Tu veux critiquer les religions ? Ecris un livre. Mais ne fais pas de jeu !
Par Didier Pulicani - Publié le
Si le système de validation d'Apple fait aujourd'hui la force de l'écosystème des apps sur iOS, les lutins sont également très critiqués face à des règles pas toujours claires et souvent trop politiquement correctes.
VentureBeats a fait quelques remous hier soir, en publiant un dossier consacrés aux jeux vidéos rejetés de l'AppStore. Dernièrement, certains titres se sont vus refuser l'accès, pour des critères religieux ou d'actualité.
Par exemple, le titre
Le journaliste a longuement interviewé Jonathan Blow, le développeur de Braid, qui a remporté l’Independent Games Festival en 2006, une figure dans le monde indépendant. L'homme s'offusque que le jeu vidéo soit traité différemment des lives et de la musique.
C'est d'ailleurs l'occasion de rappeler que, depuis longtemps, les conditions générale arborent ces quelques phrase, qui en feront sans doute bondir plus d'un, tant elle donne l'impression d'avoir été écrite par Steve Jobs himself :
Pour Edmund McMillen, qui a publié
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VentureBeats a fait quelques remous hier soir, en publiant un dossier consacrés aux jeux vidéos rejetés de l'AppStore. Dernièrement, certains titres se sont vus refuser l'accès, pour des critères religieux ou d'actualité.
Par exemple, le titre
Endgame: Syria, inspiré du conflit en Syrie, n'a pas pu passer la fameuse barrière, sans doute pour éviter toute forme de polémique au regard du contexte international. En face, Google est beaucoup plus permissif, et sanctionne très rarement le contenu pour de tels motifs. Le titre est d'ailleurs disponible sur Google Play.
Le journaliste a longuement interviewé Jonathan Blow, le développeur de Braid, qui a remporté l’Independent Games Festival en 2006, une figure dans le monde indépendant. L'homme s'offusque que le jeu vidéo soit traité différemment des lives et de la musique.
Je pense qu'Apple n'adopte pas la bonne attitude face aux jeux, mais au final, c'est aussi la faute des développeurs, pas celle d'Apple [...] Apple traite les jeux comme du divertissement très superficiel car c'est ce que les développeurs de jeux leur ont appris.Selon Blow, Apple ne pense pas qu'un jeu puisse véhiculer des idées sur un sujet d'actualité car les développeurs n'en ont pas non plus conscience.
C'est d'ailleurs l'occasion de rappeler que, depuis longtemps, les conditions générale arborent ces quelques phrase, qui en feront sans doute bondir plus d'un, tant elle donne l'impression d'avoir été écrite par Steve Jobs himself :
Nous voyons les apps d'une manière différente des livres et des chansons, pour lesquels nous n'avons pas de remède. Si vous voulez critiquer une religion, écrivez un livre. Si vous voulez parler de sexe, écrivez un livre ou une chanson, ou une application médiale. Cela peut devenir complexe, mais nous avons décidé de ne pas autoriser certains contenus surl'App Store.
Pour Edmund McMillen, qui a publié
The Binding of Isaac, un titre basé sur l'histoire biblique, l'homme est assez d'accord avec Blow.
Je pense qu'[Apple] a choisi un moyen vraiment horrible pour dire qu'ils ne veulent pas publier des apps qui peuvent avoir un impact sur les pensées des gens [...] La manière dont c'est écrit est évidemment mauvaise et révoltante à bien des égards, parce qu'en apparence, beaucoup vont simplement penser qu'un jeu vidéo ne peut pas exprimer ce que peut faire une chanson ou un livre. Mais je pense vraiment que c'est une façon peu judicieuse de demander de ne pas soumettre des jeux qui sont trop controversés ou susceptibles de perturber les esprits.
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