Test du dock Thunderbolt 3 Echo 11 de Sonnet, à un port USB-C de la perfection
Par June Cantillon - Publié le
Un dock Thunderbolt 3 ? Pour qui, et pourquoi ?
Nous l'avions déjà évoqué lors d'un précédent comparatif, les docks Thunderbolt 3, et leurs cousins moins musclés en USB-C, profitent en premier lieu aux possesseurs de MacBook Pro, équipés exclusivement de cette connectique, extrêmement performante mais encore jeune. En effet, de nombreux périphériques -même si le marché compte désormais moult références en USB-C- ne disposent pas encore de cette norme. Il faut alors posséder un bouquet d'adaptateurs, afin d'être certain de pouvoir faire face à toutes les éventualités.
Les docks Thunderbolt 3 proposent de concentrer en leur sein tous les ports essentiels pour une utilisation sereine. En sus, ils dispensent à l'aide d'un unique câble l'énergie nécessaire au fonctionnement du MacBook Pro, permettant de laisser le chargeur dans le sac pour les déplacements. Nombreux sont les utilisateurs, même professionnels, à ne plus posséder qu'une machine portable, les docks permettent alors de disposer d'un poste fixe, avec écrans et périphériques constamment connectés, nécessitant la connexion du seul câble Thunderbolt 3.
Bien entendu, les iMac Pro, iMac 4k, iMac 5k, et Mac mini et MacBook Air 2018 peuvent aussi profiter du surplus de ports offerts par ces solutions.
Un dock bien construit, doté de nombreux ports
Le dock Thunderbolt 3 Echo 11 de Sonnet nous est livré dans un boite sobre, répondant aux standards de la marque. A l'intérieur on trouvera, outre le dock lui-même, un câble Thunderbolt 3 de 51 cm, et un imposant bloc d'alimentation signé Chicony.
Dès la sortie du carton l'impression de sérieux se confirme par un poids de 467 grammes -suffisant pour garantir une certaine stabilité- et une qualité de fabrication agréable. La teinte correspond parfaitement à celle des MacBook Pro argent.
A l'avant, l'Echo 11 propose une LED Power (verte) et autre (bleue) indiquant la bonne connexion entre le dock et l'ordinateur. Les lumières sont légèrement trop puissantes, et on aurait apprécié de pouvoir les éteindre. Si vous placez le dock dans votre champ de vision, ces deux lumières allumées en permanence peuvent être gênantes dans un environnement sombre. Rien toutefois qu'un coup de vernis sombre -ou des bandes adhésives opaques- ne saurait régler.
Du côté des ports, on trouvera sur le devant le lecteur SD (la fiche technique n'indique pas d'UHS-II), un port USB 3.0 7,5 W à préférer pour charger vos appareils, un second port USB 3.0, et un port casque au format 3,5 mm, sur lequel vous pourrez également brancher une paire d'enceintes amplifiées.
L'arrière de l'appareil est garni de 3 ports USB 3.0, un port Ethernet Gigabit, deux ports Thunderbolt 3 dont un est destiné à la connexion avec l'ordinateur, un port HDMI 2.0 et le connecteur d'alimentation. Les ports USB 3.0 sont des 5Gb/s et le port Thunderbolt 3 libre permettra de chainer jusqu'à cinq appareils.
Côté vidéo, l'Echo 11 est capable de diffuser sur deux moniteurs 4K à 60 Hz, via l'HDMI et le second port Thunderbolt 3, et l'appareil sera capable d'alimenter l'ordinateur auquel il est connecté à hauteur de 87 W.
L'Echo 11 face à la concurrence
Le marché des docks Thunderbolt 3 compte déjà quelques concurrents de taille, notamment l'owc qui était sorti victorieux de notre comparatif, et surtout le très bon CalDigit TS3 Plus, testé par la suite, qui cumule les bons points. Le principal inconvénient de l'Echo 11 par rapport à la concurrence est l'absence de port USB-C, agréable à notre époque à retrouver en façade et permettant de se passer d'adaptateur. Le TS3 Plus en compte un de chaque côté, et autant de ports USB 3.0 que l'Echo, tout en disposant de la norme 3.1 Gen 2 à 10 Gb/s sur l'un d'entre eux.
Un autre critère au moment du choix pourrait provenir de la présence d'un port HDMI sur l'Echo, DisplayPort sur le caldigit. Ici encore, rien qu'un adaptateur ne saurait arranger. Autre point vraiment positif, le dock ne bouge pas lorsque l'on branche un appareil dessus, et je n'ai eu aucune déconnexion, ce qui arrive assez fréquemment sur le caldigit, en cas de manipulation pour ajouter un appareil.
De plus, le Sonnet est dépourvu de ventilateur -ainsi le silence reigne- sans que la chaleur dégagée soit trop importante, surtout comparée à d'autres modèles. Contrairement à certains fabricants, Sonnet ne fournit pas d'application permettant de démonter d'un clic l'ensemble des volumes branchés sur l'Echo 11.
Conclusion : un concurrent sérieux, avec quelques lacunes
A 349 euros, l'Echo 11 Thunderbolt 3 de Sonnet est un dock reflétant le sérieux de son constructeur, bien fini, et qui ne vous fera pas défaut au quotidien. A part des LED trop voyantes à mon goût, l'Echo 11 ne conviendra pas à ceux qui nécessitent un pratique port USB-C frontal. Si cela n'est pas votre cas, la solution de Sonnet sera capable d'étendre largement les possibilités en termes de connexions, d'alimenter votre machine, le tout à l'aide d'un simple câble.
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