iPhone 5s vs iPhone 5c : le match de la vitesse, en conditions réelles
Par Didier Pulicani - Publié le
Sur le papier, Apple affirme que le nouveau processeur A7 de l'iPhone 5s est jusqu'à deux fois plus rapide que le A6, que l'on retrouve dans l'iPhone 5 ou le dernier 5c. Simple discours marketing ou réalité applicative ? C'est ce qu'on a voulu tester !
Peu de surprises sur les données de base, le A7 est toujours bi-coeur et ses fréquences n'ont pas été augmentées. On reste à 1.3Ghz, alors que la concurrence est déjà passée aux quadri-coeur (voire octo-core pour certains) et a fait grimper en flèche les MHz. Pour ce nouveau SoC, Apple a préféré revoir à nouveau l'architecture interne, tout en profitant d'une gravure en 28nm (contre 32nm pour le A6). Les caches L1 ont également été augmentés et le A7 gère à présent les instructions ARMv8 en 64 bits.
Le choix de ne pas faire grimper les fréquences ni de multiplier les coeurs est très réfléchi : cela permet à Apple de conserver une bonne autonomie tout en optimisant chaque cycle d'horloge. Précisons également que Cupertino possède une licence ARM lui permettant de proposer son propre design, et d'optimiser la puce plus efficacement. Un mot sur le passage au 64 bit : il s'agit surtout d'un pari sur l'avenir, qui s'avérera gagnant sur touts les gros traitements (photos, vidéos...); mais pour l'heure, aucun programme (hormis ceux d'Apple) n'en tire vraiment parti. La vraie nouveauté se situe plutôt au passage à l'architecture ARMv8. En effet, ce jeu d'instruction offre un doublement de la taille des registres processeur, ce qui permet de traiter plus de données à la fois. Mais surtout, elle permet d'accélérer largement la vitesse de chiffrement (AES/SHA), qu'Apple utilise certainement déjà pour coder ses empreintes, par exemple.
Côté GPU, on passe d'un PowerVR SGX543MP3 (tri-core) à un PowerVR G6430 (4 core), le dernier né d'Imagination Technology. Il s'agit d'ailleurs du premier mobile grand public à intégrer un PowerVR de génération Series 6. Les améliorations sont nombreuses et le doublement des performances n'est pas seulement le résultat d'un discours marketing bien rodé. Dans la plupart des benchs publiés jusque là, ce GPU est effectivement jusqu'à deux fois plus puissant que ses concurrents, iPhone 5 compris. Cela étant, il faudra attendre encore plusieurs mois avant que les développeurs tirent toute la puissance de cette nouvelle puce. A l'image des consoles, les jeux sont aujourd'hui adaptés pour fonctionner sur tous les téléphones, quitte à faire quelques concessions pour gérer le maximum d'anciens appareils. Une sorte de nivellement par le bas.
Plutôt que de vous arroser de graphiques sortis tout droit de logiciels de benchmarks très théoriques, on a préféré vous proposer une petite vidéo IRL, qui permet de mieux se rendre compte du gain en usage réel. Nous avons ainsi testé plusieurs types d'apps, des jeux vidéos, à Safari, en passant par des utilitaires de traitement vidéo, de traitement d'images... Bref, tout ce qui réclame habituellement des ressources et des barres de chargement, et sur lequel on est en droit d'attendre un sursaut de vitesse.
Comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous, l'iPhone 5s se révèle effectivement jusqu'à deux fois plus rapide, suivant ce qu'on lui demande. C'est d'autant plus prometteur que les programmes testés ne sont
A7 : une révolution qui ne dit pas son nom
Peu de surprises sur les données de base, le A7 est toujours bi-coeur et ses fréquences n'ont pas été augmentées. On reste à 1.3Ghz, alors que la concurrence est déjà passée aux quadri-coeur (voire octo-core pour certains) et a fait grimper en flèche les MHz. Pour ce nouveau SoC, Apple a préféré revoir à nouveau l'architecture interne, tout en profitant d'une gravure en 28nm (contre 32nm pour le A6). Les caches L1 ont également été augmentés et le A7 gère à présent les instructions ARMv8 en 64 bits.
Le choix de ne pas faire grimper les fréquences ni de multiplier les coeurs est très réfléchi : cela permet à Apple de conserver une bonne autonomie tout en optimisant chaque cycle d'horloge. Précisons également que Cupertino possède une licence ARM lui permettant de proposer son propre design, et d'optimiser la puce plus efficacement. Un mot sur le passage au 64 bit : il s'agit surtout d'un pari sur l'avenir, qui s'avérera gagnant sur touts les gros traitements (photos, vidéos...); mais pour l'heure, aucun programme (hormis ceux d'Apple) n'en tire vraiment parti. La vraie nouveauté se situe plutôt au passage à l'architecture ARMv8. En effet, ce jeu d'instruction offre un doublement de la taille des registres processeur, ce qui permet de traiter plus de données à la fois. Mais surtout, elle permet d'accélérer largement la vitesse de chiffrement (AES/SHA), qu'Apple utilise certainement déjà pour coder ses empreintes, par exemple.
En 3D aussi, on double les perfs !
Côté GPU, on passe d'un PowerVR SGX543MP3 (tri-core) à un PowerVR G6430 (4 core), le dernier né d'Imagination Technology. Il s'agit d'ailleurs du premier mobile grand public à intégrer un PowerVR de génération Series 6. Les améliorations sont nombreuses et le doublement des performances n'est pas seulement le résultat d'un discours marketing bien rodé. Dans la plupart des benchs publiés jusque là, ce GPU est effectivement jusqu'à deux fois plus puissant que ses concurrents, iPhone 5 compris. Cela étant, il faudra attendre encore plusieurs mois avant que les développeurs tirent toute la puissance de cette nouvelle puce. A l'image des consoles, les jeux sont aujourd'hui adaptés pour fonctionner sur tous les téléphones, quitte à faire quelques concessions pour gérer le maximum d'anciens appareils. Une sorte de nivellement par le bas.
Et concrètement, ça donne quoi ?
Plutôt que de vous arroser de graphiques sortis tout droit de logiciels de benchmarks très théoriques, on a préféré vous proposer une petite vidéo IRL, qui permet de mieux se rendre compte du gain en usage réel. Nous avons ainsi testé plusieurs types d'apps, des jeux vidéos, à Safari, en passant par des utilitaires de traitement vidéo, de traitement d'images... Bref, tout ce qui réclame habituellement des ressources et des barres de chargement, et sur lequel on est en droit d'attendre un sursaut de vitesse.
Comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous, l'iPhone 5s se révèle effectivement jusqu'à deux fois plus rapide, suivant ce qu'on lui demande. C'est d'autant plus prometteur que les programmes testés ne sont
que32 bits et toujours en ARMv7. Une fois les apps optimisées, il est probable que l'appareil se montre encore plus véloce, notamment dans les jeux et les applications 3D.