iOS et Android ne sont pas égaux devant les risques d'espionnage
Par Arthur de la Brosse - Publié le
La sécurité a toujours fait partie des meilleurs arguments d'Apple face aux utilisateurs d'Android, et les dernières informations issues du groupe Gamma, l'une des plus importantes sociétés de surveillance du monde, devraient renforcer un peu plus encore la domination de la Pomme dans ce domaine.
L'un des principaux outils de surveillance de Gamma réside en un logiciel-espion qui vient se nicher dans nos smartphones afin d'en scruter chaque activité et offrir des accès en toute discrétion aux agences de renseignement. Ces dernières peuvent ainsi écouter à distance les conversations, lire les échanges par SMS ou encore connaitre les données de localisation de l'appareil.
D'après un document interne de la société Gamma rendu public par le Washington Post, cet outil baptisé FinSpy peut être installé sur à peu près n'importe quel smartphone Android ou BlackBerry, alors que la manipulation est impossible sur un iPhone, à moins que celui-ci n'ait été jailbreaké. En effet, briser les chaines d'iOS autorise immédiatement le système à installer des applications dont le code n'est pas signé, ouvrant ainsi la voie aux virus et malwares, ainsi qu'aux outils d'espionnage à l'instar celui de Gamma.
Jusqu'à présent, le logiciel FinSpy a surtout été utilisé pour surveiller des ordinateurs aux USA, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Russie, en Iran et au Bahreïn. Après le scandale survenu il y a quelques semaines aux États-Unis, selon lequel la NSA gardait un oeil sur la population américaine
Les différentes études et recherches en matière de sécurité vantent généralement le niveau de protection d'iOS, des nouvelles que ne manquent pas de partager régulièrement les dirigeants de la Pomme sur les réseaux sociaux. Les barrières de l'iPhone ne sont toutefois pas totalement infranchissables, une équipe de chercheurs du Georgia Tech a d'ailleurs prévu de démontrer prochainement qu'il est possible d'installer un botnet sur un iPhone, un exploit relatif qui nécessite tout de même de brancher en l'appareil en USB sur un PC Windows.
Via
L'un des principaux outils de surveillance de Gamma réside en un logiciel-espion qui vient se nicher dans nos smartphones afin d'en scruter chaque activité et offrir des accès en toute discrétion aux agences de renseignement. Ces dernières peuvent ainsi écouter à distance les conversations, lire les échanges par SMS ou encore connaitre les données de localisation de l'appareil.
D'après un document interne de la société Gamma rendu public par le Washington Post, cet outil baptisé FinSpy peut être installé sur à peu près n'importe quel smartphone Android ou BlackBerry, alors que la manipulation est impossible sur un iPhone, à moins que celui-ci n'ait été jailbreaké. En effet, briser les chaines d'iOS autorise immédiatement le système à installer des applications dont le code n'est pas signé, ouvrant ainsi la voie aux virus et malwares, ainsi qu'aux outils d'espionnage à l'instar celui de Gamma.
Jusqu'à présent, le logiciel FinSpy a surtout été utilisé pour surveiller des ordinateurs aux USA, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Russie, en Iran et au Bahreïn. Après le scandale survenu il y a quelques semaines aux États-Unis, selon lequel la NSA gardait un oeil sur la population américaine
à l'insu de son plein gré, Apple avait rapidement réagi en affirmant n'avoir laissé aucune porte de sortie sur son système d'exploitation qui aurait pu transmettre des informations sans le consentement de ses utilisateurs.
Les différentes études et recherches en matière de sécurité vantent généralement le niveau de protection d'iOS, des nouvelles que ne manquent pas de partager régulièrement les dirigeants de la Pomme sur les réseaux sociaux. Les barrières de l'iPhone ne sont toutefois pas totalement infranchissables, une équipe de chercheurs du Georgia Tech a d'ailleurs prévu de démontrer prochainement qu'il est possible d'installer un botnet sur un iPhone, un exploit relatif qui nécessite tout de même de brancher en l'appareil en USB sur un PC Windows.
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