Intel, petit joueur face aux Mac M1, bricole les benchmarks qui l'arrangent
Par Didier Pulicani - Publié le
Bricoler les benchmarks n'est pas si rare dans la tech, même les fabricants de smartphones savent optimiser les performances de leurs terminaux en fonction des programmes -de benchs, notamment.
Apple aussi ne se gêne pas pour sélectionner certains tests plus convaincants que d'autres, même lorsque la nouvelle génération n'apporte pas grand chose de neuf. Avec les Mac M1, la donne a changé, car ces machines offrent un rapport performance/prix/consommation absolument inédit, au point de bouleverser tout le marché du PC !
Pour tenter de convaincre les utilisateurs (et les testeurs) que la 11e génération
Pour les jeux, le constat est plus mitigé en terme de performances, Intel en profite donc pour rappeler que de nombreux titres ne sont tout simplement pas disponibles sur Mac M1 (Grid, Hitman, FarCry...;)
En matière de création, là encore, Intel a bien choisi ses tests. Certes, il existe des versions natives de Première Pro pour ARM, mais elles sont encore loin de faire des miracles (il s'agit de betas encore balbutiantes) et les versions Mac n'ont jamais été très bien optimisées. Intel est également allé chercher Topaz Labs, qui se montre 5 à 6 fois plus rapide que sur le M1, mais pas un mot sur Resolve par exemple, qui fait souvent figure de référence, notamment pour le débruitage. A noter que Topaz fait partie des quelques programmes ultra-optimisé pour les dernières accélération Hardware d'Intel. Les résultats sont Handbrake sont plus convenables (les machines font jeu égal), mais gardons à l'esprit que les routines d'Intel restent très performantes pour la conversion de formats vidéo.
Les tests d'autonomie sont bien plus étranges... Intel est allé lancer Netflix dans un navigateur web, l'écran réglé à 250 nits et un PC Acer tiendrait environ 10H tout comme le Mac M1... Là encore, ces résultats paraissent un peu bricolés, tous les tests de ces machines évoquent des autonomies bien supérieures en lecture vidéo, surtout avec une si faible luminosité.
Histoire d'enfoncer le clou, Intel se livre à quelques comparatifs un peu bancals, comme l'impossibilité de brancher des micro-casque (?!), des eGPU (là, d'accord), des manettes de jeu (ah bon ?), des lecteurs d'empreintes (pourtant intégrés aux Mac M1), ou encore des tablettes Wacom (là, c'est du délire pur). Intel précise aussi être incapable d'exécuter 8 des 25 actions de son test sur le Mac M1, notamment dans Zoom et PowerPoint -mais on n'a pas le détail des tests.
Bref, tout ceci sonne surtout comme un petit mouvement de panique pour tenter de défendre son architecture vieillissante et à bout de souffle. Tout n'est pas à jeter chez Intel évidemment, les Mac M1 restent des machines d'entrée de gamme et proposent encore des performances moyennes face au haut-de-gamme Intel. Il ne faut pas non plus négliger la partie software, encore peu optimisé pour ARM (la plupart des versions testées ici sont encore en beta ou émulées par exemple).
Reste que la firme de Santa Clara se garde bien d'évoquer l'absence de ventilateur du MacBook Air, la consommation ridicule du Mac mini (presque 10 fois intérieur à tout PC Intel équivalent) et de comparer des usages réellement favorables aux machines d'Apple, avec des programmes parfaitement optimisés.
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Apple aussi ne se gêne pas pour sélectionner certains tests plus convaincants que d'autres, même lorsque la nouvelle génération n'apporte pas grand chose de neuf. Avec les Mac M1, la donne a changé, car ces machines offrent un rapport performance/prix/consommation absolument inédit, au point de bouleverser tout le marché du PC !
Pour tenter de convaincre les utilisateurs (et les testeurs) que la 11e génération
Tiger Lakeest toujours dans le coup, la firme de Santa Clara n'a pas hésité à bien choisir ses benchs. Par exemple, elle compare l'exportation d'une présentation PowerPoint en PDF, 2,3x plus rapide sur PC que sur le Mac M1... Intel précise avoir utilisé la version
Nativesur les deux plates-formes, mais s'agissant d'un logiciel maison et ultra-optimisé pour Windows et Intel, le Mac avait difficilement ses chances.
Pour les jeux, le constat est plus mitigé en terme de performances, Intel en profite donc pour rappeler que de nombreux titres ne sont tout simplement pas disponibles sur Mac M1 (Grid, Hitman, FarCry...;)
En matière de création, là encore, Intel a bien choisi ses tests. Certes, il existe des versions natives de Première Pro pour ARM, mais elles sont encore loin de faire des miracles (il s'agit de betas encore balbutiantes) et les versions Mac n'ont jamais été très bien optimisées. Intel est également allé chercher Topaz Labs, qui se montre 5 à 6 fois plus rapide que sur le M1, mais pas un mot sur Resolve par exemple, qui fait souvent figure de référence, notamment pour le débruitage. A noter que Topaz fait partie des quelques programmes ultra-optimisé pour les dernières accélération Hardware d'Intel. Les résultats sont Handbrake sont plus convenables (les machines font jeu égal), mais gardons à l'esprit que les routines d'Intel restent très performantes pour la conversion de formats vidéo.
Les tests d'autonomie sont bien plus étranges... Intel est allé lancer Netflix dans un navigateur web, l'écran réglé à 250 nits et un PC Acer tiendrait environ 10H tout comme le Mac M1... Là encore, ces résultats paraissent un peu bricolés, tous les tests de ces machines évoquent des autonomies bien supérieures en lecture vidéo, surtout avec une si faible luminosité.
Histoire d'enfoncer le clou, Intel se livre à quelques comparatifs un peu bancals, comme l'impossibilité de brancher des micro-casque (?!), des eGPU (là, d'accord), des manettes de jeu (ah bon ?), des lecteurs d'empreintes (pourtant intégrés aux Mac M1), ou encore des tablettes Wacom (là, c'est du délire pur). Intel précise aussi être incapable d'exécuter 8 des 25 actions de son test sur le Mac M1, notamment dans Zoom et PowerPoint -mais on n'a pas le détail des tests.
Bref, tout ceci sonne surtout comme un petit mouvement de panique pour tenter de défendre son architecture vieillissante et à bout de souffle. Tout n'est pas à jeter chez Intel évidemment, les Mac M1 restent des machines d'entrée de gamme et proposent encore des performances moyennes face au haut-de-gamme Intel. Il ne faut pas non plus négliger la partie software, encore peu optimisé pour ARM (la plupart des versions testées ici sont encore en beta ou émulées par exemple).
Reste que la firme de Santa Clara se garde bien d'évoquer l'absence de ventilateur du MacBook Air, la consommation ridicule du Mac mini (presque 10 fois intérieur à tout PC Intel équivalent) et de comparer des usages réellement favorables aux machines d'Apple, avec des programmes parfaitement optimisés.
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