Dans la série juridique, Apple vient d'obtenir une décision assez favorable dans le dossier du Flexgate. En effet, elle faisait l'objet d'un recours collectif concernant les écrans des MacBook Pro. Ce dernier a toutefois été rejeté par un juge californien. Déposé en mai 2020, il accusait Cupertino de dissimuler volontairement un défaut d'affichage affectant certains MacBook Pro de 13 et 15 pouces (sortis en 2016 et 2017). D'autant que ce dernier est apparu après la période de garantie.
Il s'agit toutefois d'une décision particulière propre à la procédure US. En effet, le juge rejette la demande en l'état mais autorise les demandeurs à ajouter un argument montrant que le défaut en question constituerait un danger pour la sécurité. Il leur appartient donc de fournir la preuve qu'Apple savait avec certitude que le défaut allégué se produirait.
Il s'agit du fameux stage light, qui prend la forme de taches sombres traversant le bas de l'écran avec une certaine ressemblance avec les installations lumineuses sur les scènes de théâtre. En avril dernier, le juge avait déjà statué sur une partie de la question, estimant que la firme californienne avait bien connaissance du vice, mais les infractions de pratiques commerciales trompeuses et dissimulations frauduleuses semblent disproportionnées.
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