Pour Phil Schiller, Apple a parié sa culotte sur l'iPhone
Par Arnaud Morel - Publié le
Les audiences devant la court du district de San Jose, en Californie, pour déterminer le montant des dommages que Samsung devra verser à Apple se poursuivent.
Le début des audiences a déjà connu un mini coup de théâtre, quand l'un des avocats de Samsung, en remarque introductive, a reconnu les violations de propriété intellectuelle de son client.
Le second petit événement de la journée a été le témoignage de Phil Schiller, un témoignage en toute fin d'audience, qui a duré 11 minutes. S'il n'a pas livré d'élément fracassant, il a par contre rappelé le contexte du lancement de l'iPhone, un produit sur lequel Apple a misé sa survie.
La Pomme, on le sait, avait commencé à travailler sur une tablette, avant de réfléchir au smartphone. Et si initialement
Le début des audiences a déjà connu un mini coup de théâtre, quand l'un des avocats de Samsung, en remarque introductive, a reconnu les violations de propriété intellectuelle de son client.
Ce n'est pas une audience où nous contesterons que ces 13 smartphones contiennent certains éléments de la propriété d'Apple. Mais ça ne veut pas dire qu'Apple peut venir en coup de vent exiger plus d'argent que ce qui lui est du. Apple revendique 380 millions de dollars de dédommagement, là où Samsung en offre 52 millions. Les différences ne portent pas sur le nombre de smartphones violant la propriété intellectuelle d'Apple,mais sur les royalties liée à cette violation. Samsung estime qu'il ne
gagne pas autant d'argent qu'Apple le pense, notamment du fait de ses lourdes dépenses marketing.
Le second petit événement de la journée a été le témoignage de Phil Schiller, un témoignage en toute fin d'audience, qui a duré 11 minutes. S'il n'a pas livré d'élément fracassant, il a par contre rappelé le contexte du lancement de l'iPhone, un produit sur lequel Apple a misé sa survie.
Les risques étaient énormes [avec le premier iPhone]. Il se racontait, à l'intérieur de l'entreprise, que c'était un produit sur lequel nous risquions toute la société... Nous commencions à peine à nous consolider, avec les iPod, et là nous allions tout investir, toutes nos ressources, financières et humaines pour créer ce produit, a-t-il indiqué.
La Pomme, on le sait, avait commencé à travailler sur une tablette, avant de réfléchir au smartphone. Et si initialement
une centaine de personnes travaillait sur ce projet, désormais, de près ou de loin, toute l'entreprise travaille autour de celui-ci. Au 4e trimestre 2013, l'iPhone représentait à lui seul 52 % du chiffre d'affaires de la Pomme.