La puce M1 Ultra sera-t-elle capable de battre la RTX 3090 comme Apple le prétend ?
Par June Cantillon - Mis à jour le
Apple a profité de la keynote Peek Performance pour sortir de son chapeau l'évolution ultime (avant l'arrivée du Mac Pro) de la puce M1 avec la déclinaison Ultra.
Cette puce est l'association de deux M1 Max avec une connexion réellement performante UltraFusion offrant une liaison atteignant 2,5 To/s et une architecture permettant au système de voir l'association des deux M1 Max comme une seule puce, ce qui simplifie grandement son optimisation pour les développeurs (les utilisateurs de machines double CPU se rappelleront des logiciels qui ne pouvaient tirer parti que d'un processeur, ruinant ainsi l'avantage de machines pourtant coûteuses). Ce faisant, Apple s'offre un GPU avec jusqu'à 64 cœurs, doublant les performances de la M1 Max.
Lors de la sortie de la M1 Max, Apple clamait que sa nouvelle puce pouvait rivaliser avec une RTX 3080 (mobile), et les tests en usage réel ont livrés de résultats mitigés (bien que tout le monde s'accorde sur le fait que la M1 Max est une puce très capable). En effet, dans certaines applications optimisées, la partie GPU était capable de titiller une RTX 3080 (particulièrement avec des logiciels de production), et dans d'autres ses performances se rapprochaient plutôt d'une RTX 3070, voire d'une RTX 3060 (particulièrement en jeu). Il faut donc faire attention avec les chiffres présentés par les constructeurs (et pas uniquement Apple) lors des présentations, ces derniers étant tirés de contextes particuliers, permettant aux nouveaux produits de briller.
La petite ligne sous le graphique d'Apple (ci-dessus) indique ainsi que la comparaison est faite avec une machine équipée d'un processeur Intel Core i9-12900K et d'une carte graphique Nvidia RTX 3090. Cupertino précisant que la M1 Ultra se permet une courte tête d'avance (dans quel contexte ?) tout en consommant 200W de moins. La RTX 3090 (qui coiffe la gamme en attendant l'arrivée -réelle- sur le marché de la 3090 Ti) développe 36 téraflops en FP32, et lors de la présentation on a pu apercevoir le chiffre de 21 téraflops pour la puce d'Apple (ici aussi, sans précision mais avec une bande passante mémoire inédite -et inexploitée- de 800 Go/s). Il ne faudra pas attendre longtemps pour voir la puce en action, et analyser en profondeur ses performances. Il ne fait toutefois aucun doute que la puce sera très performante lorsqu'les étoiles seront alignées elle sera pleinement mise à profit par des applications optimisées (assez pour faire vaciller la puissante et coûteuse RTX 3090 ?)
Cette puce est l'association de deux M1 Max avec une connexion réellement performante UltraFusion offrant une liaison atteignant 2,5 To/s et une architecture permettant au système de voir l'association des deux M1 Max comme une seule puce, ce qui simplifie grandement son optimisation pour les développeurs (les utilisateurs de machines double CPU se rappelleront des logiciels qui ne pouvaient tirer parti que d'un processeur, ruinant ainsi l'avantage de machines pourtant coûteuses). Ce faisant, Apple s'offre un GPU avec jusqu'à 64 cœurs, doublant les performances de la M1 Max.
Lors de la sortie de la M1 Max, Apple clamait que sa nouvelle puce pouvait rivaliser avec une RTX 3080 (mobile), et les tests en usage réel ont livrés de résultats mitigés (bien que tout le monde s'accorde sur le fait que la M1 Max est une puce très capable). En effet, dans certaines applications optimisées, la partie GPU était capable de titiller une RTX 3080 (particulièrement avec des logiciels de production), et dans d'autres ses performances se rapprochaient plutôt d'une RTX 3070, voire d'une RTX 3060 (particulièrement en jeu). Il faut donc faire attention avec les chiffres présentés par les constructeurs (et pas uniquement Apple) lors des présentations, ces derniers étant tirés de contextes particuliers, permettant aux nouveaux produits de briller.
La petite ligne sous le graphique d'Apple (ci-dessus) indique ainsi que la comparaison est faite avec une machine équipée d'un processeur Intel Core i9-12900K et d'une carte graphique Nvidia RTX 3090. Cupertino précisant que la M1 Ultra se permet une courte tête d'avance (dans quel contexte ?) tout en consommant 200W de moins. La RTX 3090 (qui coiffe la gamme en attendant l'arrivée -réelle- sur le marché de la 3090 Ti) développe 36 téraflops en FP32, et lors de la présentation on a pu apercevoir le chiffre de 21 téraflops pour la puce d'Apple (ici aussi, sans précision mais avec une bande passante mémoire inédite -et inexploitée- de 800 Go/s). Il ne faudra pas attendre longtemps pour voir la puce en action, et analyser en profondeur ses performances. Il ne fait toutefois aucun doute que la puce sera très performante lorsqu'