Alors que des discussions avaient été entamées mi mai concernant un éventuel rachat de Bouygues Telecom par Orange, l'opérateur historique a fait savoir par communiqué de presse que cette opération ne se ferait pas, au grand dam des investisseurs.
Avec cette décision d'Orange, ce sont les rêves d'Arnaud Montebourg de retour à un marché des télécoms avec trois opérateurs qui s'envolent (pour le moment). Dans un communiqué de presse, l'opérateur historique affirme avoir exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, notamment en réfléchissant à un rachat commun avec Free, mais juge que les conditions que le groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd'hui pour y donner suite.
Les discussions auraient tourné court en raison du prix fixé par Martin Bouygues pour sa filiale, jugé trop élevé. Il se murmure que le PDG du groupe de BTP exigerait 8 milliards d'euros car il compte bien défendre son entreprise. Il a notamment déclaré que : si tel ou tel opérateur veut étudier des solutions, pourquoi pas… Mais pourquoi Bouygues Telecom serait-il forcément le dindon de la farce ?.
Coup dur donc, pour le gouvernement, qui a plusieurs fois plaidé pour un retour à 3 opérateurs afin de mettre fin à la guerre des prix. Le marché a quant à lui, sanctionné cette décision, en faisant reculer la valeur de Bouygues, de Numericable et d'Orange en bourse, suite à cette annonce.
