embarquent plus de 600 références au total.
La nouvelle version 5.1
Le logiciel, qui existe depuis 2003, vient tout juste de sortir dans une nouvelle version 5.1, enfin disponible sur Mac, nettement après la version Windows. Au menu des nouveautés, une nouvelle gestion du format RAW, ce format
brut de capteurproposé par les appareils photos reflex moyenne et haute gamme, un outil de suppression des poussières et une interface revisitée. Autre avantage, une intégration avec Lightroom et la possibilité d'envoyer vos photos vers Flickr. Une plug-in Photoshop sera disponible dans les prochains jours, tandis que le support d'Aperture devrait suivre un peu plus tard.
Que vaut donc cette nouvelle version ? Petit tour du propriétaire !
DXO s'organise autour de 4 onglets, censés suivre les étapes du flux de travail d'un photographe. D'abord sélectionner les images, puis les préparer, les traiter et enfin les visualiser. Notez qu'en usage automatique, on se content de sélectionner les images à traiter, de cliquer sur le bouton traiter avant d'admirer le résultat.
L'Interface... Perfectible
Lorsqu'il est question d'interface, nous autres, utilisateurs de Mac, sommes plutôt sensibles. Voire chatouilleux. Aussi, pour paraphraser John Nack, au premier lancement de DXO, et à condition d'être bilingue, il y a de fortes chances que vous poussiez un petit cri :
WTF !On est loin, très loin, des standards en vigueur sur la machine. Rien de rédhibitoire pourtant, on retrouve assez vite ses petits une fois la surprise passée. Le logiciel suit effectivement le flux de travail habituel en photographie et propose les options utiles au moment utile.
Mais se pose quand même, la question du pourquoi. Si, pour un logiciel comme Atomic View, la réponse s'impose : pour aller plus vite, il n'en va pas de même pour DXO dont l'interface, à l'usage, se révèle assez lente. Objectivement, on est habitué à plus de réactivité. Et oui, tout n'est pas parfait dans DXO. De même, on regrette l'absence de certains raccourcis clavier : en mode visualisation, on est quand même très tenté d'appuyer sur la barre d'espace pour se déplacer dans l'image et le glong sinistre qui répond à nos tentatives a un petit côté énervant. Il faudra cliquer sur l'outil main pour obtenir le résultat désiré. De même, on aurait aimer pouvoir simplement glisser des images sur l'icône de DXO dans le dock pour lancer le traitement. Mais c'est impossible.
Les résultats... Bluffants !
DXO 5.1 est assez nettement plus rapide que la version précédente quand il s'agit de traiter les images. Selon les fichiers, il faut quelques dizaines de secondes pour réaliser les diverses opérations. C'est très supportable. Mais, pas de miracle, la charge processeur est alors énorme et votre machine est quasi inutilisable pendant ce labs de temps. La charge processeur, sur un iMac CoreDuo 2 Ghz, oscille entre 100 et 180 %.
DXO, le vrai pro du RAW
Pour ceux qui utilisent le format RAW, DXO 5.1 apporte une nouveauté de taille : un tout nouveau convertisseur qui limite les effets de moirage lors du dématriçage et qui procède à la suppression du bruit numérique avant cette opération de dématriçage.
Dans le raw, il y a des pixels bruités. Lorsqu'on le dématrice le fichier, on interpole avec les pixels voisins. Le pixel de bruit se propage aux pixels voisins. Résultat ? Vous avez mélangé le bruit et le signal. Nous, nous enlevons le bruit avant le dématriçage. Résultat, bruit beaucoup plus fin et doux, le bruit ne se sera pas propagé, explique Cyrille.
Ça suffit tout ce bruit !
Autre point fort de DXO, une gestion du bruit qui semble significativement améliorée. Là aussi, le fonctionnement du logiciel explique ces excellents résultats : le bruit est directement lié aux qualités de l'optique et du capteur, mais aussi à la focale et la vitesse d'obturation, paramètres pris en compte automatiquement par DXO. Les résultats sont excellents, au niveau et sans doute au delà des meilleurs dans le domaine, tel Noise Ninja. Jugez plutôt sur cet exemple, affiché à 100 % d'une photo prise à 1600 ISO.
Détails préservés, coloration verdâtre du bruit annulée, il n'y a pas grand chose à reprocher à DXO dans le domaine. C'est de l'excellent boulot ! Notez que DXO adopte un système de presets très bien fichu pour gérer vos différents flux de travail. Il est possible, par exemple, de définir le redimensionnement, le format et le dossier de sauvegarde sous cette forme. Il est également possible d'utiliser plusieurs preset d'exportation à la fois. Par exemple, un dossier qui recueille vos données traitées à pleine résolution, et un autre pour des variantes plus légères destinées au web. Pratique !
Encore un effort pour la stabilité !
Globalement, DXO fonctionne très bien. Mais nous avons rencontré, lors de nos tests quelques plantages qui, après vérification par le support technique de DXO, se sont avérés lié à un fichier de calibrage écran sans doute corrompu. Une fois ce problème diagnostiqué, DXO a fonctionné sans coup férir. Reste qu'on peut espérer qu'un client "ordinaire" bénéficie d'un traitement aussi efficace qu'un journaliste de mon espèce. D'après les retours utilisateurs, il semble que ce soit le cas.
Autre petit grief, l'absence de fonctionnalités pourtant évidentes. Ainsi, si vous n'avez pas téléchargé la description de votre optique, on aurait aimé que le logiciel vous le propose gentiment. On n'est pas des sauvages que diable !
Au final ?
A final ? J'achète ! Et vous ? Et bien, ça dépend. Un photographe amateur (ou a fortiori un professionnel), qui dispose d'optiques zoom tirera un très grand bénéfice de DXO Optics que l'on ne peut que recommander TRÈS chaudement. DXO Optics Pro est tout simplement sans égal sur le marché.
Par contre, si vous restez scotché avec votre bon vieux 50 mm (et vous avez assez raison) l'intérêt de DXO sera tout de suite moins évident. On trouvera, pour la gestion du bruit, des alternatives performantes moins onéreuses.
DXO Optics pro est vendu 124 et 249 €, selon si la version choisie est la version Standard ou Elite. Mise à jour à 69 ou 49 €. La version standard supporte les boîtiers moyenne gamme (Canon EOS 400, ou EOS 30 par exemple), la version pro les supporte tous, notamment les boîtiers professionnels.
une version d'évaluation est disponible. Elle vous permet de faire fonctionner le logiciel 15 jours. Notez, enfin, qu'une promo permet, pour le 4e anniversaire du logiciel, d'obtenir gratuitement DXO film Pack pour tout achat de DXO Optics Pro.
DXO Optics Pro