Succès de Whatsapp : les fondateurs ont été tenaces face aux épreuves de la vie
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Après avoir affirmé dans une interview accordée au JDN, qu'il souhaitait rester indépendant (pour faire monter les enchères ?), Jan Koum, fondateur de Whatsapp, a finalement cédé à l'offre de Facebook. Il faut dire que les 16 milliards de dollars proposés ont de quoi convaincre les plus réticents.
S'il y a une success story qui donnera de l'espoir à tous les entrepreneurs en herbe dans les années à venir, c'est bien celle de Jan, qui a quitté avec sa mère un village près de Kiev en Ukraine, alors qu'il était encore adolescent, car la région faisait (déjà) face à des tensions politiques. Tous deux s'installent à Mountain View, en Silicon Valley avec une aide de l'Etat et Jan apprend par ses propres moyens les bases du développement informatique. Après avoir commencé un cursus universitaire à San Jose State University, il rencontre Brian Acton, l'acolyte avec lequel il lancera WhatsApp Messenger en 2009, qui le convainc d'intégrer Yahoo!. Il y passeront 10 ans avant de démissionner et d'aller faire un tour en Amérique du Sud histoire de prendre du recul.
A leur retour, ils postulent tous deux chez Facebook et Twitter, en vain. Mais Brian reste positif dans sa façon d'envisager les choses :
C'est peut-être bien cette philosophie qui a permis aux deux amis de mener leur service de messagerie là où il en est aujourd'hui. Les acolytes lancent Whatsapp pour aider les utilisateurs à garder contact avec leurs proches où qu'ils soient, sans avoir à payer le prix d'un sms. Une aubaine pour Jan dont la famille est restée en Ukraine. Les débuts sont difficiles mais les deux compères se soutiennent mutuellement jusqu'à l'explosion du service et le rachat par Facebook.
Voilà une success story comme on les aime et une belle leçon de ténacité. Tout n'a pas toujours été rose pour Brian et Jan, mais à force de travail et d'optimisme, les deux compères ont su tirer leur épingle du jeu. Une philosophie que tente d'inculquer des organisations telles que le Failcon en France pour illustrer l'adage
jamais un échec, toujours une leçon.
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