Apple aurait puni le New York Times
Par Didier Pulicani - Publié le
Hier, pour le lancement de Mountain Lion, Apple n'a convoqué qu'un très petit nombre de journalistes, dont le
Wall Street Journal, John Gruber ou encore Jim Dalrymple de
the Loop. Cette petite sélection a surtout de commun, une empathie prononcée pour la marque : on ne peut pas dire que Mossberg ou Gruber soient particulièrement critiques envers Apple.
Après l'article du New York Times sur les conditions de travail des employés chinois, il semble que la Pomme n'ait pas tout à fait apprécié le ton et la dureté du reportage, particulièrement incisif. Il faut dire que la polémique réengagée par le quotidien, a depuis, fait le tour de la planète, et nombre de médias se sont emparés de l'affaire : taper sur Apple fait vendre, peu importe si les usines incriminées fournissent aussi la plupart des constructeurs d'électronique.
Pas de New York Times à la présentation d'hier, donc, qui aurait subi, selon AppleInsider, le même sort que Gizmodo, depuis l'affaire de l'iPhone 4
perduou de l'antennagate. Lorsqu'on sait qu'Apple utilise souvent le journal sur ses écrans publicitaires, comme véritable référence, on imagine que la réaction de Tim Cook a valeur de sévère avertissement.
Cette sélection de journalistes n'est pas nouvelle et n'est pas particulièrement spécifique à Apple : les politiques savent jouer des médias qui leur sont favorables, par exemple, en les sollicitants (ou pas) pour certaines interviews exclusives. N'oublions pas que les enjeux d'une société (vendre des produits) ne sont pas toujours en phase avec ceux de la presse -qui consistent principalement à vendre du papier.