Le MacBook Pro M4 utilise la technologie Quantum Dot pour son écran (ou pas)
Par Vincent Lautier - Publié le
Mise à jour importante de l'article :
ne montrent aucune évolution au niveau de la colorimétrie et de la fluidité de l'image, selon eux
l'utilisation de la technologie quantum dot ne peut donc pas être confirmée. En attendant une éventuelle sur-confirmation d'Apple...
Une innovation discrète mais majeure
Les nouveaux MacBook Pro M4 d’Apple intègrent, sans grande fanfare, une avancée technologique notable : des écrans utilisant la technologie Quantum Dot. Bien que l’entreprise continue de promouvoir sa technologie mini-LED
Pro Display XDR, elle n’a pas communiqué sur ce changement technique, révélé par un expert sur X. Cette nouveauté marque un tournant important, remplaçant le film phosphore rouge KSF des modèles précédents. Les Quantum Dots, désormais
cadmium-free, offrent une meilleure précision des couleurs et une luminosité renforcée, tout en respectant davantage les normes environnementales.
Comment ça marche ?
Les écrans Quantum Dot utilisent des nanocristaux qui émettent une lumière isotrope lorsqu’ils sont stimulés par le rétroéclairage. Cette technologie permet d’afficher des couleurs plus vives et plus naturelles, avec une gamme colorimétrique plus large. La luminosité des MacBook Pro M4 atteint ainsi 1 000 nits en SDR, contre 600 nits sur les versions précédentes, rendant ces écrans particulièrement adaptés à des usages professionnels exigeants, comme la retouche photo ou le montage vidéo, même en environnement très lumineux. Cette avancée pourrait également améliorer la fluidité des mouvements affichés à l’écran.
La technologie Quantum Dot est utilisée depuis plusieurs années dans les téléviseurs haut de gamme de marques comme Samsung et Sony. Apple avait envisagé son adoption dès 2014, mais avait été freiné par l’utilisation de cadmium, un matériau toxique. Grâce aux avancées récentes, les écrans Quantum Dot cadmium-free sont devenus une alternative viable. Par rapport au film phosphore rouge KSF, cette technologie offre des performances supérieures en termes de rendu des couleurs et d’efficacité énergétique, tout en respectant l’environnement, un aspect crucial pour Apple.
Et après ?
Cette innovation pourrait, espérons-le, être intégrée dans d’autres modèles comme le MacBook Air, si les coûts de production le permettent. Reste à voir si l’adoption de cette technologie n’incitera pas Apple à repousser encore le passage à l’OLED, prévu pour 2026 mais potentiellement retardé à nouveau.